En effet, lors d'une session de questions-réponses sur le réseau social X, Elon Musk a annoncé que ce second patient serait implanté "d'ici une semaine environ". Une décision qui peut surprendre, alors que le premier cas a fait l'objet de nombreuses critiques sur la sécurité et l'éthique de cette procédure.

Malgré ces doutes, le milliardaire se veut rassurant et affirme rester "confiant" quant à l'avenir de cette technologie. Neuralink, sa start-up spécialisée dans les interfaces neuronales, entend bien poursuivre ses expérimentations sur l'être humain, au risque de soulever de nouvelles controverses.

Car si les perspectives offertes par Neuralink sont enthousiasmantes - permettre aux personnes handicapées de retrouver une certaine autonomie -, les interrogations éthiques et médicales restent nombreuses. Les risques d'effets secondaires graves, les questions de consentement et de confidentialité des données sont autant de sujets qui alimentent les débats.

Face à ces enjeux cruciaux, Elon Musk et son équipe devront faire preuve de la plus grande transparence et rigueur scientifique. L'acceptation de cette technologie par le grand public en dépend. Un défi de taille pour Neuralink, qui entend bien poursuivre sa marche en avant, coûte que coûte.