Revenant aux premières minutes du match, les Rbatis semblent énervés. Contacts rugueux, engagement excessifs, des protestations à chaque coup de sifflet, sans oublier les actes d’anti-jeu… Mais qu’est ce qui se passe ? Que leur arrive-t-il ? Pourquoi on fait tout ce cirque ? Qu’est-ce qu’ils cherchent au juste ?
A la 9ème minute, Muaid Ellafi était victime d’un véritable attentat aux abords de la surface. Les deux pieds joints et tendus.
L’arbitre, M. Tamsamani a sifflé le coup franc. Mais il n’a pas réalisé la gravité de l’acte. Ellafi n’arrivait pas à se relever. Le jeu s’est arrêté et les arbitres de la VAR ont dû rappeler l’arbitre. Quand ce dernier va à la vidéo… Rouge direct… C’était la moindre des choses.
Mais s’il y avait une sanction qui est supérieur au rouge, Anouar Tarkhatt, qui est l’auteur de cet attentat ne l’aurait pas volée. Ce genre de geste ternisse l’image du foot. Ils peuvent briser la jambe et la carrière d’un joueur. Ils risquent aussi de provoquer un embrasement dans les tribunes et une bagarre générale, qui peut se poursuivre à la sortie du match et dans les rues de la ville.
Tout cela est évident. Et tellement évitable. Parce que stupide et gratuit.
Mais notre ami Tarkhatt et ses coéquipiers crient à l’injustice. Indécent et intolérable. Ils entourent l’arbitre et sont sur le point de l’agresser. Tarkhatt lui-même mettra plusieurs minutes avant de daigner quitter l’aire de jeu. Et il va jusqu’à tirer rageusement dans des bouteilles d’eau, à l’approche des tribunes. Pendant ce temps, le pauvre Ellafi, comme un blessé de guerre, est sur le point d’être évacué à l’hôpital…
Au lieu d’avoir une pensée ou un geste pour le grand blessé, le défenseur a une attitude de défi, de déni, qui peut provoquer le pire. Allez savoir ce qui s’est passé ensuite dans le couloir des vestiaires…
Nous sommes passés, vendredi, tout près d’une catastrophe humaine. Par la faute, disons-le clairement, du comportement totalement déplacé de certains joueurs.
Arrêtons, donc, de nous en prendre au public des stades, même si certaines franges ne sont pas toujours irréprochables. Blâmons et surtout sanctionnons les joueurs et les encadreurs qui font parfois tout pour foutre le bordel. Et ils sont légion.
Protégeons aussi les arbitres, comme ce courageux M. Tamsamani, qui paraissait bien seul, et qui a eu le tact nécessaire pour mener à son terme une partie qui aurait pu déraper et basculer dans le pire.
C’est une triste publicité pour le football marocain et pour la Botola, qui méritent mieux. Un mieux que nous ont fourni, fort heureusement, Berkane et Soualem dès le lendemain, avec l’excellent match du samedi conclu ponctué de 7 buts. Un score rare (4-3), du jeu, et surtout un excellent esprit sportif. Que du «normal», en somme.
La Botola doit prendre le chemin de ce RSB–JSS, ouvert et spectaculaire, plutôt que de ce WAC–FAR qui ressemblait à un règlement de comptes entre caïds du coin.
A la 9ème minute, Muaid Ellafi était victime d’un véritable attentat aux abords de la surface. Les deux pieds joints et tendus.
L’arbitre, M. Tamsamani a sifflé le coup franc. Mais il n’a pas réalisé la gravité de l’acte. Ellafi n’arrivait pas à se relever. Le jeu s’est arrêté et les arbitres de la VAR ont dû rappeler l’arbitre. Quand ce dernier va à la vidéo… Rouge direct… C’était la moindre des choses.
Mais s’il y avait une sanction qui est supérieur au rouge, Anouar Tarkhatt, qui est l’auteur de cet attentat ne l’aurait pas volée. Ce genre de geste ternisse l’image du foot. Ils peuvent briser la jambe et la carrière d’un joueur. Ils risquent aussi de provoquer un embrasement dans les tribunes et une bagarre générale, qui peut se poursuivre à la sortie du match et dans les rues de la ville.
Tout cela est évident. Et tellement évitable. Parce que stupide et gratuit.
Mais notre ami Tarkhatt et ses coéquipiers crient à l’injustice. Indécent et intolérable. Ils entourent l’arbitre et sont sur le point de l’agresser. Tarkhatt lui-même mettra plusieurs minutes avant de daigner quitter l’aire de jeu. Et il va jusqu’à tirer rageusement dans des bouteilles d’eau, à l’approche des tribunes. Pendant ce temps, le pauvre Ellafi, comme un blessé de guerre, est sur le point d’être évacué à l’hôpital…
Au lieu d’avoir une pensée ou un geste pour le grand blessé, le défenseur a une attitude de défi, de déni, qui peut provoquer le pire. Allez savoir ce qui s’est passé ensuite dans le couloir des vestiaires…
Nous sommes passés, vendredi, tout près d’une catastrophe humaine. Par la faute, disons-le clairement, du comportement totalement déplacé de certains joueurs.
Arrêtons, donc, de nous en prendre au public des stades, même si certaines franges ne sont pas toujours irréprochables. Blâmons et surtout sanctionnons les joueurs et les encadreurs qui font parfois tout pour foutre le bordel. Et ils sont légion.
Protégeons aussi les arbitres, comme ce courageux M. Tamsamani, qui paraissait bien seul, et qui a eu le tact nécessaire pour mener à son terme une partie qui aurait pu déraper et basculer dans le pire.
C’est une triste publicité pour le football marocain et pour la Botola, qui méritent mieux. Un mieux que nous ont fourni, fort heureusement, Berkane et Soualem dès le lendemain, avec l’excellent match du samedi conclu ponctué de 7 buts. Un score rare (4-3), du jeu, et surtout un excellent esprit sportif. Que du «normal», en somme.
La Botola doit prendre le chemin de ce RSB–JSS, ouvert et spectaculaire, plutôt que de ce WAC–FAR qui ressemblait à un règlement de comptes entre caïds du coin.