Le PLF 2025 pour les SEGMA met en avant des performances contrastées pour l’année 2024.
Performances globales des SEGMA en 2024
Le rapport des Services de l'État Gérés de Manière Autonome (SEGMA) du Projet de Loi de Finances 2025 met en lumière les résultats financiers impressionnants de l'année 2024. Les SEGMA, qui fonctionnent de manière autonome en termes de gestion budgétaire, ont connu une année marquée par une augmentation significative de leurs recettes propres et une meilleure exécution de leur budget.
En 2024, le total des charges des SEGMA a atteint 5,265 milliards de dirhams, répartis entre des dépenses d’exploitation représentant 59,30% et des investissements à hauteur de 23,91%. Ces charges montrent une gestion prudente des ressources, avec une priorité claire accordée au fonctionnement quotidien des services publics
Les SEGMA ont enregistré des résultats financiers solides en 2024, avec des recettes globales de 6,464 milliards de dirhams, dépassant ainsi les prévisions initiales de 127,86%
Cette performance est largement attribuable à une forte augmentation des recettes propres, qui ont atteint 2,423 milliards de dirhams, soit 176,41% des prévisions initiales. Cette croissance exceptionnelle démontre une meilleure efficacité dans la gestion des services et la génération de revenus autonomes.
En parallèle, les subventions d’exploitation et d’investissement, bien que toujours importantes, ont légèrement baissé par rapport aux prévisions, atteignant 95,98% de celles-ci. Cela reflète un effort pour réduire progressivement la dépendance des SEGMA vis-à-vis du budget de l'État, tout en renforçant leur autonomie financière
Le secteur de la santé continue de dominer les dépenses des SEGMA en 2024, avec un total de 2,609 milliards de dirhams alloués à l’exploitation et à l’investissement. Les recettes propres dans ce secteur ont explosé, atteignant 197,25% des prévisions, avec un montant de 1,573 milliard de dirhams
Ces chiffres soulignent l'efficacité accrue des services de santé, qui génèrent désormais une part croissante de leurs propres revenus.
L'éducation, y compris la formation professionnelle et la formation des cadres, a également bénéficié d'une attention particulière avec une allocation de 638 millions de dirhams. Cependant, le taux de recouvrement des recettes propres reste plus modeste à 64,89%, bien que les résultats financiers se soient améliorés par rapport aux années précédentes
Malgré des résultats encourageants dans certains secteurs, d'autres SEGMA continuent de rencontrer des difficultés à couvrir leurs dépenses par leurs propres recettes. Le secteur de l'agriculture et de la pêche maritime, par exemple, affiche un taux de recouvrement des dépenses de 39,34%, bien en deçà des attentes
Cela souligne les défis auxquels ce secteur est confronté pour générer des revenus autonomes et atteindre l'autosuffisance financière.
En revanche, le secteur des infrastructures économiques présente un meilleur bilan, avec un taux de recouvrement de 168,98% pour les recettes propres, bien au-delà des prévisions initiales. Cependant, l'exécution des investissements dans ce domaine reste faible, avec seulement 28,12% des prévisions réalisées
Cela indique des lacunes dans la mise en œuvre des projets d'infrastructure, qui devront être corrigées en 2025 pour maximiser l’impact des investissements publics.
Le PLF 2025 pour les SEGMA met en avant des performances contrastées pour l’année 2024. Si certains secteurs, comme la santé, connaissent une croissance remarquable et une amélioration de leur gestion financière, d’autres, comme l’agriculture, peinent encore à générer suffisamment de recettes propres pour couvrir leurs dépenses. La réduction progressive des subventions est un signe positif d'autonomisation des SEGMA, mais il reste des défis à relever, notamment en matière d'investissement dans les infrastructures. Le défi pour 2025 sera de poursuivre cette dynamique positive tout en améliorant l'efficacité dans les secteurs moins performants, afin de garantir une meilleure gestion des ressources publiques.
Le rapport des Services de l'État Gérés de Manière Autonome (SEGMA) du Projet de Loi de Finances 2025 met en lumière les résultats financiers impressionnants de l'année 2024. Les SEGMA, qui fonctionnent de manière autonome en termes de gestion budgétaire, ont connu une année marquée par une augmentation significative de leurs recettes propres et une meilleure exécution de leur budget.
En 2024, le total des charges des SEGMA a atteint 5,265 milliards de dirhams, répartis entre des dépenses d’exploitation représentant 59,30% et des investissements à hauteur de 23,91%. Ces charges montrent une gestion prudente des ressources, avec une priorité claire accordée au fonctionnement quotidien des services publics
Les SEGMA ont enregistré des résultats financiers solides en 2024, avec des recettes globales de 6,464 milliards de dirhams, dépassant ainsi les prévisions initiales de 127,86%
Cette performance est largement attribuable à une forte augmentation des recettes propres, qui ont atteint 2,423 milliards de dirhams, soit 176,41% des prévisions initiales. Cette croissance exceptionnelle démontre une meilleure efficacité dans la gestion des services et la génération de revenus autonomes.
En parallèle, les subventions d’exploitation et d’investissement, bien que toujours importantes, ont légèrement baissé par rapport aux prévisions, atteignant 95,98% de celles-ci. Cela reflète un effort pour réduire progressivement la dépendance des SEGMA vis-à-vis du budget de l'État, tout en renforçant leur autonomie financière
Le secteur de la santé continue de dominer les dépenses des SEGMA en 2024, avec un total de 2,609 milliards de dirhams alloués à l’exploitation et à l’investissement. Les recettes propres dans ce secteur ont explosé, atteignant 197,25% des prévisions, avec un montant de 1,573 milliard de dirhams
Ces chiffres soulignent l'efficacité accrue des services de santé, qui génèrent désormais une part croissante de leurs propres revenus.
L'éducation, y compris la formation professionnelle et la formation des cadres, a également bénéficié d'une attention particulière avec une allocation de 638 millions de dirhams. Cependant, le taux de recouvrement des recettes propres reste plus modeste à 64,89%, bien que les résultats financiers se soient améliorés par rapport aux années précédentes
Malgré des résultats encourageants dans certains secteurs, d'autres SEGMA continuent de rencontrer des difficultés à couvrir leurs dépenses par leurs propres recettes. Le secteur de l'agriculture et de la pêche maritime, par exemple, affiche un taux de recouvrement des dépenses de 39,34%, bien en deçà des attentes
Cela souligne les défis auxquels ce secteur est confronté pour générer des revenus autonomes et atteindre l'autosuffisance financière.
En revanche, le secteur des infrastructures économiques présente un meilleur bilan, avec un taux de recouvrement de 168,98% pour les recettes propres, bien au-delà des prévisions initiales. Cependant, l'exécution des investissements dans ce domaine reste faible, avec seulement 28,12% des prévisions réalisées
Cela indique des lacunes dans la mise en œuvre des projets d'infrastructure, qui devront être corrigées en 2025 pour maximiser l’impact des investissements publics.
Le PLF 2025 pour les SEGMA met en avant des performances contrastées pour l’année 2024. Si certains secteurs, comme la santé, connaissent une croissance remarquable et une amélioration de leur gestion financière, d’autres, comme l’agriculture, peinent encore à générer suffisamment de recettes propres pour couvrir leurs dépenses. La réduction progressive des subventions est un signe positif d'autonomisation des SEGMA, mais il reste des défis à relever, notamment en matière d'investissement dans les infrastructures. Le défi pour 2025 sera de poursuivre cette dynamique positive tout en améliorant l'efficacité dans les secteurs moins performants, afin de garantir une meilleure gestion des ressources publiques.
Pour l’année 2025, les SEGMA (Services de l’État Gérés de Manière Autonome) s'inscrivent dans une continuité budgétaire marquée par une gestion prudente mais ambitieuse.
Le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025 prévoit des ajustements visant à améliorer la performance de ces services, en se concentrant sur la réduction de la dépendance aux subventions publiques tout en renforçant les recettes propres.
Répartition des charges et des ressources en 2025
Les prévisions pour 2025 montrent une légère augmentation des charges totales des SEGMA, avec un accent particulier mis sur l’exploitation plutôt que l’investissement. La répartition entre ces deux composantes reste majoritairement en faveur de l’exploitation, qui absorbe environ 59,30% des charges totales, contre 23,91% pour l’investissement
En termes de ressources, les recettes propres continueront de jouer un rôle majeur dans le financement des SEGMA, avec une augmentation attendue des excédents reportés. Le PLF 2025 prévoit une montée en puissance de la capacité des SEGMA à autofinancer leurs activités grâce à leurs revenus internes. Les recettes propres devraient ainsi atteindre un niveau similaire, voire supérieur à celui de 2023, représentant une part encore plus importante du budget global.
Secteurs prioritaires : santé, éducation et infrastructures
En 2025, la santé et l'éducation restent des priorités budgétaires pour les SEGMA. Le domaine de la santé verra une allocation de 2,6 milliards de dirhams, tandis que l'éducation, y compris la formation professionnelle et la formation des cadres, devrait bénéficier de 638 millions de dirhams
Ces montants reflètent l'engagement du gouvernement à renforcer les services publics tout en réduisant progressivement leur dépendance aux subventions.
Le secteur des infrastructures économiques, quant à lui, continue de bénéficier de ressources importantes, bien que le taux d’exécution des investissements en 2023 ait été faible. Pour 2025, l’objectif est d’améliorer l’efficacité de l’investissement, particulièrement dans des domaines stratégiques comme le transport et les infrastructures hydrauliques, où une meilleure gestion est nécessaire pour maximiser l’impact des fonds
Cependant, tous les secteurs ne sont pas en croissance. Le domaine de l'agriculture et de la pêche maritime, par exemple, reste un secteur où les SEGMA peinent à générer des recettes propres. En 2025, des efforts seront nécessaires pour améliorer la performance de ces SEGMA, notamment en augmentant les recettes autonomes et en optimisant les dépenses d’investissement.
En somme, 2025 s’annonce comme une année de consolidation pour les SEGMA, avec un focus sur l'amélioration de l'efficacité des dépenses et la génération de recettes propres. Le défi sera de maintenir une gestion rigoureuse des ressources tout en maximisant l'impact des services rendus, afin de répondre aux besoins croissants de la population marocaine
Répartition des charges et des ressources en 2025
Les prévisions pour 2025 montrent une légère augmentation des charges totales des SEGMA, avec un accent particulier mis sur l’exploitation plutôt que l’investissement. La répartition entre ces deux composantes reste majoritairement en faveur de l’exploitation, qui absorbe environ 59,30% des charges totales, contre 23,91% pour l’investissement
En termes de ressources, les recettes propres continueront de jouer un rôle majeur dans le financement des SEGMA, avec une augmentation attendue des excédents reportés. Le PLF 2025 prévoit une montée en puissance de la capacité des SEGMA à autofinancer leurs activités grâce à leurs revenus internes. Les recettes propres devraient ainsi atteindre un niveau similaire, voire supérieur à celui de 2023, représentant une part encore plus importante du budget global.
Secteurs prioritaires : santé, éducation et infrastructures
En 2025, la santé et l'éducation restent des priorités budgétaires pour les SEGMA. Le domaine de la santé verra une allocation de 2,6 milliards de dirhams, tandis que l'éducation, y compris la formation professionnelle et la formation des cadres, devrait bénéficier de 638 millions de dirhams
Ces montants reflètent l'engagement du gouvernement à renforcer les services publics tout en réduisant progressivement leur dépendance aux subventions.
Le secteur des infrastructures économiques, quant à lui, continue de bénéficier de ressources importantes, bien que le taux d’exécution des investissements en 2023 ait été faible. Pour 2025, l’objectif est d’améliorer l’efficacité de l’investissement, particulièrement dans des domaines stratégiques comme le transport et les infrastructures hydrauliques, où une meilleure gestion est nécessaire pour maximiser l’impact des fonds
Cependant, tous les secteurs ne sont pas en croissance. Le domaine de l'agriculture et de la pêche maritime, par exemple, reste un secteur où les SEGMA peinent à générer des recettes propres. En 2025, des efforts seront nécessaires pour améliorer la performance de ces SEGMA, notamment en augmentant les recettes autonomes et en optimisant les dépenses d’investissement.
En somme, 2025 s’annonce comme une année de consolidation pour les SEGMA, avec un focus sur l'amélioration de l'efficacité des dépenses et la génération de recettes propres. Le défi sera de maintenir une gestion rigoureuse des ressources tout en maximisant l'impact des services rendus, afin de répondre aux besoins croissants de la population marocaine