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Le Parti de la Justice et du Développement (PJD), ancien grand parti du paysage politique marocain, fait face à une nouvelle série de départs. Des membres influents ont quitté le parti pour rejoindre d'autres formations politiques, suscitant des accusations de "nomadisme politique" — un phénomène où des élus changent de parti pour conserver leur siège ou obtenir des avantages politiques.
Le nomadisme politique au Maroc met en lumière des dysfonctionnements dans le système partisan et une faible fidélité idéologique parmi les élus. Ce phénomène affaiblit la crédibilité des partis et, par extension, la confiance des électeurs dans le processus démocratique. Le PJD, autrefois porteur d'espoir pour de nombreux citoyens, voit son influence diminuer, notamment après sa débâcle électorale en 2021. À plus grande échelle, cette pratique questionne la stabilité du système parlementaire marocain.
Le nomadisme politique n’est pas un phénomène unique au Maroc. En France, des élus ont également quitté leurs partis pour rejoindre d'autres formations après des désaccords politiques ou par opportunisme électoral. Dans d'autres pays, comme l'Italie, les alliances politiques volatiles ont souvent conduit à une instabilité gouvernementale chronique.
À court terme, cette tendance pourrait provoquer un affaiblissement du PJD et renforcer d'autres partis qui bénéficieraient de ces transferts politiques. À long terme, une réforme du système parlementaire pourrait être nécessaire pour limiter le nomadisme politique et renforcer la stabilité politique du Maroc.
Le nomadisme politique au Maroc met en lumière des dysfonctionnements dans le système partisan et une faible fidélité idéologique parmi les élus. Ce phénomène affaiblit la crédibilité des partis et, par extension, la confiance des électeurs dans le processus démocratique. Le PJD, autrefois porteur d'espoir pour de nombreux citoyens, voit son influence diminuer, notamment après sa débâcle électorale en 2021. À plus grande échelle, cette pratique questionne la stabilité du système parlementaire marocain.
Le nomadisme politique n’est pas un phénomène unique au Maroc. En France, des élus ont également quitté leurs partis pour rejoindre d'autres formations après des désaccords politiques ou par opportunisme électoral. Dans d'autres pays, comme l'Italie, les alliances politiques volatiles ont souvent conduit à une instabilité gouvernementale chronique.
À court terme, cette tendance pourrait provoquer un affaiblissement du PJD et renforcer d'autres partis qui bénéficieraient de ces transferts politiques. À long terme, une réforme du système parlementaire pourrait être nécessaire pour limiter le nomadisme politique et renforcer la stabilité politique du Maroc.