Un match fermé avec 1-1, un match pauvre en occasions de buts. On n’en retiendra du derby que les deux buts, très jolis, surtout celui de Benyachou, son premier avec les Rouges depuis son arrivée de Safi. Voilà un garçon qui promet beaucoup, par sa vitesse et son culot, mais qui avait besoin d’un déclic pour lancer réellement son aventure wydadie.
Quant au but égalisateur de Hadhoudi nous rappelle pourquoi ce joueur a été recruté, en provenance d’El Jadida, afin de remplir le vide laissé par Banoun: il lui ressemble en tous points, et son but est typiquement le genre de coup de boule que Banoun avait l’habitude de mettre quand il jouait encore au Raja.
Ces deux réalisations nous feront facilement oublier le reste, car il n’y a pas eu grand-chose. Disputé sur un rythme lent et haché, le derby ne pouvait pas avoir de vainqueur.
Les Rouges de Regragui ne ressemblent pas à ceux de Benzarti. C’est une équipe qui laisse désormais le ballon à son adversaire et préfère l’attendre pour le «punir» sur un contre assassin. Le Wydad a perdu sa puissance offensive, qui s’est peut-être envolée avec le départ à l’intersaison de trois armes offensives essentielles (El Kaâbi, Ounajem, Karti). Mais il a gagné en rigueur défensive.
Ce changement de philosophie est dicté par le profil des joueurs à la disposition de Regragui, après la valse des départs. Le Wydad ne produit pas beaucoup de jeu et joue avec économie. Il gagne souvent par la plus petite des marges. Mais il engrange des points (cinq longueurs d’avance sur son adversaire du jour) et il possède une marge de progression intéressante avec l’adaptation en cours de Mbenza et Benyachou, et l’arrivée à maturité d’un garçon comme Hassouni.
Et pour la Raja? Depuis le changement intervenu à la tête du club, avec l’arrivée d’un nouveau président, l’équipe fait du surplace et enchaine les nuls. On parle aussi de la possible éviction du coach, Lassaad Chabbi, dont le bilan sportif est pourtant remarquable.
Sur le match de samedi, les Verts ont fait ce qu’ils ont pu. Ils ont eu le ballon, comme prévu. Normal, quand on possède au milieu des manieurs comme Hafidi et Metouali, malgré leur forme très moyenne. Mais le Raja, on l’oublie souvent, a perdu deux magnifiques attaquants et buteurs au mercato d’été: Malongo et Rahimi, pas vraiment remplacés.
L’équipe a justement manqué un Rahimi afin d’étirer la défense regroupée du Wydad, ou tenter une frappe soudaine. Il a manqué un Malongo pour faire la différence dans les petits espaces et s’appuyer sur la défense adverse en jouant dos au but.
Sans ces deux joueurs majeurs, le Raja de Lassaad essaie de modifier ses plans, il met davantage sur les incursions du milieu, avec les jaillissements d’un Zrida ou les inspirations des deux artistes: Hafidi et Metouali.
Les limites des deux équipes se sont vues, samedi, le temps de 90 minutes. Inutile de s’en prendre aux entraineurs, qui essaient de tirer le maximum des effectifs en place. Si, dans le contenu, ce derby a été parmi les plus pauvres de ces dernières années, il a par contre situé fidèlement le niveau actuel des deux équipes. Ni le Wydad, ni le Raja, ne méritaient les trois points du match!
Quant au but égalisateur de Hadhoudi nous rappelle pourquoi ce joueur a été recruté, en provenance d’El Jadida, afin de remplir le vide laissé par Banoun: il lui ressemble en tous points, et son but est typiquement le genre de coup de boule que Banoun avait l’habitude de mettre quand il jouait encore au Raja.
Ces deux réalisations nous feront facilement oublier le reste, car il n’y a pas eu grand-chose. Disputé sur un rythme lent et haché, le derby ne pouvait pas avoir de vainqueur.
Les Rouges de Regragui ne ressemblent pas à ceux de Benzarti. C’est une équipe qui laisse désormais le ballon à son adversaire et préfère l’attendre pour le «punir» sur un contre assassin. Le Wydad a perdu sa puissance offensive, qui s’est peut-être envolée avec le départ à l’intersaison de trois armes offensives essentielles (El Kaâbi, Ounajem, Karti). Mais il a gagné en rigueur défensive.
Ce changement de philosophie est dicté par le profil des joueurs à la disposition de Regragui, après la valse des départs. Le Wydad ne produit pas beaucoup de jeu et joue avec économie. Il gagne souvent par la plus petite des marges. Mais il engrange des points (cinq longueurs d’avance sur son adversaire du jour) et il possède une marge de progression intéressante avec l’adaptation en cours de Mbenza et Benyachou, et l’arrivée à maturité d’un garçon comme Hassouni.
Et pour la Raja? Depuis le changement intervenu à la tête du club, avec l’arrivée d’un nouveau président, l’équipe fait du surplace et enchaine les nuls. On parle aussi de la possible éviction du coach, Lassaad Chabbi, dont le bilan sportif est pourtant remarquable.
Sur le match de samedi, les Verts ont fait ce qu’ils ont pu. Ils ont eu le ballon, comme prévu. Normal, quand on possède au milieu des manieurs comme Hafidi et Metouali, malgré leur forme très moyenne. Mais le Raja, on l’oublie souvent, a perdu deux magnifiques attaquants et buteurs au mercato d’été: Malongo et Rahimi, pas vraiment remplacés.
L’équipe a justement manqué un Rahimi afin d’étirer la défense regroupée du Wydad, ou tenter une frappe soudaine. Il a manqué un Malongo pour faire la différence dans les petits espaces et s’appuyer sur la défense adverse en jouant dos au but.
Sans ces deux joueurs majeurs, le Raja de Lassaad essaie de modifier ses plans, il met davantage sur les incursions du milieu, avec les jaillissements d’un Zrida ou les inspirations des deux artistes: Hafidi et Metouali.
Les limites des deux équipes se sont vues, samedi, le temps de 90 minutes. Inutile de s’en prendre aux entraineurs, qui essaient de tirer le maximum des effectifs en place. Si, dans le contenu, ce derby a été parmi les plus pauvres de ces dernières années, il a par contre situé fidèlement le niveau actuel des deux équipes. Ni le Wydad, ni le Raja, ne méritaient les trois points du match!