Ô Grand Capital Travaille mieux


Ces mots, cette prose, et ces vers, murmures d’âmes,
Que le Grand Capital n’entend, ni ne réclame,
Des voix s’élèvent, mais le silence persiste,
Dans l’écho des usines, l'espoir subsiste.

Ces mots, cette prose, et ces vers, cris des oubliés,
Dans les rues, dans les cœurs, leurs rêves bousculés,
Quand le profit assourdit les chants de l’humain,
Le Travail persiste pour exister, tenir demain.



Par Adnane Benchakroun

Dans un monde en mouvance, cherchant la productivité,
Les entreprises visent à croître en compétitivité.
Mais ce zèle effréné pour augmenter les rendements,
Souvent fait fi des droits et du bien-être des gens.

La productivité, clé de la compétitivité,
Améliore les procédés, réduit les coûts, la qualité,
Permet de survivre dans ce marché mondialisé,
Par la technologie, l'automatisation, la clarté.

Mais cette quête aveugle aux conséquences funestes,
Met les travailleurs sous une pression céleste.
Le stress, le burn-out, la déshumanisation,
Ternissent les éclats de cette optimisation.

Le contrat social, tel un phare dans la nuit,
Propose une vision où l'humain est épanoui.
Des conditions décentes, des droits respectés,
Pour que la productivité ne soit pas iniquité.

Impliquer les employés dans l'innovation,
Recueillir leurs idées pour une meilleure relation,
Renforce l'engagement, la motivation accrue,
Une approche participative où chacun est reconnu.

Former les employés, un investissement sage,
Pour qu'ils s'adaptent aux technologies d'usage.
La formation continue, un levier de satisfaction,
Valorise les talents et leur évolution.

L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle,
Horaires flexibles, télétravail, sont essentiels.
Réduire le stress pour une productivité durable,
Des employés heureux, plus fidèles et valables.

Intégrer la responsabilité sociale en stratégie,
Prendre en compte les impacts humains et écologiques.
Une entreprise éthique attire les talents,
Des consommateurs conscients, des gains éclatants.

À l'aube d'un nouveau code du travail marocain,
Vers un contrat social où productivité et bien,
Ne sont plus antagonistes, mais complémentaires,
Pour une prospérité juste et solidaire.

La conciliation repose sur l'humanité,
Les entreprises doivent en leur sein intégrer,
Que leur succès durable dépend de l'équité,
Et du bien-être de ceux qui les font vibrer.

Bâtir un futur où le contrat social éclaire,
Les voies d'une prospérité juste et solidaire.
Un modèle où l'entreprise et l'employé,
Main dans la main, créent un monde respecté.

Pour une vision équilibrée, en capital et travail,
Que l'harmonie soit le maître-mot, le vent naval,
Qui pousse nos entreprises vers des rivages cléments,
Où productivité et humanité sont les éléments.

​Ce poème en chanson, évoque la lutte et la résistance des travailleurs face à l'indifférence du Grand Capital.

Les mots, la prose et les vers représentent les voix des âmes oubliées, des travailleurs dont les rêves sont bousculés par la quête incessante de profit. Malgré le silence et l'ignorance du système capitaliste, l'espoir et la persévérance des ouvriers demeurent, trouvant écho dans les usines et les rues. Le poème souligne l'importance de la persistance et de l'existence du travail face aux défis économiques et sociaux.



Mardi 18 Juin 2024

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