Le virus Sras-Cov2 est-il le fruit d’une mutation génétique naturelle ou est-ce le produit de manipulations, qui aurait accidentellement échappé du laboratoire chinois de Wuhan, dont le niveau de sécurité P3 ne correspondait pas à la réalité ?
Ce qui était, il y a juste quelques temps, considéré comme une théorie du complot, propagée par des farfelus ignorants et dénoncé en tant que telle, devient soudainement plausible.
Le Dr Fauçi, qui rejetait catégoriquement la thèse du coronavirus, cultivé en laboratoire à Wuhan, qui serait sorti faire un tour au marché de la ville, admet, désormais, qu’une telle possibilité n’est pas exclue.
En fait, il nie totalement que l’on puisse tirer cette conclusion de ses mails publiés, mais garderait l’esprit ‘ouvert’ envers la thèse de la fuite du virus du laboratoire d’immunologie de Wuhan.
Ce qui était, il y a juste quelques temps, considéré comme une théorie du complot, propagée par des farfelus ignorants et dénoncé en tant que telle, devient soudainement plausible.
Le Dr Fauçi, qui rejetait catégoriquement la thèse du coronavirus, cultivé en laboratoire à Wuhan, qui serait sorti faire un tour au marché de la ville, admet, désormais, qu’une telle possibilité n’est pas exclue.
En fait, il nie totalement que l’on puisse tirer cette conclusion de ses mails publiés, mais garderait l’esprit ‘ouvert’ envers la thèse de la fuite du virus du laboratoire d’immunologie de Wuhan.
'Madame Chauve-souris'
C’est le journaliste scientifique Nicholas Wade, anciennement au New York Times et qui publie actuellement dans des revues prestigieuses, telle que ‘Nature’ et ‘Science’, qui a fait passer la théorie de la fuite du Covid du laboratoire de Wuhan du complotisme déplorable au doute légitime, dans un article publié début mai, qui a fait sensation.
Le Dr Shi Zhengli, virologue chinoise et directrice de laboratoire à l’Institut de Wuhan, a totalement rejeté, dans un récent entretien accordé au New York Times, la thèse de la fuite du laboratoire.
Le problème est que cette scientifique chinoise, surnommée ‘Bat Lady’ (Madame chauve-souris), travaille sur le virus Sras depuis déjà quelques années.
Car ce qui a de plus intéressant à retenir de l’article de Nicholas Wade est le fait que cette virologue chinoise a travaillé avec un spécialiste américain des coronavirus, le Dr Ralph Baric.
Le Dr Shi Zhengli, virologue chinoise et directrice de laboratoire à l’Institut de Wuhan, a totalement rejeté, dans un récent entretien accordé au New York Times, la thèse de la fuite du laboratoire.
Le problème est que cette scientifique chinoise, surnommée ‘Bat Lady’ (Madame chauve-souris), travaille sur le virus Sras depuis déjà quelques années.
Car ce qui a de plus intéressant à retenir de l’article de Nicholas Wade est le fait que cette virologue chinoise a travaillé avec un spécialiste américain des coronavirus, le Dr Ralph Baric.
Gain de fonction
Ensemble, ces deux éminents virologues ont crée, en novembre 2015, une ‘chimère’, c'est-à-dire un virus dont le génome est composé de ceux de deux virus distincts, celui du Sras-Cov1, qui avait provoqué une épidémie en 2002-2004, et celui d’une chauve-souris.
Ces deux apprentis sorciers se sont amusés à ce qui est pudiquement appelé ‘gain de fonction’, c’est à dire rendre un virus plus virulent, et testé leur virus ainsi ‘fabriqué’ sur des souris ‘humanisées’ (disposant de poumons ‘humains’) !
D’autres sources, considérées comme complotistes, avaient souligné que le CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies) américain avait déposé une demande de brevet sur le Sars-Cov, en 2004, obtenu en 2007.
Quand les recherches sur le ‘gain de fonction’ ont été interdites aux Etats-Unis, ‘Bat Lady’ les a poursuivis en Chine, dans son laboratoire de Wuhan.
Ces deux apprentis sorciers se sont amusés à ce qui est pudiquement appelé ‘gain de fonction’, c’est à dire rendre un virus plus virulent, et testé leur virus ainsi ‘fabriqué’ sur des souris ‘humanisées’ (disposant de poumons ‘humains’) !
D’autres sources, considérées comme complotistes, avaient souligné que le CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies) américain avait déposé une demande de brevet sur le Sars-Cov, en 2004, obtenu en 2007.
Quand les recherches sur le ‘gain de fonction’ ont été interdites aux Etats-Unis, ‘Bat Lady’ les a poursuivis en Chine, dans son laboratoire de Wuhan.
La piste de l'argent
Le plus croustillant dans cette histoire est que les travaux de recherche de ‘Bat Lady’ ont été financés par l’Institut américain des allergies et maladies infectieuses, celui là même que dirige le Dr Fauçi depuis 1984 !
L’argent est passé par l’EcoHealth Alliance, dirigée par le Dr Peter Daszak, une Ong qui a bénéficié de quelques 39 millions de dollars du Pentagone !
Ces faits, même si avérés, ne signifient pas pour autant que le Sras-Cov2 a bel et bien ‘fuité’ de l’Institut de Wuhan, et il se pourrait fort bien que ce faisceaux d’indices, suscitant la suspicion mais non-concluants, aient été instrumentalisés dans la guerre froide que mènent les Etats-Unis contre la Chine.
Il est à rappeler que l’ex-président Donald Trump avait appelé à poursuivre la Chine en justice, sur la base de l’accusation de la fuite du Srars-Cov2 du laboratoire de Wuhan, et lui réclamer 10 milliards de dollars à titre d’indemnités.
L’argent est passé par l’EcoHealth Alliance, dirigée par le Dr Peter Daszak, une Ong qui a bénéficié de quelques 39 millions de dollars du Pentagone !
Ces faits, même si avérés, ne signifient pas pour autant que le Sras-Cov2 a bel et bien ‘fuité’ de l’Institut de Wuhan, et il se pourrait fort bien que ce faisceaux d’indices, suscitant la suspicion mais non-concluants, aient été instrumentalisés dans la guerre froide que mènent les Etats-Unis contre la Chine.
Il est à rappeler que l’ex-président Donald Trump avait appelé à poursuivre la Chine en justice, sur la base de l’accusation de la fuite du Srars-Cov2 du laboratoire de Wuhan, et lui réclamer 10 milliards de dollars à titre d’indemnités.
Arrières-pensées géopolitiques
L’administration Joe Biden a continué sur la même ligne de pression sur Pékin, la Chine étant considérée comme la principale menace à l’hégémonie mondiale des Etats-Unis.
Quoi qu’il en soit, il semble évident que des scientifiques se prennent pour Dieu et jouent avec la vie des gens sans le moindre obstacle moral.
Que ces scientifiques soient américains, chinois, ou tous ensemble, c’est du pareil au même pour le commun des mortels du village planétaire.
La foi en la science ne va pas sortir grandie de cette pandémie.
Quoi qu’il en soit, il semble évident que des scientifiques se prennent pour Dieu et jouent avec la vie des gens sans le moindre obstacle moral.
Que ces scientifiques soient américains, chinois, ou tous ensemble, c’est du pareil au même pour le commun des mortels du village planétaire.
La foi en la science ne va pas sortir grandie de cette pandémie.