Cette annonce, faite récemment par les autorités douanières, met en lumière les enjeux du trafic illégal de biens culturels et archéologiques, un phénomène en pleine expansion.
Les contrôles sur ce type de transporteurs sont fréquents. Ces camions, qui transportent des centaines de colis entre particuliers espagnols et italiens, sont souvent utilisés pour acheminer des substances illicites, comme le cannabis ou la cocaïne. Mais cette fois-ci, c’est une cargaison bien différente qui a attiré l’attention des douaniers. Le 27 janvier, lors d’une inspection au hasard, les agents ont découvert deux colis contenant neuf dents fossiles, destinés à des particuliers près de Gênes et Milan, en Italie.
Pour identifier l’origine et la nature de ces fossiles, les douaniers ont fait appel à un expert du Musée de la Préhistoire régionale de Menton. Ce dernier a confirmé qu’il s’agissait de dents datant du Crétacé supérieur (72 à 66 millions d’années), provenant du bassin géologique marocain. Parmi les spécimens identifiés, on trouve une dent de Plésiosaure Zarafasaura oceanis, connu pour son long cou, trois dents de Mosasaure, un reptile marin popularisé par le film "World", et cinq dents de Dyrosaurus phosphaticus, un ancêtre lointain du crocodile.
Ces fossiles, considérés comme des biens archéologiques, ne peuvent être détenus, importés ou transportés sans justificatifs légaux. Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les destinataires et déterminer les suites à donner à cette saisie. Ce type de trafic n’est pas isolé : en 2020, la France avait déjà restitué au Maroc environ 25 000 pièces archéologiques saisies lors de contrôles douaniers. Ces objets, issus pour la plupart de fouilles clandestines, comprenaient des fossiles, des minéraux, des pierres polies et des objets d’art.
Le trafic de biens culturels est un problème mondial. Les douanes françaises, dans le cadre de leur mission de protection du patrimoine, réalisent chaque année des dizaines de saisies. Ces biens incluent des objets antiques, des manuscrits, des tableaux, mais aussi des fossiles. Une saisie notable remonte à 2015, lorsque les douaniers de Lyon avaient intercepté une partie du squelette d’un Tarbosaurus bataar, un dinosaure carnivore provenant de Mongolie.
Cette nouvelle affaire souligne l’importance de la vigilance douanière face à un trafic lucratif qui menace le patrimoine culturel mondial. Les autorités, en collaboration avec des experts scientifiques, continuent de lutter pour préserver ces trésors historiques et archéologiques.
Les contrôles sur ce type de transporteurs sont fréquents. Ces camions, qui transportent des centaines de colis entre particuliers espagnols et italiens, sont souvent utilisés pour acheminer des substances illicites, comme le cannabis ou la cocaïne. Mais cette fois-ci, c’est une cargaison bien différente qui a attiré l’attention des douaniers. Le 27 janvier, lors d’une inspection au hasard, les agents ont découvert deux colis contenant neuf dents fossiles, destinés à des particuliers près de Gênes et Milan, en Italie.
Pour identifier l’origine et la nature de ces fossiles, les douaniers ont fait appel à un expert du Musée de la Préhistoire régionale de Menton. Ce dernier a confirmé qu’il s’agissait de dents datant du Crétacé supérieur (72 à 66 millions d’années), provenant du bassin géologique marocain. Parmi les spécimens identifiés, on trouve une dent de Plésiosaure Zarafasaura oceanis, connu pour son long cou, trois dents de Mosasaure, un reptile marin popularisé par le film "World", et cinq dents de Dyrosaurus phosphaticus, un ancêtre lointain du crocodile.
Ces fossiles, considérés comme des biens archéologiques, ne peuvent être détenus, importés ou transportés sans justificatifs légaux. Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les destinataires et déterminer les suites à donner à cette saisie. Ce type de trafic n’est pas isolé : en 2020, la France avait déjà restitué au Maroc environ 25 000 pièces archéologiques saisies lors de contrôles douaniers. Ces objets, issus pour la plupart de fouilles clandestines, comprenaient des fossiles, des minéraux, des pierres polies et des objets d’art.
Le trafic de biens culturels est un problème mondial. Les douanes françaises, dans le cadre de leur mission de protection du patrimoine, réalisent chaque année des dizaines de saisies. Ces biens incluent des objets antiques, des manuscrits, des tableaux, mais aussi des fossiles. Une saisie notable remonte à 2015, lorsque les douaniers de Lyon avaient intercepté une partie du squelette d’un Tarbosaurus bataar, un dinosaure carnivore provenant de Mongolie.
Cette nouvelle affaire souligne l’importance de la vigilance douanière face à un trafic lucratif qui menace le patrimoine culturel mondial. Les autorités, en collaboration avec des experts scientifiques, continuent de lutter pour préserver ces trésors historiques et archéologiques.