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Par Bouchikhi Marouane
La rentrée scolaire en cours a commencé à la lumière des nombreux défis auxquels est confrontée la mise en œuvre de la réforme du système éducatif car de nombreux changements sont attendus suite à l’adoption de la loi-cadre 51/17 qui est la traduction de la vision stratégique 2015/2030, une refonte ayant comme objectif ultime d’améliorer la qualité et l’excellence de l’école marocaine.
Le système d'éducation et de formation souffre de déséquilibres structurels, et ce secteur a fait l'objet d'une marginalisation malgré son rôle inéluctable dans le développement et la renaissance des contrées et cela est confirmé par toutes les expériences depuis la fin des années 70 jusqu'à aujourd'hui, car juste après l'indépendance le pays connaissait un enseignement de qualité et fort moderne qui répondait aux besoins de son temps.
Nous avions une école qui produisait de la vraie élite, tout en sachant que le baccalauréat marocain d'antan rivalisait avec ceux des pays développés et avait de la valeur surtout qu'il était bien prisé au sein des universités européennes.
Malheureusement la qualité de notre système éducatif actuelle demeure malade et d'ailleurs il s'est vu dégradée au fil des années malgré les incessantes refontes qu a connues ce secteur.
il est nécessaire d'ouvrir un dialogue sociétal à l'échelle nationale et la réussite de celui-ci passe inévitablement par l'implication de toutes les parties prenantes de l'écosystème éducatif (société civile, entreprises citoyennes, Etat et collectivités territoriales et les académiciens..) en vue d'identifier la nature des défauts et les multiples maux qui endiguent son essor ainsi pour décortiquer les tenants et les aboutissants de leurs causes avec une certaine audace politique.
La lecture critique du cheminement des soi-disant réformes démarrées par les précédents gouvernements vainement que l'on qualifie comme un cautère sur une jambe de bois parce qu 'elles se sont soldées par des échecs successifs ceci dit qu'aucune réforme n'avait pu tenir la route jusqu'à présent, elles ont toutes été vouées au fiasco, et du coup il y a eu des répercussions néfastes sur la situation intérieure de notre pays, sa régression, son retard et les occasions manquées de progrès et de développement nous appelle tous et toutes à définir les responsabilités et instaurer le principe d'imputabilité et de reddition de compte.
Nul doute que la principale responsabilité est la responsabilité de l'État, ensuite il y a celle des gouvernements successifs qui ont traité la question de l'éducation avec une logique sécuritaire, de discipline et une logique d'équilibres financiers, ce qui a fait que ce secteur a resté toujours dans la traîne des classements des apprentissages au niveau mondial PISA et TIMSS.
L'esprit politique marocain n'a pas encore réalisé que l'éducation est le levier de développement des pays et également le pont pour réhabiliter le pays sur le chemin des nations qui rivalisent pour faire face aux défis de notre siècle surtout ceux inhérents à la problématique des dérèglements climatiques, la sécurité alimentaire et la souveraineté énergétique.....
Le manque d'une bonne pratique de gouvernance avec une absence totale de reddition de compte a fait en sorte d'engendrer un taux élevé d'analphabétisme et la propagation de l'ignorance, y compris l'ignorance institutionnalisée, qui se reflétait dans divers domaines économiques, sociaux et culturels.
C'est un processus de destruction qui a touché de plein fouet notre école publique et par ricochet, il a impacté négativement le rendement de notre université qui est devenue au fil des années telle une usine produisant des chômeurs et des étudiants sans esprit d'analyse et critique.
Donc d'une manière ou d'une autre ce système a contribué à l'accroissement de l'analphabétisme fonctionnel et de la médiocrité, par conséquent la société dans son ensemble connaît aujourd'hui une hémorragie profonde qui lui a fait perdre sa vitalité et son immunité de résistance, car on mesure le progrès et la force des nations par le degré d'alphabétisme et par l'éducation comme le cas chez un bon nombre de nations développées telles la Corée du Sud Singapour la Turquie....
Le phénomène de surnombre dans les classes, les carences dans les cadres pédagogiques et administratifs, le faible niveau d'instruction des élèves révélés par de nombreux rapports surtout le dernier rapport du conseil supérieur de l'éducation. Les résultats de ces rapports sont douloureux et choquants, en plus du problème de gouvernance que la Cour suprême des comptes avait pointé du doigt surtout en ce qui concerne les dysfonctionnements retrouvés dans le plan d'urgence qui a gaspillé à lui seul plus de 42 milliards de dirhams en vain.
Il ne fait aucun doute que ces éléments et d'autres représentent certains aspects de la crise dans laquelle se trouve le système éducatif qui ne fait que de nous renvoyer sur l'importance d'avoir la volonté politique chez les décideurs et la conviction que l'avenir du Maroc est associé à celui de l'éducation et demeurer incontestablement une priorité nationale au même titre que la question de l'intégrité territoriale de notre pays..
Le système d'éducation et de formation souffre de déséquilibres structurels, et ce secteur a fait l'objet d'une marginalisation malgré son rôle inéluctable dans le développement et la renaissance des contrées et cela est confirmé par toutes les expériences depuis la fin des années 70 jusqu'à aujourd'hui, car juste après l'indépendance le pays connaissait un enseignement de qualité et fort moderne qui répondait aux besoins de son temps.
Nous avions une école qui produisait de la vraie élite, tout en sachant que le baccalauréat marocain d'antan rivalisait avec ceux des pays développés et avait de la valeur surtout qu'il était bien prisé au sein des universités européennes.
Malheureusement la qualité de notre système éducatif actuelle demeure malade et d'ailleurs il s'est vu dégradée au fil des années malgré les incessantes refontes qu a connues ce secteur.
il est nécessaire d'ouvrir un dialogue sociétal à l'échelle nationale et la réussite de celui-ci passe inévitablement par l'implication de toutes les parties prenantes de l'écosystème éducatif (société civile, entreprises citoyennes, Etat et collectivités territoriales et les académiciens..) en vue d'identifier la nature des défauts et les multiples maux qui endiguent son essor ainsi pour décortiquer les tenants et les aboutissants de leurs causes avec une certaine audace politique.
La lecture critique du cheminement des soi-disant réformes démarrées par les précédents gouvernements vainement que l'on qualifie comme un cautère sur une jambe de bois parce qu 'elles se sont soldées par des échecs successifs ceci dit qu'aucune réforme n'avait pu tenir la route jusqu'à présent, elles ont toutes été vouées au fiasco, et du coup il y a eu des répercussions néfastes sur la situation intérieure de notre pays, sa régression, son retard et les occasions manquées de progrès et de développement nous appelle tous et toutes à définir les responsabilités et instaurer le principe d'imputabilité et de reddition de compte.
Nul doute que la principale responsabilité est la responsabilité de l'État, ensuite il y a celle des gouvernements successifs qui ont traité la question de l'éducation avec une logique sécuritaire, de discipline et une logique d'équilibres financiers, ce qui a fait que ce secteur a resté toujours dans la traîne des classements des apprentissages au niveau mondial PISA et TIMSS.
L'esprit politique marocain n'a pas encore réalisé que l'éducation est le levier de développement des pays et également le pont pour réhabiliter le pays sur le chemin des nations qui rivalisent pour faire face aux défis de notre siècle surtout ceux inhérents à la problématique des dérèglements climatiques, la sécurité alimentaire et la souveraineté énergétique.....
Le manque d'une bonne pratique de gouvernance avec une absence totale de reddition de compte a fait en sorte d'engendrer un taux élevé d'analphabétisme et la propagation de l'ignorance, y compris l'ignorance institutionnalisée, qui se reflétait dans divers domaines économiques, sociaux et culturels.
C'est un processus de destruction qui a touché de plein fouet notre école publique et par ricochet, il a impacté négativement le rendement de notre université qui est devenue au fil des années telle une usine produisant des chômeurs et des étudiants sans esprit d'analyse et critique.
Donc d'une manière ou d'une autre ce système a contribué à l'accroissement de l'analphabétisme fonctionnel et de la médiocrité, par conséquent la société dans son ensemble connaît aujourd'hui une hémorragie profonde qui lui a fait perdre sa vitalité et son immunité de résistance, car on mesure le progrès et la force des nations par le degré d'alphabétisme et par l'éducation comme le cas chez un bon nombre de nations développées telles la Corée du Sud Singapour la Turquie....
Le phénomène de surnombre dans les classes, les carences dans les cadres pédagogiques et administratifs, le faible niveau d'instruction des élèves révélés par de nombreux rapports surtout le dernier rapport du conseil supérieur de l'éducation. Les résultats de ces rapports sont douloureux et choquants, en plus du problème de gouvernance que la Cour suprême des comptes avait pointé du doigt surtout en ce qui concerne les dysfonctionnements retrouvés dans le plan d'urgence qui a gaspillé à lui seul plus de 42 milliards de dirhams en vain.
Il ne fait aucun doute que ces éléments et d'autres représentent certains aspects de la crise dans laquelle se trouve le système éducatif qui ne fait que de nous renvoyer sur l'importance d'avoir la volonté politique chez les décideurs et la conviction que l'avenir du Maroc est associé à celui de l'éducation et demeurer incontestablement une priorité nationale au même titre que la question de l'intégrité territoriale de notre pays..