Oh que oui et des milliards de fois oui, n’en déplaise …


Britney Spears annonce avoir fait une fausse couche… un fait divers, sans nul doute, qui ne devrait même pas être mentionné, mais que certains tiennent à porter au-devant de la scène médiatique pour en faire presque un drame planétaire ; Kim Kardashian change de maillot de bain, ou se fait photographier en sa toute dernière tenue, presque rien sur le corps, et c’est des millions qui expriment leurs « likes » ; nombreux de plus en plus sont les exemples qui nous interpellent et nous prouvent quotidiennement que le trivial, le sans sens, le sans importance aucune, voire le ridicule; ne tue plus et depuis longtemps, bien au contraire il paie en monnaie sonnante et trébuchante…



Par Dr. Abdelilah Kadili

Parler de choses sérieuses et déterminantes, du réchauffement climatique qui risquerait de mettre fin à notre vie sur terre, de la guerre Russo – Ukrainienne, qui elle, est en train de transformer la face de l’Europe et pourquoi pas celle du monde contribuant progressivement à la confirmation d’un leadership planétaire chinois, et à l’émergence d’une nouvelle monnaie de référence, le Yuan pour ne pas le citer ; de la pauvreté en Asie ; de la corruption et de la famine en Afrique, de ces « failed states » ; ou de tout autre sujet « sérieux » dérange, gêne souvent même ; n’est pas ce qui fait hésiter les médias car cela ne fait pas lire et donc n’a que peu, voire pas de rapport en revenus nécessaires et vitaux pour leurs trésoreries et donc pour leur survie.

Le savoir paraître évinçant pour certains savoir et savoir être, attirés par la dynamique et les stratégies mercantiles des réseaux sociaux sous tendues par les analyses prédictives (Predictive Analytics) des comportements des internautes, et encouragés par des expériences aux retombées pécuniaires alléchantes,  certains estiment n’avoir plus besoin de diplômes, plus besoin d’user leurs fonds de culottes sur les bancs de l’école, et quelle école se plaisent – ils à répéter fièrement; plus besoin de passer des concours d’accès aux grandes écoles, de poursuivre des études universitaires et d’en avoir les diplômes, pour se déclarer influenceurs : enregistrer des vidéos et le tour est joué, pour se trouver récoltant des « likes » de celles et ceux – là même qui n’arrêtent pas de se plaindre que rien ne va,  à commencer par la santé, l’éducation, l’emploi et la liste est longue ... 

Vous ne me croyez pas, postez alors sur n’importe quel réseau social quelque chose qui a trait au devenir de notre école, de l’éducation dans notre pays et même ailleurs, aux efforts fournis par bon nombre d’institutions publiques et d’organisations de la société civile, à leur travail acharné pour contribuer à son amélioration, voir à sa transformation ; à la consécration par la feuille de route du nouveau modèle de développement du rôle central de l’enseignant dans le dispositif scolaire; à l’avenir de notre jeunesse, à sa formation, à sa contribution au développement économique et social de notre pays ; et vous verrez combien de ces soi-disant « likes » vous allez recevoir. Moralité, on est presque amenés, voire souvent tentés de se demander si le sérieux a encore sa place parmi nous ; si soulever les véritables problématiques en toute conscience et responsabilité ; si entreprendre pour le pays de manière volontaire, citoyenne, désintéressée et engagée a encore un sens !!!

Oh que oui et des milliards de fois oui, n’en déplaise…

Disons le haut et fort, les résultats de nos efforts ne se mesurent et ne se mesureront jamais par les « likes », ou par le nombre d’abonnés sur nos pages sur les réseaux sociaux ; ni par le nombre de visiteurs de notre site web que nous avons créé et développé, que nous actualisons de façon régulière et que nous alimentons inlassablement pour informer et pour communiquer sur nos programmes et sur leur mise en œuvre sur le terrain.

Nos efforts continus et leurs résultats se mesurent, et se mesureront toujours à la capacité que nous avons développé pour donner naissance, développer et étendre à l’intérieur de notre pays et au-delà de ses frontières une dynamique collaborative, participative, partenariale et transformatrice de l’éducation déclarée par SM le Roi Deuxième Priorité Nationale après l’Intégrité Territoriale ; ils se mesurent aux centaines de milliers d’apprenants qui souscrivent à ces programmes et en bénéficient de manière volontaire et bénévole ; aux milliers d’enseignants dont nous avons et continuons à assurer la formation et la certification sur nos Plateformes pour qu’à leur tour ils en assurent l’utilisation pour l’encadrement, l’orientation, l’interaction avec les apprenants et la contribution au renforcement de leurs compétences ; nos efforts et leur impacts se mesurent aux retombées de nos multiples caravanes réelles et virtuelles qui nous permettent de rencontrer  administrations pédagogiques, élèves, enseignants, représentants des autorités locales, des corps élus, des parents d’élèves et de la société civile ; ils se mesurent, si besoin en était, au nombre de plus en plus important des partenaires qui nous font confiance, aussi bien à l’intérieur du Maroc qu’à l’international et notamment sur notre continent ; à la Communauté Tamkine qui ne cesse de grandir.

C’est avec toutes et tous que nous sommes engagés et déterminés à continuer notre action participative, collaborative, partenariale, active et agissante pour l’amélioration qualitative de l’éducation dans notre pays de par le monde et particulièrement sur notre continent. C’est avec toutes et tous que nous continuerons à développer l'Équation Tamkine pour l’Amélioration Qualitative de l'Éducation, à développer programmes, solutions numériques et actions sur le terrain pour en améliorer la performance de chacune de ses variables contribuant à l’amélioration de l’ensemble.

Rédigé par Docteur Abdelilah Kadili, Président de La Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons


Jeudi 19 Mai 2022

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