"Nous devons mettre un terme aux effusions de sang, à la violence et à la destruction. Je vous ai entendus clairement. Je comprends la douleur et la frustration qui motivent ces manifestations"
A déclaré le chef de l'État, alors qu’au moins 13 manifestants ont été tués par les forces de l’ordre, selon Amnesty International.
Avant les manifestations de jeudi, les représentants du gouvernement avaient demandé à la population de patienter pour permettre aux réformes de produire leurs effets. Ils ont énuméré les aides mises en place pour atténuer les difficultés économiques, notamment l'augmentation du salaire minimum et la distribution de céréales dans les différents États du pays.
Discussion de sourds :
Des milliers de personnes protestent depuis jeudi dernier dans plusieurs grandes villes contre la « mauvaise gouvernance » et l'augmentation du coût de la vie. Le pays est en proie à une grave crise économique due aux réformes instaurées par le président Tinubu, avec une inflation des produits alimentaires dépassant 40 % et le prix de l'essence ayant triplé. La manifestation de ce lundi vise avant tout à montrer qu'aucune des demandes n’a été satisfaite par le chef de l’État.
Des tirs à balles réelles ont également été dénoncés par les manifestants. Un couvre-feu total de 24 heures a été instauré dans au moins quatre États, et plus de 700 personnes ont été arrêtées. La police les accuse notamment de « vols à main armée, incendies volontaires » et destructions de biens. Ces derniers jours, les manifestants dans les cortèges criaient "On a faim, on a faim", en référence à la flambée des prix, qu'il s'agisse du transport, de l'alimentation ou de l'électricité. En juin, l'inflation a atteint son plus haut niveau en 28 ans.
Des tirs à balles réelles ont également été dénoncés par les manifestants. Un couvre-feu total de 24 heures a été instauré dans au moins quatre États, et plus de 700 personnes ont été arrêtées. La police les accuse notamment de « vols à main armée, incendies volontaires » et destructions de biens. Ces derniers jours, les manifestants dans les cortèges criaient "On a faim, on a faim", en référence à la flambée des prix, qu'il s'agisse du transport, de l'alimentation ou de l'électricité. En juin, l'inflation a atteint son plus haut niveau en 28 ans.