Après la fumée des feux de forêt au Canada, New York est envahie par des hordes d’insectes , un phénomène qui n'est pas rare aux Etats-Unis .
Trois semaines après le brouillard de fumée qui avait asphyxié New-York, à la suite des incendies monstres survenus au Canada, la ville américaine est désormais infestée de minuscules insectes volants. Depuis mercredi 28 juin, ces bestioles se déplacent en essaims semblables à des nuages, notamment dans certains quartiers de la mégalopole, notamment à Manhattan et Brooklyn.
Des essaims de pucerons se déplacent depuis la semaine dernière à Manhattan et Brooklyn. Les scientifiques rassurent sur leur dangerosité, mais expliquent qu’ils pourraient se multiplier très, très vite.
Certains New-Yorkais, très inquiets, publient de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux partageant des descriptions très précises des insectes ainsi aperçus. Ils s’apparentent à des moucherons, souvent blancs ou verts, quasiment invisibles à l’œil nu !
A New York, des nuées d’insectes inquiètent les habitants Impressionnant mais sans danger pour la santé, selon les experts. Les nuées d’insectes ne sont pas un phénomène rare aux Etats-Unis. Mi-juin, l’Etat du Nevada était envahi par des criquets, provoquant déjà l’affolement de la population locale.
New York a beau être la ville la plus peuplée des Etats-Unis, son air n’est pas, de loin, le plus pollué, la proximité de l’océan Atlantique et des rivières Hudson et East River y étant pour beaucoup.
Ces dernières semaines, pourtant, les New-Yorkais vont de déconvenue en surprise. A l’image des nuées de petits insectes qui déferlent dans le ciel et ont valu à la ville le surnom provisoire de «Bug Apple». Bug, pour insecte en VO.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux New-Yorkais partagent depuis mercredi les images de ces nuages verts et blancs, des couleurs des insectes, allant même parfois jusqu’à parler d’invasion.
Surtout, la population s’est inquiétée de l’origine de ces mystérieux envahisseurs, d’autant plus que leur arrivée a commencé trois semaines seulement après l’épais brouillard épais et orange qui avait momentanément recouvert la ville, causé par d’importants incendies au Canada.
Le 7 juin, New York avait battu des records de pollution de l’air, atteignant des niveaux «dangereux pour la santé», selon le maire Eric Adams.Selon les experts des insectes pourtant, l’apparition de ces petites bêtes ailées serait sans lien avec les feux canadiens. Pour David Grimaldi, entomologiste au musée américain d’histoire naturelle, interrogé par le média new-yorkais The City, ce phénomène ne serait que le développement normal d’une population particulièrement dense de pucerons.
«Quand une population devient très importante, l’émergence de pucerons ailés est impressionnante», a-t-il expliqué.
Si la transition des pucerons vers une forme ailée est habituelle, leur nombre reste tout de même très élevé. «C’est inhabituel qu’autant de ces pucerons affluent cette année, indique au New York Times Corrie Morreau, professeure au département d’entomologie de l’université américaine Cornell. C’est à cause de l’hiver doux». L’hiver 2023 s’est en effet montré particulièrement chaud dans la métropole américaine. New York a connu le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré dans son histoire, avec une température moyenne de 43,5°F (environ 6°C).
«Cela signifie que nous avons un environnement sain»
Certains New-Yorkais se sont inquiétés de l’impact pour leur santé de ces pucerons qui s’accrochent aux vêtements et aux cheveux. «Bien qu’ils puissent être agaçants, ces insectes ne présentent pas de risque connu pour la santé publique», a réagi dans un mail le département de santé de la ville de New York, promettant néanmoins d’«enquêter sur ces insectes et de partager toute information d’ordre sanitaire nécessaire».
Selon certains experts, une telle prolifération de pucerons pourrait même être interprétée comme une bonne nouvelle. «Cela signifie que nous avons un environnement sain ! Pas de pesticides !» a déclaré David Grimaldi à The City.
Mi-juin, l’Etat du Nevada était envahi par des criquets, provoquant déjà l’affolement de la population locale. Autre phénomène de grande ampleur, tous les dix-sept ans, des milliards de très grosses cigales sortent de terre pour se reproduire et déferlent sur l’est et le centre des Etats-Unis.
La dernière invasion de ces Magicicada septendecim, une variété propre à ce pays, date de 2021.
Sources : Libe.fr
Des essaims de pucerons se déplacent depuis la semaine dernière à Manhattan et Brooklyn. Les scientifiques rassurent sur leur dangerosité, mais expliquent qu’ils pourraient se multiplier très, très vite.
Certains New-Yorkais, très inquiets, publient de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux partageant des descriptions très précises des insectes ainsi aperçus. Ils s’apparentent à des moucherons, souvent blancs ou verts, quasiment invisibles à l’œil nu !
A New York, des nuées d’insectes inquiètent les habitants Impressionnant mais sans danger pour la santé, selon les experts. Les nuées d’insectes ne sont pas un phénomène rare aux Etats-Unis. Mi-juin, l’Etat du Nevada était envahi par des criquets, provoquant déjà l’affolement de la population locale.
New York a beau être la ville la plus peuplée des Etats-Unis, son air n’est pas, de loin, le plus pollué, la proximité de l’océan Atlantique et des rivières Hudson et East River y étant pour beaucoup.
Ces dernières semaines, pourtant, les New-Yorkais vont de déconvenue en surprise. A l’image des nuées de petits insectes qui déferlent dans le ciel et ont valu à la ville le surnom provisoire de «Bug Apple». Bug, pour insecte en VO.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux New-Yorkais partagent depuis mercredi les images de ces nuages verts et blancs, des couleurs des insectes, allant même parfois jusqu’à parler d’invasion.
Surtout, la population s’est inquiétée de l’origine de ces mystérieux envahisseurs, d’autant plus que leur arrivée a commencé trois semaines seulement après l’épais brouillard épais et orange qui avait momentanément recouvert la ville, causé par d’importants incendies au Canada.
Le 7 juin, New York avait battu des records de pollution de l’air, atteignant des niveaux «dangereux pour la santé», selon le maire Eric Adams.Selon les experts des insectes pourtant, l’apparition de ces petites bêtes ailées serait sans lien avec les feux canadiens. Pour David Grimaldi, entomologiste au musée américain d’histoire naturelle, interrogé par le média new-yorkais The City, ce phénomène ne serait que le développement normal d’une population particulièrement dense de pucerons.
«Quand une population devient très importante, l’émergence de pucerons ailés est impressionnante», a-t-il expliqué.
Si la transition des pucerons vers une forme ailée est habituelle, leur nombre reste tout de même très élevé. «C’est inhabituel qu’autant de ces pucerons affluent cette année, indique au New York Times Corrie Morreau, professeure au département d’entomologie de l’université américaine Cornell. C’est à cause de l’hiver doux». L’hiver 2023 s’est en effet montré particulièrement chaud dans la métropole américaine. New York a connu le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré dans son histoire, avec une température moyenne de 43,5°F (environ 6°C).
«Cela signifie que nous avons un environnement sain»
Certains New-Yorkais se sont inquiétés de l’impact pour leur santé de ces pucerons qui s’accrochent aux vêtements et aux cheveux. «Bien qu’ils puissent être agaçants, ces insectes ne présentent pas de risque connu pour la santé publique», a réagi dans un mail le département de santé de la ville de New York, promettant néanmoins d’«enquêter sur ces insectes et de partager toute information d’ordre sanitaire nécessaire».
Selon certains experts, une telle prolifération de pucerons pourrait même être interprétée comme une bonne nouvelle. «Cela signifie que nous avons un environnement sain ! Pas de pesticides !» a déclaré David Grimaldi à The City.
Mi-juin, l’Etat du Nevada était envahi par des criquets, provoquant déjà l’affolement de la population locale. Autre phénomène de grande ampleur, tous les dix-sept ans, des milliards de très grosses cigales sortent de terre pour se reproduire et déferlent sur l’est et le centre des Etats-Unis.
La dernière invasion de ces Magicicada septendecim, une variété propre à ce pays, date de 2021.
Sources : Libe.fr