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Par Saâd FAOUZI CTO Digitum Business
La Loi de Finances 2025 est conçue pour répondre aux défis majeurs de l’économie nationale tout en s'inscrivant dans une dynamique de développement inclusif, durable et résilient. Cette série de mesures vise à renforcer la compétitivité de l'économie marocaine en améliorant la justice sociale, en soutenant l'innovation, et en garantissant une meilleure répartition des richesses à travers les régions du Royaume. Avec des objectifs ambitieux, comme une réduction significative des disparités régionales, la promotion de la transition énergétique et un soutien accru à l'inclusion sociale et financière, ces réformes visent à doter le Maroc des outils nécessaires pour atteindre une croissance durable et inclusive, tout en assurant la soutenabilité des finances publiques à moyen et long terme.
1. fiscale pour renforcer l’équité sociale :
L'augmentation progressive du taux marginal d’imposition sur les revenus supérieurs à 500 000 MAD de 38 % à 42 % vise une meilleure redistribution des richesses. Elle permettrait de mobiliser 12 milliards MAD par an, destinés au financement de programmes sociaux. Cette mesure constitue un levier essentiel pour renforcer l’équité fiscale et réduire les inégalités, tout en augmentant les recettes publiques.
2.Investissement dans l'infrastructure éducative:
Augmenter le budget de l'éducation de 15 % par an pendant les cinq prochaines années, ce qui représenterait une augmentation de 10 milliards MAD dès 2025. Ce financement vise à construire 500 nouvelles écoles dans les zones rurales, à réduire le taux de décrochage scolaire de 30 %, et à offrir une éducation de qualité à plus de 200 000 enfants supplémentaires.
3. Réduction de la dette publique via la rationalisation des dépenses :
La diminution de la dette publique de 70 % à 65 % du PIB d’ici 2027 repose sur la rationalisation des dépenses publiques et l’intensification des partenariats public-privé. Cette stratégie, appuyée par des audits rigoureux, permettra une gestion plus efficiente des ressources publiques, réduisant la pression sur les finances de l'État.
L’État pourrait également privilégier les partenariats public-privé (PPP) avec des partenaires
internationaux Win-Win comme la Chine,l’Inde et l’Union européenne dans les grands projets
d'infrastructure, afin de réduire la pression sur les finances publiques.
4. Soutien à la transition écologique et à la durabilité énergétique :
L'instauration d'une taxe carbone progressive de 100 MAD par tonne de CO2, avec une hausse
annuelle de 5 %, vise à générer 4 milliards MAD dès la première année. Ces fonds seront
investis dans des projets d’énergie solaire et éolienne, avec pour objectif de réduire de 20 % la
dépendance aux énergies fossiles d’ici 2030, tout en créant un cadre favorable à une économie
plus verte et durable.
5. Amélioration de l’inclusion financière :
L’augmentation du taux de bancarisation à 80 % d’ici 2025, contre 70 % actuellement,
notamment dans les zones rurales, est essentielle pour intégrer une part plus large de la
population dans le système financier formel. Ce programme, avec des incitations aux banques
pour développer des services e-banking adaptés aux auto-entrepreneurs, devrait contribuer à la
réduction de la pauvreté et à la promotion de l’entrepreneuriat.
6. Renforcer le capital humain et promouvoir l’inclusion sociale :
Un investissement de 8 milliards MAD sur trois ans est alloué à la formation de 100 000 jeunes
dans des métiers à forte valeur ajoutée, avec l’objectif de porter le taux d’employabilité des
jeunes diplômés à 70 % d’ici 2027. Cela répond directement aux besoins croissants du marché
du travail dans les secteurs technologiques, les énergies renouvelables et le pharmas.
7. Optimisation des ressources financières pour assurer la pérennité sociale :
Un audit des subventions non productives et une réduction de 5 % des subventions aux
secteurs non prioritaires permettront de dégager 10 milliards MAD par an, réorientés vers des
programmes sociaux comme l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et le soutien aux ménages
vulnérables.
8. Réforme du système de retraite :
Le relèvement progressif de l’âge de la retraite à 65 ans et l'augmentation des cotisations
salariales et patronales de 1 % par an sur cinq ans sont des mesures destinées à combler le
déficit de 30 milliards MAD du système de retraite. Cette réforme garantirait la viabilité de ce
système à long terme, tout en maintenant un équilibre budgétaire.
9. Transition énergétique accélérée :
Avec un programme d’investissement de 25 milliards MAD sur cinq ans, la part des énergies
renouvelables dans le mix énergétique atteindra 60 % d’ici 2030. Ce plan vise à réduire la
dépendance énergétique de 20 % et à créer 50 000 emplois verts, stimulant ainsi une
croissance durable.
10. Création d’un Fonds Souverain d’Investissement Stratégique (FSIS) :
Instituer un fonds souverain destiné à capter et gérer de nouvelles ressources financières en
mobilisant à la fois des capitaux publics et privés. Ce fonds aurait pour objectif de gérer un
portefeuille d’actifs diversifié, incluant des participations dans des entreprises publiques, des
infrastructures stratégiques, et des actifs financiers à rendement élevé.
- Composition du capital: Le FSIS pourrait débuter avec un capital initial de 50 milliards MAD,
provenant de la privatisation partielle de certaines entreprises publiques non stratégiques, et du
transfert de 10 % des revenus des ressources naturelles (phosphates, hydrocarbures) pour une
période de 10 ans.
- Capacité de levée de fonds: Ce fonds permettrait à l’État de lever jusqu’à 200 milliards MAD
supplémentaires à travers des émissions obligataires et des partenariats avec des investisseurs
étrangers, principalement dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et des nouvelles
technologies.
- Objectif d'investissement: Le FSIS pourrait cibler un rendement annuel moyen de 7 %,
permettant de générer 14 milliards MAD par an, dont 5 milliards MAD seraient directement
réinjectés dans le budget de l’État pour financer des projets de développement, et les 9 milliards
restants serviront à financer des projets d'infrastructure d'envergure, favorisant l'emploi et la
compétitivité économique.
- Attraction de capitaux étrangers des marocains du monde: En offrant des co-investissements dans des secteurs d’avenir, comme la technologie verte et les infrastructures numériques, le FSIS pourrait attirer entre 10 et 15 milliards MAD de capitaux des marocains du monde par an, contribuant ainsi à l’accélération de la croissance économique et à la modernisation des nationales.
11. Renforcement des pôles régionaux d’attractivité économique:
Développer une politique de pôles économiques régionaux avec des incitations fiscales et
financières spécifiques pour encourager l’installation d’entreprises dans les régions éloignées et
moins industrialisées. Par exemple, offrir une réduction d’impôt de 50 % sur les sociétés pour
toute entreprise investissant plus de 100 millions MAD dans les régions défavorisées comme la
région Fes Meknes ou les régions du Sud et du Rif. Cela pourrait attirer des investissements de
l’ordre de 15 milliards MAD par an, créant ainsi 100 000 emplois locaux.
12. Soutien à la digitalisation de l'économie:
Lancer un programme national de digitalisation des PME avec une enveloppe budgétaire de 5
milliards MAD sur trois ans, destiné à accompagner 100 000 PME dans leur transition
numérique. Ce programme pourrait améliorer leur productivité de 15 %, générer 200 000
emplois indirects, et accroître leur compétitivité sur les marchés internationaux.
13. Plan national d’aménagement du territoire:
Mettre en oeuvre un plan national d’aménagement du territoire pour coordonner le
développement urbain et rural avec une enveloppe de 20 milliards MAD sur 10 ans. Ce plan
inclurait la construction de 500 km de nouvelles routes et autoroutes reliant les régions
enclavées aux centres économiques, ainsi que le développement de zones logistiques dans
chaque région. Cette initiative réduirait les disparités d’accessibilité entre les régions et
augmenterait les échanges commerciaux interrégionaux de 25 %.
14. Soutien aux secteurs agricoles et artisanaux régionaux:
Instaurer des subventions spécifiques pour les projets agricoles et artisanaux dans les
régions, avec un budget de 3 milliards MAD par an, pour encourager les activités locales
génératrices de revenus, en particulier dans les régions rurales. Cela pourrait augmenter les
revenus des agriculteurs de 25 % et renforcer les chaînes de valeur locales, créant ainsi 50 000
emplois directs.
15. Création d’un fonds souverain pour l’innovation :
Avec un financement de 10 milliards MAD sur cinq ans, ce fonds vise à soutenir l’écosystème
technologique et à stimuler l’innovation dans des secteurs stratégiques tels que l'intelligence
artificielle, le cloud souverain marocain et les énergies renouvelables. L’objectif est de créer des
hubs régionaux, d'encourager l'exportation de produits à haute valeur ajoutée et de contribuer à
une croissance économique additionnelle de 3 % du PIB d’ici 2030.
Chaque proposition s’appuie sur des projections et des objectifs réalistes, basés sur des
analyses économiques rigoureuses. Elles répondent aux impératifs de renforcement de la
justice sociale, de compétitivité économique et de soutenabilité budgétaire, tout en promouvant
un modèle de développement inclusif et durable
1. fiscale pour renforcer l’équité sociale :
L'augmentation progressive du taux marginal d’imposition sur les revenus supérieurs à 500 000 MAD de 38 % à 42 % vise une meilleure redistribution des richesses. Elle permettrait de mobiliser 12 milliards MAD par an, destinés au financement de programmes sociaux. Cette mesure constitue un levier essentiel pour renforcer l’équité fiscale et réduire les inégalités, tout en augmentant les recettes publiques.
2.Investissement dans l'infrastructure éducative:
Augmenter le budget de l'éducation de 15 % par an pendant les cinq prochaines années, ce qui représenterait une augmentation de 10 milliards MAD dès 2025. Ce financement vise à construire 500 nouvelles écoles dans les zones rurales, à réduire le taux de décrochage scolaire de 30 %, et à offrir une éducation de qualité à plus de 200 000 enfants supplémentaires.
3. Réduction de la dette publique via la rationalisation des dépenses :
La diminution de la dette publique de 70 % à 65 % du PIB d’ici 2027 repose sur la rationalisation des dépenses publiques et l’intensification des partenariats public-privé. Cette stratégie, appuyée par des audits rigoureux, permettra une gestion plus efficiente des ressources publiques, réduisant la pression sur les finances de l'État.
L’État pourrait également privilégier les partenariats public-privé (PPP) avec des partenaires
internationaux Win-Win comme la Chine,l’Inde et l’Union européenne dans les grands projets
d'infrastructure, afin de réduire la pression sur les finances publiques.
4. Soutien à la transition écologique et à la durabilité énergétique :
L'instauration d'une taxe carbone progressive de 100 MAD par tonne de CO2, avec une hausse
annuelle de 5 %, vise à générer 4 milliards MAD dès la première année. Ces fonds seront
investis dans des projets d’énergie solaire et éolienne, avec pour objectif de réduire de 20 % la
dépendance aux énergies fossiles d’ici 2030, tout en créant un cadre favorable à une économie
plus verte et durable.
5. Amélioration de l’inclusion financière :
L’augmentation du taux de bancarisation à 80 % d’ici 2025, contre 70 % actuellement,
notamment dans les zones rurales, est essentielle pour intégrer une part plus large de la
population dans le système financier formel. Ce programme, avec des incitations aux banques
pour développer des services e-banking adaptés aux auto-entrepreneurs, devrait contribuer à la
réduction de la pauvreté et à la promotion de l’entrepreneuriat.
6. Renforcer le capital humain et promouvoir l’inclusion sociale :
Un investissement de 8 milliards MAD sur trois ans est alloué à la formation de 100 000 jeunes
dans des métiers à forte valeur ajoutée, avec l’objectif de porter le taux d’employabilité des
jeunes diplômés à 70 % d’ici 2027. Cela répond directement aux besoins croissants du marché
du travail dans les secteurs technologiques, les énergies renouvelables et le pharmas.
7. Optimisation des ressources financières pour assurer la pérennité sociale :
Un audit des subventions non productives et une réduction de 5 % des subventions aux
secteurs non prioritaires permettront de dégager 10 milliards MAD par an, réorientés vers des
programmes sociaux comme l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et le soutien aux ménages
vulnérables.
8. Réforme du système de retraite :
Le relèvement progressif de l’âge de la retraite à 65 ans et l'augmentation des cotisations
salariales et patronales de 1 % par an sur cinq ans sont des mesures destinées à combler le
déficit de 30 milliards MAD du système de retraite. Cette réforme garantirait la viabilité de ce
système à long terme, tout en maintenant un équilibre budgétaire.
9. Transition énergétique accélérée :
Avec un programme d’investissement de 25 milliards MAD sur cinq ans, la part des énergies
renouvelables dans le mix énergétique atteindra 60 % d’ici 2030. Ce plan vise à réduire la
dépendance énergétique de 20 % et à créer 50 000 emplois verts, stimulant ainsi une
croissance durable.
10. Création d’un Fonds Souverain d’Investissement Stratégique (FSIS) :
Instituer un fonds souverain destiné à capter et gérer de nouvelles ressources financières en
mobilisant à la fois des capitaux publics et privés. Ce fonds aurait pour objectif de gérer un
portefeuille d’actifs diversifié, incluant des participations dans des entreprises publiques, des
infrastructures stratégiques, et des actifs financiers à rendement élevé.
- Composition du capital: Le FSIS pourrait débuter avec un capital initial de 50 milliards MAD,
provenant de la privatisation partielle de certaines entreprises publiques non stratégiques, et du
transfert de 10 % des revenus des ressources naturelles (phosphates, hydrocarbures) pour une
période de 10 ans.
- Capacité de levée de fonds: Ce fonds permettrait à l’État de lever jusqu’à 200 milliards MAD
supplémentaires à travers des émissions obligataires et des partenariats avec des investisseurs
étrangers, principalement dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et des nouvelles
technologies.
- Objectif d'investissement: Le FSIS pourrait cibler un rendement annuel moyen de 7 %,
permettant de générer 14 milliards MAD par an, dont 5 milliards MAD seraient directement
réinjectés dans le budget de l’État pour financer des projets de développement, et les 9 milliards
restants serviront à financer des projets d'infrastructure d'envergure, favorisant l'emploi et la
compétitivité économique.
- Attraction de capitaux étrangers des marocains du monde: En offrant des co-investissements dans des secteurs d’avenir, comme la technologie verte et les infrastructures numériques, le FSIS pourrait attirer entre 10 et 15 milliards MAD de capitaux des marocains du monde par an, contribuant ainsi à l’accélération de la croissance économique et à la modernisation des nationales.
11. Renforcement des pôles régionaux d’attractivité économique:
Développer une politique de pôles économiques régionaux avec des incitations fiscales et
financières spécifiques pour encourager l’installation d’entreprises dans les régions éloignées et
moins industrialisées. Par exemple, offrir une réduction d’impôt de 50 % sur les sociétés pour
toute entreprise investissant plus de 100 millions MAD dans les régions défavorisées comme la
région Fes Meknes ou les régions du Sud et du Rif. Cela pourrait attirer des investissements de
l’ordre de 15 milliards MAD par an, créant ainsi 100 000 emplois locaux.
12. Soutien à la digitalisation de l'économie:
Lancer un programme national de digitalisation des PME avec une enveloppe budgétaire de 5
milliards MAD sur trois ans, destiné à accompagner 100 000 PME dans leur transition
numérique. Ce programme pourrait améliorer leur productivité de 15 %, générer 200 000
emplois indirects, et accroître leur compétitivité sur les marchés internationaux.
13. Plan national d’aménagement du territoire:
Mettre en oeuvre un plan national d’aménagement du territoire pour coordonner le
développement urbain et rural avec une enveloppe de 20 milliards MAD sur 10 ans. Ce plan
inclurait la construction de 500 km de nouvelles routes et autoroutes reliant les régions
enclavées aux centres économiques, ainsi que le développement de zones logistiques dans
chaque région. Cette initiative réduirait les disparités d’accessibilité entre les régions et
augmenterait les échanges commerciaux interrégionaux de 25 %.
14. Soutien aux secteurs agricoles et artisanaux régionaux:
Instaurer des subventions spécifiques pour les projets agricoles et artisanaux dans les
régions, avec un budget de 3 milliards MAD par an, pour encourager les activités locales
génératrices de revenus, en particulier dans les régions rurales. Cela pourrait augmenter les
revenus des agriculteurs de 25 % et renforcer les chaînes de valeur locales, créant ainsi 50 000
emplois directs.
15. Création d’un fonds souverain pour l’innovation :
Avec un financement de 10 milliards MAD sur cinq ans, ce fonds vise à soutenir l’écosystème
technologique et à stimuler l’innovation dans des secteurs stratégiques tels que l'intelligence
artificielle, le cloud souverain marocain et les énergies renouvelables. L’objectif est de créer des
hubs régionaux, d'encourager l'exportation de produits à haute valeur ajoutée et de contribuer à
une croissance économique additionnelle de 3 % du PIB d’ici 2030.
Chaque proposition s’appuie sur des projections et des objectifs réalistes, basés sur des
analyses économiques rigoureuses. Elles répondent aux impératifs de renforcement de la
justice sociale, de compétitivité économique et de soutenabilité budgétaire, tout en promouvant
un modèle de développement inclusif et durable