Nos élèves sont devancés par tous les pays du Maghreb, pour ce qui est des mathématiques, et des sciences, c’est la catastrophe.
Mais, en y pensant, il y a des questions à se poser :
Autant de questions qui nous interpellent, en tant que citoyens marocains, sachant que ce sont ces matières qui développent le cerveau. D’autant plus que, au niveau international, la France, les Etats Unis et d’autres pays européens s’arrachent nos lauréats(après le bac), surtout en Mathématiques et en Informatique.
Au niveau du supérieur, nos étudiants brillent
Si l’on regarde l’historique des olympiades en maths, rien qu’en 2019, six lycéens marocains (en 1ère année baccalauréat et en terminale sciences maths) ont décroché la médaille d’or des Olympiades africaines de mathématiques 2019, lors de la 27e édition, organisée du 31 mars au 7 avril à Cape Town.
En cherchant au niveau des écoles et universités françaises, rien que la France, elle a accueilli 41.729 étudiants en 2018, soit 23% de plus sur cinq ans.
Fuite des cerveaux
Ne parle-t-on pas de fuite de cerveaux marocains qui devient inquiétante ? Surtout pour ce qui est des ingénieurs, qui ne sont autres que des scientifiques et matheux.
Ils sont 600 ingénieurs par an (selon le journal Le Monde de Février 2020)à aller travailler en France dans de grandes entreprises, cabinets et bureaux d’étude de renommée internationale. Ce sont des lauréats des grandes écoles marocaines, qui, sacrifiés dans notre pays, trouvent le bel avenir outre-Atlantique.
De 7000dhs par mois, ces brillants sujets touchent en France dans les 44 000 euros par an. Ces jeunes font carrière en intelligence artificielle, en ingénierie numérique, en ingénierie informatique…
Tous ces couronnements au niveau international font qu’on ne peut, dans tous les cas, au niveau du Maroc, se baser sur l’enseignement primaire ou collégial pour juger les élèves et parler de nullards ? Sachant qu’à leur âge, commence l’adolescence, une phase de développement plutôt délicate, connue pour ses transformations physiques, psychologiques et émotionnelles.
Bouteina BENNANI / Arrissala / L'ODJ
Mais, en y pensant, il y a des questions à se poser :
Comment s’est déroulée cette évaluation et même l’enquête ?
De quels élèves parle-t-on ? De l’enseignement public ou privé ?
Les sujets ou exercices traités font-ils partie de nos programmes scolaires ?
Sur quels critères les a-t-on choisis ? Qu’est ce qu’ils veulent dire par l’évaluation du rendement scolaire ?
Dans quelles conditions ont-ils passé ces examens ou concours ?...
Autant de questions qui nous interpellent, en tant que citoyens marocains, sachant que ce sont ces matières qui développent le cerveau. D’autant plus que, au niveau international, la France, les Etats Unis et d’autres pays européens s’arrachent nos lauréats(après le bac), surtout en Mathématiques et en Informatique.
Au niveau du supérieur, nos étudiants brillent
Si l’on regarde l’historique des olympiades en maths, rien qu’en 2019, six lycéens marocains (en 1ère année baccalauréat et en terminale sciences maths) ont décroché la médaille d’or des Olympiades africaines de mathématiques 2019, lors de la 27e édition, organisée du 31 mars au 7 avril à Cape Town.
En cherchant au niveau des écoles et universités françaises, rien que la France, elle a accueilli 41.729 étudiants en 2018, soit 23% de plus sur cinq ans.
Fuite des cerveaux
Ne parle-t-on pas de fuite de cerveaux marocains qui devient inquiétante ? Surtout pour ce qui est des ingénieurs, qui ne sont autres que des scientifiques et matheux.
Ils sont 600 ingénieurs par an (selon le journal Le Monde de Février 2020)à aller travailler en France dans de grandes entreprises, cabinets et bureaux d’étude de renommée internationale. Ce sont des lauréats des grandes écoles marocaines, qui, sacrifiés dans notre pays, trouvent le bel avenir outre-Atlantique.
De 7000dhs par mois, ces brillants sujets touchent en France dans les 44 000 euros par an. Ces jeunes font carrière en intelligence artificielle, en ingénierie numérique, en ingénierie informatique…
Tous ces couronnements au niveau international font qu’on ne peut, dans tous les cas, au niveau du Maroc, se baser sur l’enseignement primaire ou collégial pour juger les élèves et parler de nullards ? Sachant qu’à leur âge, commence l’adolescence, une phase de développement plutôt délicate, connue pour ses transformations physiques, psychologiques et émotionnelles.
Bouteina BENNANI / Arrissala / L'ODJ