Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Chaque mot me transperce, un poison intérieur,
Parler de vos parents m'inonde de rancœur.
Derrière un masque froid, je cache ma douleur,
Mais en moi la tempête attise ma frayeur.
Cinquante ans sont passés depuis que ma mère,
A quitté notre monde, m’abandonnant naguère.
Ce gouffre dans mon cœur jamais ne s’est comblé,
Sa présence me manque, et je reste troublé.
Quand ils parlent de leurs mères, d’un ton léger et doux,
Je souris, mais en moi tout s’éteint à genoux.
Mon père est parti, il y a quarante ans,
Le manque de ses mots me hante à chaque instant.
Fort et sage il fut, un modèle précieux,
Je n’ai plus son regard pour éclairer mes cieux.
Je me retiens de dire : "Moi, je les ai perdus",
Leur évocation m’épuise et me laisse nu.
Leurs récits d’affection sont pour moi une plaie,
À chaque souvenir, je me sens dépecé.
Ils parlent de trésors qu’ils ont sans le savoir,
Je suis seul avec l’ombre de ce long espoir.
J’ai traversé les ans sans eux, sans leurs repères,
Portant dans le silence la peine de mes pères.
Résilient malgré tout, je demeure debout,
Mais au fond, leur absence me brise, c’est un tout.
Chaque mot de parent ravive ma douleur,
Et je dois avancer, seul, sans leur chaleur.
Ma mère fut ce roc, mon père fut mon guide,
Sans eux, chaque chemin me paraît bien vide.
Mais c’est mon fardeau, ce silence assumé,
Je marche dans la vie, en pleurs et résigné.
Le demi-siècle s’étend sur mes pensées,
Et quarante années pèsent sur mes journées.
Quand vous parlez des votres, je garde mon cœur clos,
Mais en moi, la tempête ravive mes mots.
Parler de vos parents m'inonde de rancœur.
Derrière un masque froid, je cache ma douleur,
Mais en moi la tempête attise ma frayeur.
Cinquante ans sont passés depuis que ma mère,
A quitté notre monde, m’abandonnant naguère.
Ce gouffre dans mon cœur jamais ne s’est comblé,
Sa présence me manque, et je reste troublé.
Quand ils parlent de leurs mères, d’un ton léger et doux,
Je souris, mais en moi tout s’éteint à genoux.
Mon père est parti, il y a quarante ans,
Le manque de ses mots me hante à chaque instant.
Fort et sage il fut, un modèle précieux,
Je n’ai plus son regard pour éclairer mes cieux.
Je me retiens de dire : "Moi, je les ai perdus",
Leur évocation m’épuise et me laisse nu.
Leurs récits d’affection sont pour moi une plaie,
À chaque souvenir, je me sens dépecé.
Ils parlent de trésors qu’ils ont sans le savoir,
Je suis seul avec l’ombre de ce long espoir.
J’ai traversé les ans sans eux, sans leurs repères,
Portant dans le silence la peine de mes pères.
Résilient malgré tout, je demeure debout,
Mais au fond, leur absence me brise, c’est un tout.
Chaque mot de parent ravive ma douleur,
Et je dois avancer, seul, sans leur chaleur.
Ma mère fut ce roc, mon père fut mon guide,
Sans eux, chaque chemin me paraît bien vide.
Mais c’est mon fardeau, ce silence assumé,
Je marche dans la vie, en pleurs et résigné.
Le demi-siècle s’étend sur mes pensées,
Et quarante années pèsent sur mes journées.
Quand vous parlez des votres, je garde mon cœur clos,
Mais en moi, la tempête ravive mes mots.
Chaque fois que quelqu’un me parle de ses parents, que ce soit de sa mère ou de son père, c’est une onde de tristesse mêlée de colère qui me submerge.
Une émotion profonde que je tente de cacher derrière un masque de retenue. Mais à l’intérieur, c’est comme une tempête qui gronde, un tourbillon de souvenirs douloureux que je préfère garder enfouis. Il m’est parfois difficile de contenir cette envie de crier : “Moi, je les ai perdus, il y a des décennies.” Ces mots résonnent en moi à chaque évocation des parents d’autrui, comme une piqûre de rappel de mon propre deuil.
Cela fait 50 ans que ma mère est partie et 40 ans que je suis orphelin de mon père. Ces chiffres pèsent lourd sur mes épaules, et à chaque fois que quelqu’un parle de sa mère ou de son père, je me retrouve confronté à l’absence de mes propres parents. C’est une douleur que je tente de maîtriser, mais qui se réveille à chaque conversation, à chaque souvenir partagé par l’autre. Les autres ne savent pas la chance qu’ils ont d’avoir encore leurs parents dans leur vie, et moi, je me retiens de pleurer, de montrer cette peine enfouie qui ne me quitte jamais.
Quand quelqu’un parle de sa mère, je pense à la mienne, celle qui m’a quitté il y a un demi-siècle. C’était mon pilier, celle qui m’a guidé et protégé durant les premières années de ma vie. Depuis son départ, il y a ce vide immense que rien ni personne n’a pu combler. Je me retrouve à écouter les autres parler de leurs mères avec légèreté, et à l’intérieur, je crie en silence : “Moi, je l’ai perdue il y a cinquante ans.” Je fais semblant de sourire, de comprendre, mais au fond, chaque mot ravive cette plaie qui ne s’est jamais refermée.
Puis, quand la conversation tourne autour du père, c’est la même vague de tristesse qui m’envahit. Mon père, cet homme fort et sage, m’a quitté il y a quarante ans. Et chaque fois que quelqu’un me parle du sien, je ressens ce même pincement au cœur. Comment expliquer cette douleur qui refait surface, cette envie de dire : “Moi, je vis sans lui depuis quatre décennies.” Quarante ans sans son regard bienveillant, sans ses conseils. Il me manque terriblement, et pourtant, je dois affronter cette réalité, écouter les autres parler de leur père sans montrer cette peine qui me dévore.
Il est étrange de voir à quel point ces conversations peuvent être à la fois banales pour certains et si douloureuses pour moi. Chacun parle de ses parents comme si cela allait de soi, sans se rendre compte du trésor qu’ils possèdent encore. Moi, j’ai traversé ces 50 ans sans ma mère et ces 40 ans sans mon père avec une douleur silencieuse, une résilience que je ne savais pas avoir. Pourtant, à chaque mention de ces figures parentales, je suis ramené à ce que j’ai perdu. Mais je prends sur moi, je me dis que cette peine fait partie de moi, qu’elle m’a façonné.
Aujourd’hui, je vis avec leur absence, et chaque fois que quelqu’un me parle de ses parents, je garde le silence. C’est mon fardeau, mon chagrin, et je l’assume. Mais au fond de moi, je n’oublie jamais : cela fait un demi-siècle que ma mère est partie, et quatre décennies que mon père me manque.
Avec toutes mes excuses
Cela fait 50 ans que ma mère est partie et 40 ans que je suis orphelin de mon père. Ces chiffres pèsent lourd sur mes épaules, et à chaque fois que quelqu’un parle de sa mère ou de son père, je me retrouve confronté à l’absence de mes propres parents. C’est une douleur que je tente de maîtriser, mais qui se réveille à chaque conversation, à chaque souvenir partagé par l’autre. Les autres ne savent pas la chance qu’ils ont d’avoir encore leurs parents dans leur vie, et moi, je me retiens de pleurer, de montrer cette peine enfouie qui ne me quitte jamais.
Quand quelqu’un parle de sa mère, je pense à la mienne, celle qui m’a quitté il y a un demi-siècle. C’était mon pilier, celle qui m’a guidé et protégé durant les premières années de ma vie. Depuis son départ, il y a ce vide immense que rien ni personne n’a pu combler. Je me retrouve à écouter les autres parler de leurs mères avec légèreté, et à l’intérieur, je crie en silence : “Moi, je l’ai perdue il y a cinquante ans.” Je fais semblant de sourire, de comprendre, mais au fond, chaque mot ravive cette plaie qui ne s’est jamais refermée.
Puis, quand la conversation tourne autour du père, c’est la même vague de tristesse qui m’envahit. Mon père, cet homme fort et sage, m’a quitté il y a quarante ans. Et chaque fois que quelqu’un me parle du sien, je ressens ce même pincement au cœur. Comment expliquer cette douleur qui refait surface, cette envie de dire : “Moi, je vis sans lui depuis quatre décennies.” Quarante ans sans son regard bienveillant, sans ses conseils. Il me manque terriblement, et pourtant, je dois affronter cette réalité, écouter les autres parler de leur père sans montrer cette peine qui me dévore.
Il est étrange de voir à quel point ces conversations peuvent être à la fois banales pour certains et si douloureuses pour moi. Chacun parle de ses parents comme si cela allait de soi, sans se rendre compte du trésor qu’ils possèdent encore. Moi, j’ai traversé ces 50 ans sans ma mère et ces 40 ans sans mon père avec une douleur silencieuse, une résilience que je ne savais pas avoir. Pourtant, à chaque mention de ces figures parentales, je suis ramené à ce que j’ai perdu. Mais je prends sur moi, je me dis que cette peine fait partie de moi, qu’elle m’a façonné.
Aujourd’hui, je vis avec leur absence, et chaque fois que quelqu’un me parle de ses parents, je garde le silence. C’est mon fardeau, mon chagrin, et je l’assume. Mais au fond de moi, je n’oublie jamais : cela fait un demi-siècle que ma mère est partie, et quatre décennies que mon père me manque.
Avec toutes mes excuses