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L'empreinte écologique de la batterie, un lourd fardeau :
Selon les autorités européennes, il n'y aura plus que des voitures électriques sur nos routes d'ici 2035. Mais qu'en est-il réellement de l'impact environnemental de ces véhicules ?
L'étude d'Energia, la fédération belge de l'industrie pétrolière, met un sacré coup de frein à l'enthousiasme ambiant. En effet, si l'on prend en compte l'ensemble du cycle de vie d'une voiture, de sa fabrication à son recyclage, en passant par sa consommation d'énergie, les résultats ne sont pas aussi idylliques qu'on l'imagine.
L'outil comparatif Carsco2comparator.eu, développé par Energia, montre que pour une voiture électrique avec une batterie de 60 kWh, il faut parcourir au moins 60 000 km avant qu'elle ne devienne plus écologique qu'un moteur diesel classique.
Et si on envisageait d'autres solutions ? D'après l'étude, une voiture diesel alimentée par du HVO (un biocarburant de seconde génération) émettrait 34% de CO2 en moins qu'une voiture électrique.
Mieux encore, les e-fuels, des carburants synthétiques produits à partir d'hydrogène avec captage de CO2 à la source, afficheraient un bilan carbone neutre !
Energia plaide donc pour une approche plus nuancée de la transition énergétique. Plutôt que de diaboliser les moteurs thermiques, il faudrait se concentrer sur le développement de carburants durables comme le HVO et les e-fuels.
Cela permettrait aux millions de véhicules thermiques déjà en circulation de contribuer eux aussi à la décarbonation des transports, sans attendre l'arrivée hypothétique d'un parc automobile 100% électrique.
L'étude d'Energia, la fédération belge de l'industrie pétrolière, met un sacré coup de frein à l'enthousiasme ambiant. En effet, si l'on prend en compte l'ensemble du cycle de vie d'une voiture, de sa fabrication à son recyclage, en passant par sa consommation d'énergie, les résultats ne sont pas aussi idylliques qu'on l'imagine.
L'outil comparatif Carsco2comparator.eu, développé par Energia, montre que pour une voiture électrique avec une batterie de 60 kWh, il faut parcourir au moins 60 000 km avant qu'elle ne devienne plus écologique qu'un moteur diesel classique.
Et si on envisageait d'autres solutions ? D'après l'étude, une voiture diesel alimentée par du HVO (un biocarburant de seconde génération) émettrait 34% de CO2 en moins qu'une voiture électrique.
Mieux encore, les e-fuels, des carburants synthétiques produits à partir d'hydrogène avec captage de CO2 à la source, afficheraient un bilan carbone neutre !
Energia plaide donc pour une approche plus nuancée de la transition énergétique. Plutôt que de diaboliser les moteurs thermiques, il faudrait se concentrer sur le développement de carburants durables comme le HVO et les e-fuels.
Cela permettrait aux millions de véhicules thermiques déjà en circulation de contribuer eux aussi à la décarbonation des transports, sans attendre l'arrivée hypothétique d'un parc automobile 100% électrique.
Le message d'Energia est clair : la voiture électrique n'est pas la panacée. D'autres solutions existent et il est urgent que les autorités les prennent en compte pour une transition énergétique "efficace, accélérée, abordable et socialement acceptable".