A lire ou à écouter en podcast :
Nos routes variolées ! .mp3 (3.4 Mo)
Nos routes en déroute, crevées à volonté, parsemées de pustules, crâneuses, dégoulinantes de sillons à vous soulever l’œil, truffées, en veux-tu, prends-en ! de ces abcès voraces, à la rondeur poly-forme, qui ose… le temps que ça foire : Ostentatoire.
Une longueur minée, piégée de bonds et rebonds, à vous fiche votre véhicule, ou ce qui en reste, en cet air putride, glauque, pire en matière que cette littérature nauséeuse, qui s’est immiscée, forte de son verbe dopé d’une niac au menu du jour, dans ces interstices mauvais gout.
Une littérature sur les bords, tisseuse de ce préambule repoussant. Sérieux à part ! c’est à se demander, à part soi, sous quelle houlette, sous quelle œuvre analgésique, maitresse, nous accoutumons, piégeons ? notre œil pendu à cette suspension fébrile, la nôtre, qui nous porte, et nos jurons à nous repeindre en piètre temps cette genèse du monde, et ce blabla qui fait de ces jours que vous croyiez votre, et que vient déchiqueter une crevasse difforme, accolée de cette onomatopée de mise, que je peine, ici, à bricoler, en bouchée, pour un appétit simplet.
celui d’une pauvre oreille assommée par tout l’alambiqué de cette affaire à trous. L’on est porté, et notre dépit conjugué à la carcasse titubante de notre véhicule, à pratiquer des slaloms, pour les plus soigneux, à donner de notre joug dans ces trous à vous avaler et vos imprécations qui tonnent par-delà les têtes de nos responsables.
Des imprécations fluides, à la construction banale, abjecte et décrépie et qui, pour répondre au dicton, de tous connu, de surplus marocain, ne rentrent d’une oreille que pour sortir de l’autre
Une longueur minée, piégée de bonds et rebonds, à vous fiche votre véhicule, ou ce qui en reste, en cet air putride, glauque, pire en matière que cette littérature nauséeuse, qui s’est immiscée, forte de son verbe dopé d’une niac au menu du jour, dans ces interstices mauvais gout.
Une littérature sur les bords, tisseuse de ce préambule repoussant. Sérieux à part ! c’est à se demander, à part soi, sous quelle houlette, sous quelle œuvre analgésique, maitresse, nous accoutumons, piégeons ? notre œil pendu à cette suspension fébrile, la nôtre, qui nous porte, et nos jurons à nous repeindre en piètre temps cette genèse du monde, et ce blabla qui fait de ces jours que vous croyiez votre, et que vient déchiqueter une crevasse difforme, accolée de cette onomatopée de mise, que je peine, ici, à bricoler, en bouchée, pour un appétit simplet.
celui d’une pauvre oreille assommée par tout l’alambiqué de cette affaire à trous. L’on est porté, et notre dépit conjugué à la carcasse titubante de notre véhicule, à pratiquer des slaloms, pour les plus soigneux, à donner de notre joug dans ces trous à vous avaler et vos imprécations qui tonnent par-delà les têtes de nos responsables.
Des imprécations fluides, à la construction banale, abjecte et décrépie et qui, pour répondre au dicton, de tous connu, de surplus marocain, ne rentrent d’une oreille que pour sortir de l’autre
L’habitude, de nature pécheresse, mauvaise, indélicate, s’insinue, sournoise, dans notre quotidien, petit, et grand, pour flouter, passer sous radar de ces trous vaillants, qui mettent leur honneur, à peser sur la balance de vos contestations.
Contenir ce cri de cœur, mêlé des voix échancrées d’une bonne masse citoyenne à vous renverser le cours des êtres et des choses, relève de la torture la mieux écrite.
À tendre l’oreille, lasse, allongée et plaintive, sur un reste de vacarme, nous relevons de ces nerfs fragiles, à bout de toute chose, qui vous disent : Au Maroc, mieux vaut tourner son dos, et le reste de sa verticalité, à l’idée d’acquérir un bolide digne de ce nom.
Que le trou ne vaut pas l’essentiel, que c’est perte de tête, qu’un tas de ferraille fait l’affaire, que ces trous vous survivront, qu’en gros, ils vous ressemblent, que, pareil, vous dérangez le chemin de la raison.
Hicham Aboumerrouane
Contenir ce cri de cœur, mêlé des voix échancrées d’une bonne masse citoyenne à vous renverser le cours des êtres et des choses, relève de la torture la mieux écrite.
À tendre l’oreille, lasse, allongée et plaintive, sur un reste de vacarme, nous relevons de ces nerfs fragiles, à bout de toute chose, qui vous disent : Au Maroc, mieux vaut tourner son dos, et le reste de sa verticalité, à l’idée d’acquérir un bolide digne de ce nom.
Que le trou ne vaut pas l’essentiel, que c’est perte de tête, qu’un tas de ferraille fait l’affaire, que ces trous vous survivront, qu’en gros, ils vous ressemblent, que, pareil, vous dérangez le chemin de la raison.
Hicham Aboumerrouane