Par Majd El Atouabi
En l’absence totale d’indicateurs sur la teneur de ce rapport que l’on imagine consistant au vu du travail pointilleux et colossal abattu par la CSMD, une année durant, l’on ne peut que se pencher sur le cheminement de son élaboration.
Rappelons à ce propos que le lancement de la CSMD avait été fait en 2019 dans la foulée d’un remaniement ministériel décidé au bout de plusieurs mois de crise sociale, politique et économique où le Maroc semblait au point mort.
A peine lancée, cette instance collégiale qui fleurait bon l’optimisme et la méritocratie, suscitant un espoir sincère de relance et de renouveau parmi les marocains, se retrouvera confrontée à l’épreuve du Covid qui s’est abattu sur le monde sans crier gare.
Mais là où ce virus était partout perçu comme une malédiction, il s’avérera être une bénédiction pour la CSMD.
Crise historique, globale et protéiforme, la pandémie du Covid a en effet mis le Maroc en situation réelle de «crash test».
Pour la CSMD, cette crise tient lieu donc de révélateur de tous les maux structurels, même les plus insoupçonnables, dont souffre notre pays : santé, éducation, justice, économie, emploi… etc. En plus du pire, cette crise a également révélé le meilleur : réactivité, résilience, discipline, patriotisme, capacité d’organisation… etc.
Ce magma d’indicateurs, bons et mauvais, la CSMD en aura certainement profité comme d’un accélérateur de réflexion pour tirer tous les enseignements qui s’imposent et fixer le curseur des ambitions du futur modèle de développement, exactement là où il faut.
En attendant la réalisation de ces ambitions et avant même la présentation du rapport de la CSMD, la refonte de l’environnement institutionnel national pour le rendre favorable au déploiement du nouveau modèle de développement a déjà commencé avec les récentes réorganisations d’instances stratégiques comme la cour des comptes, le conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le conseil de la concurrence, le parquet et la cour de cassation, sans oublier le réaménagement des lois électorales, la régionalisation avancée et l’institution du fonds souverain Mohammed VI pour l’investissement, ainsi que l’agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat.
Au final, ce fameux nouveau modèle de développement, nous y sommes déjà... ou presque.
Par Majd Al Atouabi
Rappelons à ce propos que le lancement de la CSMD avait été fait en 2019 dans la foulée d’un remaniement ministériel décidé au bout de plusieurs mois de crise sociale, politique et économique où le Maroc semblait au point mort.
A peine lancée, cette instance collégiale qui fleurait bon l’optimisme et la méritocratie, suscitant un espoir sincère de relance et de renouveau parmi les marocains, se retrouvera confrontée à l’épreuve du Covid qui s’est abattu sur le monde sans crier gare.
Mais là où ce virus était partout perçu comme une malédiction, il s’avérera être une bénédiction pour la CSMD.
Crise historique, globale et protéiforme, la pandémie du Covid a en effet mis le Maroc en situation réelle de «crash test».
Pour la CSMD, cette crise tient lieu donc de révélateur de tous les maux structurels, même les plus insoupçonnables, dont souffre notre pays : santé, éducation, justice, économie, emploi… etc. En plus du pire, cette crise a également révélé le meilleur : réactivité, résilience, discipline, patriotisme, capacité d’organisation… etc.
Ce magma d’indicateurs, bons et mauvais, la CSMD en aura certainement profité comme d’un accélérateur de réflexion pour tirer tous les enseignements qui s’imposent et fixer le curseur des ambitions du futur modèle de développement, exactement là où il faut.
En attendant la réalisation de ces ambitions et avant même la présentation du rapport de la CSMD, la refonte de l’environnement institutionnel national pour le rendre favorable au déploiement du nouveau modèle de développement a déjà commencé avec les récentes réorganisations d’instances stratégiques comme la cour des comptes, le conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le conseil de la concurrence, le parquet et la cour de cassation, sans oublier le réaménagement des lois électorales, la régionalisation avancée et l’institution du fonds souverain Mohammed VI pour l’investissement, ainsi que l’agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat.
Au final, ce fameux nouveau modèle de développement, nous y sommes déjà... ou presque.
Par Majd Al Atouabi