PLF 2025 : Une Hausse des Charges et des Ressources Budgétaires pour Soutenir la Relance Économique
Le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 présente une structure budgétaire marquée par une augmentation significative des charges de l’État, mais aussi des ressources mobilisées pour soutenir la relance économique et répondre aux défis sociaux. Les chiffres montrent une progression à la fois des dépenses publiques et des recettes, dans un contexte économique national et international toujours incertain.
Une Augmentation des Charges Publiques de 13 %
Les charges de l'État pour l'année 2025 atteindront 721,3 milliards de dirhams (MMDH), contre 638,3 MMDH en 2024, soit une hausse de 13 %. Cette augmentation s’explique par la nécessité de financer les réformes sociales et économiques annoncées, tout en soutenant les secteurs stratégiques de l’économie marocaine.
Les charges se répartissent en plusieurs catégories :
494,6 MMDH pour le budget général, qui englobe les dépenses de fonctionnement des administrations, les investissements publics et les transferts sociaux. Cette enveloppe permettra de renforcer les services publics et de poursuivre les grands projets d’infrastructure, tout en soutenant la consommation et l’activité économique.
162,5 MMDH pour les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), qui regroupent les fonds destinés à des projets spécifiques, tels que le développement régional, les programmes d’infrastructure ou les fonds d’appui social. Ce poste est en hausse pour répondre aux besoins de développement inclusif et durable.
62,1 MMDH pour l’amortissement de la dette publique, reflétant l’engagement du gouvernement à maîtriser l’endettement tout en continuant à emprunter pour financer des projets structurants.
2 MMDH pour les Services de l’État Gérés de Manière Autonome (SEGMA), qui sont des entités publiques autonomes fournissant des services spécifiques tels que l’éducation et la santé.
Cette augmentation des charges publiques montre la volonté du gouvernement de renforcer les filets sociaux, tout en poursuivant les réformes structurelles nécessaires pour moderniser l’économie.
Une Hausse des Ressources de 14,4 %
Face à cette augmentation des charges, les ressources de l’État suivront une tendance similaire, avec une progression de 14,4 % en 2025, atteignant 657,8 MMDH, contre 574,5 MMDH en 2024. Cela montre que l'État mise sur une croissance des recettes pour répondre à ses obligations, tout en continuant à emprunter de manière maîtrisée.
Les ressources prévues pour 2025 se répartissent comme suit :
368,8 MMDH pour le budget général, représentant les recettes fiscales et non fiscales, en nette augmentation grâce à l’amélioration des performances économiques, notamment la hausse des impôts directs (IR, IS) et des taxes indirectes (TVA, TIC). Cette progression reflète la solidité des fondamentaux économiques malgré les contraintes internationales.
161,9 MMDH pour les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), qui permettront de financer des projets de développement régional et de soutenir les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, les infrastructures et l’énergie renouvelable.
125 MMDH pour les recettes d’emprunts à moyen et long terme, destinés à couvrir les besoins de financement supplémentaires, notamment pour les grands projets d’infrastructure et les programmes de développement.
2 MMDH pour les SEGMA, reflétant les efforts de l'État pour autonomiser certaines entités publiques tout en les rendant plus performantes.
Le PLF 2025 met en lumière une dynamique budgétaire marquée par une hausse des charges et des ressources de l’État. Cette augmentation est le résultat d’une politique volontariste de relance économique, visant à moderniser les infrastructures, soutenir les secteurs stratégiques, et améliorer les conditions de vie des citoyens. Avec une gestion rigoureuse des finances publiques, le gouvernement marocain s’engage à maintenir un équilibre budgétaire tout en garantissant une croissance inclusive et durable.
Une Augmentation des Charges Publiques de 13 %
Les charges de l'État pour l'année 2025 atteindront 721,3 milliards de dirhams (MMDH), contre 638,3 MMDH en 2024, soit une hausse de 13 %. Cette augmentation s’explique par la nécessité de financer les réformes sociales et économiques annoncées, tout en soutenant les secteurs stratégiques de l’économie marocaine.
Les charges se répartissent en plusieurs catégories :
494,6 MMDH pour le budget général, qui englobe les dépenses de fonctionnement des administrations, les investissements publics et les transferts sociaux. Cette enveloppe permettra de renforcer les services publics et de poursuivre les grands projets d’infrastructure, tout en soutenant la consommation et l’activité économique.
162,5 MMDH pour les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), qui regroupent les fonds destinés à des projets spécifiques, tels que le développement régional, les programmes d’infrastructure ou les fonds d’appui social. Ce poste est en hausse pour répondre aux besoins de développement inclusif et durable.
62,1 MMDH pour l’amortissement de la dette publique, reflétant l’engagement du gouvernement à maîtriser l’endettement tout en continuant à emprunter pour financer des projets structurants.
2 MMDH pour les Services de l’État Gérés de Manière Autonome (SEGMA), qui sont des entités publiques autonomes fournissant des services spécifiques tels que l’éducation et la santé.
Cette augmentation des charges publiques montre la volonté du gouvernement de renforcer les filets sociaux, tout en poursuivant les réformes structurelles nécessaires pour moderniser l’économie.
Une Hausse des Ressources de 14,4 %
Face à cette augmentation des charges, les ressources de l’État suivront une tendance similaire, avec une progression de 14,4 % en 2025, atteignant 657,8 MMDH, contre 574,5 MMDH en 2024. Cela montre que l'État mise sur une croissance des recettes pour répondre à ses obligations, tout en continuant à emprunter de manière maîtrisée.
Les ressources prévues pour 2025 se répartissent comme suit :
368,8 MMDH pour le budget général, représentant les recettes fiscales et non fiscales, en nette augmentation grâce à l’amélioration des performances économiques, notamment la hausse des impôts directs (IR, IS) et des taxes indirectes (TVA, TIC). Cette progression reflète la solidité des fondamentaux économiques malgré les contraintes internationales.
161,9 MMDH pour les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), qui permettront de financer des projets de développement régional et de soutenir les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, les infrastructures et l’énergie renouvelable.
125 MMDH pour les recettes d’emprunts à moyen et long terme, destinés à couvrir les besoins de financement supplémentaires, notamment pour les grands projets d’infrastructure et les programmes de développement.
2 MMDH pour les SEGMA, reflétant les efforts de l'État pour autonomiser certaines entités publiques tout en les rendant plus performantes.
Le PLF 2025 met en lumière une dynamique budgétaire marquée par une hausse des charges et des ressources de l’État. Cette augmentation est le résultat d’une politique volontariste de relance économique, visant à moderniser les infrastructures, soutenir les secteurs stratégiques, et améliorer les conditions de vie des citoyens. Avec une gestion rigoureuse des finances publiques, le gouvernement marocain s’engage à maintenir un équilibre budgétaire tout en garantissant une croissance inclusive et durable.