À partir de la rentrée prochaine, le cycle doctoral sera enrichi de nouvelles unités axées notamment sur l’anglais et l’intelligence artificielle, selon un article paru dans le journal Al Akhbar.
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a pris une décision visant à élargir les critères d’admission au doctorat en y incluant des critères scientifiques et pédagogiques spécifiques. Cette décision, émanant du département dirigé par Abdellatif Miraoui, stipule que les candidats seront désormais sélectionnés sur la base de leur excellence académique.
Les candidats admis au cycle doctoral se verront attribuer une indemnisation mensuelle en échange de missions d’encadrement pédagogique au sein des facultés du pays. Cette mesure vise à permettre aux nouveaux doctorants de se consacrer entièrement à la préparation de leur thèse.
La nouvelle décision ministérielle établit une période de formation en doctorat limitée à trois ans, avec possibilité de prolongation pouvant aller jusqu’à trois ans supplémentaires, conformément aux exigences pédagogiques. Les nouveaux critères établis par le ministère de l’Enseignement supérieur entreront en vigueur dès la prochaine rentrée universitaire.
Dans le cadre de ce cycle doctoral, chaque unité sera consacrée à environ 40 à 50 heures de formation. De nouvelles unités verront le jour, telles que celle dédiée aux langues et à la digitalisation. Cette unité se composera de trois sous-unités : une première axée sur l’anglais, une deuxième sur la langue utilisée dans la thèse de doctorat et une troisième exclusivement dédiée à la digitalisation.
Par ailleurs, une autre unité sera mise en place, offrant une formation dans un domaine différent de celui de la thèse préparée. En outre, des initiations à l’intelligence artificielle, à la propriété intellectuelle et à l’innovation pédagogique sont prévues dès la prochaine rentrée. Ces nouveautés s’ajouteront à l’unité principale consacrée à la soutenance de la thèse doctorale à la fin du cycle.