Car l’intelligence artificielle n’a que faire de notre chaleur humaine. Elle veut des données propres, des structures claires, des budgets agiles et une fibre optique qui ne saute pas dès qu’il pleut à Sidi Ifni. Alors on s’adapte. Le digital marocain se muscle, il s’entraîne, il se met en scène. Derrière les stands flashy et les slogans anglicisés, une vraie mutation s’opère : celle d’un pays qui ne veut plus seulement consommer la technologie, mais la produire, l’héberger, voire même la réguler.
Mais soyons lucides : le Maroc digital de 2030 ne se construira pas à coup de hashtags et de WiFi gratuit dans les gares. Il exigera des arbitrages politiques, des talents protégés, une confiance dans nos ingénieurs, nos startuppers, nos chercheuses et nos codeuses rurales, qui restent trop souvent hors-cadre. Il faudra aussi, et surtout, cesser de confondre transformation numérique et effets spéciaux.
Ce hors-série spécial GITEX ne fait pas l’apologie béate de la tech. Il donne la parole à celles et ceux qui, chaque jour, posent une brique du futur : parfois dans la lumière des keynotes, souvent dans l’ombre des back-offices ou des labos. Il documente l’émergence d’une IA marocaine, souveraine, peut-être. Il rappelle aussi que sans cybersécurité, il n’y a pas de liberté numérique. Et que sans inclusion, il n’y a pas d’écosystème viable.
Alors oui, gardons la niya. Mais dopons-la à l’éthique, à la méthode, à la créativité locale et aux algorithmes bien codés. Le futur est là, en sandales parfois, en costume souvent, mais toujours les mains dans le cambouis digital. GITEX Africa, c’est notre miroir. À nous de décider si on veut s’y voir ou juste y défiler.
Mais soyons lucides : le Maroc digital de 2030 ne se construira pas à coup de hashtags et de WiFi gratuit dans les gares. Il exigera des arbitrages politiques, des talents protégés, une confiance dans nos ingénieurs, nos startuppers, nos chercheuses et nos codeuses rurales, qui restent trop souvent hors-cadre. Il faudra aussi, et surtout, cesser de confondre transformation numérique et effets spéciaux.
Ce hors-série spécial GITEX ne fait pas l’apologie béate de la tech. Il donne la parole à celles et ceux qui, chaque jour, posent une brique du futur : parfois dans la lumière des keynotes, souvent dans l’ombre des back-offices ou des labos. Il documente l’émergence d’une IA marocaine, souveraine, peut-être. Il rappelle aussi que sans cybersécurité, il n’y a pas de liberté numérique. Et que sans inclusion, il n’y a pas d’écosystème viable.
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