Nizar Baraka, soutenu unanimement par le Comité exécutif pour un second mandat, aborde ce scrutin avec une certaine sérénité.
Ayant pris la tête du parti en 2017, après avoir dirigé le Conseil économique, social et environnemental, il a marqué le début d'une ère de renouveau. Ce renouveau a été une nécessité face à une période marquée par des revers électoraux et une crise d’identité qui avaient terni l'image du parti.
Sa gestion a été orientée vers un retour à l’authenticité, en adoptant un discours modéré, éloigné du populisme qui prévalait auparavant sur la scène politique.
Le mandat de Baraka a été caractérisé par un retour aux fondamentaux du parti car su incarner une légitimité historique et intellectuelle redonnant de la crédibilité au parti. Les observateurs politiques ont bien noté que Baraka a rationalisé le discours du parti, ce qui a modifié la perception du parti par les électeurs et éloigné les considérations politiciennes au profit d’un véritable débat d'idées.
A son arrivée à la tête du parti, l'Istiqlal avait dans un premier temps choisi une opposition constructive, particulièrement visible au Parlement où les parlementaires du parti ont adopté une approche de critique raisonnée. Cette période de renouveau a également coïncidé avec des débats majeurs entre 2019 et 2021, notamment sur le Nouveau Modèle de Développement et la réforme électorale, où le parti a prôné un retour à l'État-Providence et rejeté le néolibéralisme exacerbé des gouvernements précédents, considéré comme un facteur d'augmentation des inégalités.
Cette stratégie a été couronnée de succès lors des élections du 8 septembre 2021, où l'Istiqlal a réalisé un retour triomphal sur la scène politique, illustré par une amélioration significative de sa représentation au Parlement et dans les conseils régionaux, grâce à une campagne axée sur la défence de la classe moyenne. L'utilisation intensive des réseaux sociaux durant la campagne électorale a également permis au parti de toucher un large public, contribuant à son succès électoral qualifié de "remontada politique" par les experts du Policy Center for the New South.
Le parti, en plus de son succès au niveau des élections des Conseils régionaux, où il préside quatre conseils, a également vu son influence augmenter au sein des collectivités territoriales avec la présidence de 270 d'entre elles. Ces résultats électoraux ont effacé les mauvais souvenirs de 2016 où le parti avait vu sa base électorale se réduire de moitié.
En interne, le parti a entrepris une réorganisation majeure de ses structures, y compris le Comité central, le Comité exécutif et le Conseil national, avec des réunions devenant régulières et un débat apaisé, loin des polémiques qui avaient autrefois marqué ses réunions.
Cette résurgence électorale sur fond d’un ras-le-bol populaire contre le PJD et sa majorité morcelée, cette stratégie s’est avérée gagnante sur le plan électoral où le parti est parvenu à retrouver sa place naturelle. Le bon score de son bras syndical, l’UGTM, arrivé deuxième aux élections professionnelles, a été annonciateur du comeback de l’Istiqlal.
Quelques mois plus tard, les élections du 8 septembre ont fait du parti la troisième force politique du pays derrière le RNI et le PAM. C’est le fruit du pari sur un programme centré sur l’Etat-Providence avec une vision détaillée et adaptée pour chaque région.
Ce score honorable a ouvert la voie de la majorité. L’Istiqlal a été le premier parti à se voir convier officiellement par Aziz Akhannouch à rejoindre le gouvernement avec quatre portefeuilles ministériels, en plus de la présidence de la Chambre des Conseillers.
Le Congrès actuel est crucial non seulement pour la sélection des nouvelles figures de leadership mais également pour la révision de l'architecture organisationnelle du parti, incluant le Conseil national et le Comité exécutif, ainsi que la refonte de l'Inspection du parti. Ces ajustements sont essentiels pour préparer le parti à répondre aux défis futurs tels que le changement climatique, l'inflation, le stress hydrique structurel, la transformation digitale et l'opérationnalisation de l'état social, tout en préservant les fondamentaux de l'idéologie istiqlalienne dans un monde d'incertitude.
Les sous-commissions thématiques, issues de la Commission préparatoire, sont chargées de formuler des propositions politiques novatrices qui seront soumises aux congressistes, anticipant ainsi sur les besoins futurs du Maroc.
En conclusion, la stabilité organisationnelle récente et les succès électoraux ont renforcé la confiance parmi les membres du parti, nourrissant l'ambition de remporter de nouvelles victoires électorales. Dorénavant les militants partagent une vision optimiste pour l'avenir, tout en soulignant la nécessité d'injecter de nouvelles énergies dans les structures décisionnelles du parti pour continuer sur la lancée des réformes majeures en cours.
Sa gestion a été orientée vers un retour à l’authenticité, en adoptant un discours modéré, éloigné du populisme qui prévalait auparavant sur la scène politique.
Le mandat de Baraka a été caractérisé par un retour aux fondamentaux du parti car su incarner une légitimité historique et intellectuelle redonnant de la crédibilité au parti. Les observateurs politiques ont bien noté que Baraka a rationalisé le discours du parti, ce qui a modifié la perception du parti par les électeurs et éloigné les considérations politiciennes au profit d’un véritable débat d'idées.
A son arrivée à la tête du parti, l'Istiqlal avait dans un premier temps choisi une opposition constructive, particulièrement visible au Parlement où les parlementaires du parti ont adopté une approche de critique raisonnée. Cette période de renouveau a également coïncidé avec des débats majeurs entre 2019 et 2021, notamment sur le Nouveau Modèle de Développement et la réforme électorale, où le parti a prôné un retour à l'État-Providence et rejeté le néolibéralisme exacerbé des gouvernements précédents, considéré comme un facteur d'augmentation des inégalités.
Cette stratégie a été couronnée de succès lors des élections du 8 septembre 2021, où l'Istiqlal a réalisé un retour triomphal sur la scène politique, illustré par une amélioration significative de sa représentation au Parlement et dans les conseils régionaux, grâce à une campagne axée sur la défence de la classe moyenne. L'utilisation intensive des réseaux sociaux durant la campagne électorale a également permis au parti de toucher un large public, contribuant à son succès électoral qualifié de "remontada politique" par les experts du Policy Center for the New South.
Le parti, en plus de son succès au niveau des élections des Conseils régionaux, où il préside quatre conseils, a également vu son influence augmenter au sein des collectivités territoriales avec la présidence de 270 d'entre elles. Ces résultats électoraux ont effacé les mauvais souvenirs de 2016 où le parti avait vu sa base électorale se réduire de moitié.
En interne, le parti a entrepris une réorganisation majeure de ses structures, y compris le Comité central, le Comité exécutif et le Conseil national, avec des réunions devenant régulières et un débat apaisé, loin des polémiques qui avaient autrefois marqué ses réunions.
Cette résurgence électorale sur fond d’un ras-le-bol populaire contre le PJD et sa majorité morcelée, cette stratégie s’est avérée gagnante sur le plan électoral où le parti est parvenu à retrouver sa place naturelle. Le bon score de son bras syndical, l’UGTM, arrivé deuxième aux élections professionnelles, a été annonciateur du comeback de l’Istiqlal.
Quelques mois plus tard, les élections du 8 septembre ont fait du parti la troisième force politique du pays derrière le RNI et le PAM. C’est le fruit du pari sur un programme centré sur l’Etat-Providence avec une vision détaillée et adaptée pour chaque région.
Ce score honorable a ouvert la voie de la majorité. L’Istiqlal a été le premier parti à se voir convier officiellement par Aziz Akhannouch à rejoindre le gouvernement avec quatre portefeuilles ministériels, en plus de la présidence de la Chambre des Conseillers.
Le Congrès actuel est crucial non seulement pour la sélection des nouvelles figures de leadership mais également pour la révision de l'architecture organisationnelle du parti, incluant le Conseil national et le Comité exécutif, ainsi que la refonte de l'Inspection du parti. Ces ajustements sont essentiels pour préparer le parti à répondre aux défis futurs tels que le changement climatique, l'inflation, le stress hydrique structurel, la transformation digitale et l'opérationnalisation de l'état social, tout en préservant les fondamentaux de l'idéologie istiqlalienne dans un monde d'incertitude.
Les sous-commissions thématiques, issues de la Commission préparatoire, sont chargées de formuler des propositions politiques novatrices qui seront soumises aux congressistes, anticipant ainsi sur les besoins futurs du Maroc.
En conclusion, la stabilité organisationnelle récente et les succès électoraux ont renforcé la confiance parmi les membres du parti, nourrissant l'ambition de remporter de nouvelles victoires électorales. Dorénavant les militants partagent une vision optimiste pour l'avenir, tout en soulignant la nécessité d'injecter de nouvelles énergies dans les structures décisionnelles du parti pour continuer sur la lancée des réformes majeures en cours.
Le message Nizar Baraka, le secrétaire général du parti de l'Istiqlal aux congressistes du 18ème congrès
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