Deux géants japonais face à la tempête électrique chinoise :
Nissan et Honda : Une alliance stratégique pour contrer la montée des voitures électriques chinoises
Ce rapprochement vise non seulement à réduire les coûts de production, mais aussi à faire face à la concurrence féroce des fabricants chinois, notamment BYD, qui s’impose de plus en plus sur le marché mondial.
Le contexte actuel est préoccupant pour les constructeurs japonais, qui ont longtemps dominé l'industrie automobile. En effet, alors que les ventes de voitures électriques ne représentent qu'environ 2 % du marché japonais, elles atteignent 20 % en Chine. BYD, en particulier, a réussi à s'imposer grâce à sa capacité à produire des batteries en masse, lui permettant d’offrir des modèles à des prix compétitifs. En 2023, la Chine est devenue le premier pays exportateur de voitures au monde, un statut que le Japon peine à conserver.
En réponse à cette situation, Nissan et Honda souhaitent non seulement partager leurs ressources pour la conception et la production, mais aussi envisager des achats conjoints de batteries. Cependant, cette alliance pourrait être compliquée par l’alliance déjà existante entre Nissan et Renault, qui pourrait influencer la direction stratégique de Nissan en matière de véhicules électriques.
Parallèlement, les deux marques japonaises prévoient de réduire leur production en Chine, un marché où elles subissent de plus en plus la pression des marques locales. Nissan prévoit une réduction de 30 % de sa capacité de production, tandis qu'Honda envisage une diminution de 20 %. Ce tournant stratégique met en lumière les défis auxquels font face les constructeurs historiques, qui doivent impérativement réévaluer leur approche pour ne pas se retrouver à la traîne dans la course à l'électrique.
Ce rapprochement vise non seulement à réduire les coûts de production, mais aussi à faire face à la concurrence féroce des fabricants chinois, notamment BYD, qui s’impose de plus en plus sur le marché mondial.
Le contexte actuel est préoccupant pour les constructeurs japonais, qui ont longtemps dominé l'industrie automobile. En effet, alors que les ventes de voitures électriques ne représentent qu'environ 2 % du marché japonais, elles atteignent 20 % en Chine. BYD, en particulier, a réussi à s'imposer grâce à sa capacité à produire des batteries en masse, lui permettant d’offrir des modèles à des prix compétitifs. En 2023, la Chine est devenue le premier pays exportateur de voitures au monde, un statut que le Japon peine à conserver.
En réponse à cette situation, Nissan et Honda souhaitent non seulement partager leurs ressources pour la conception et la production, mais aussi envisager des achats conjoints de batteries. Cependant, cette alliance pourrait être compliquée par l’alliance déjà existante entre Nissan et Renault, qui pourrait influencer la direction stratégique de Nissan en matière de véhicules électriques.
Parallèlement, les deux marques japonaises prévoient de réduire leur production en Chine, un marché où elles subissent de plus en plus la pression des marques locales. Nissan prévoit une réduction de 30 % de sa capacité de production, tandis qu'Honda envisage une diminution de 20 %. Ce tournant stratégique met en lumière les défis auxquels font face les constructeurs historiques, qui doivent impérativement réévaluer leur approche pour ne pas se retrouver à la traîne dans la course à l'électrique.