À la veille de la réunion du Conseil de sécurité, l'émissaire onusien pour le Sahara, Staffan De Mistura, semble s'égarer dans une impasse diplomatique. Après avoir parcouru le monde à la recherche d'une solution au conflit saharien , il a finalement opté pour une proposition désuète et controversée : la partition du territoire. Cette initiative, en contradiction flagrante avec la dynamique internationale favorable à l'initiative marocaine d'autonomie de 2007, remet en question la crédibilité de De Mistura en tant que médiateur.
En effet, l'idée de diviser le Sahara en deux entités distinctes, avec une portion sous souveraineté marocaine et l'autre transformée en un État indépendant, ressuscite une vieille proposition écartée il y a près de vingt ans. Ce plan, rejeté d’emblée par le Maroc et le Polisario, semble ignorer les récentes évolutions politiques marquées par un soutien international croissant à la solution marocaine. Plusieurs pays, en reconnaissant officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara et en ouvrant des consulats dans les provinces du Sud, ont entériné une réalité politique que De Mistura semble ignorer ou sous-estimer.
La réaction marocaine face à cette proposition a été sans équivoque. Le Royaume ne tolérera aucune solution qui remettrait en cause son intégrité territoriale, un principe central à la politique nationale. Cette position ferme a été réitérée par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, lors de sa dernière rencontre avec De Mistura. En dépit de ce rejet clair, l'envoyé onusien persiste à croire que la partition pourrait être une solution "médiane" capable de réconcilier les revendications des deux parties, ignorant les profondes implications de cette suggestion pour la souveraineté du Maroc.
Cette proposition ne fait que raviver le spectre de James Baker, ancien envoyé personnel des Nations Unies, qui avait suggéré une solution similaire au début des années 2000. À l'époque, ce plan avait été rapidement rejeté par le Maroc, qui y voyait une tentative flagrante de diviser son territoire. L'Algérie, principal soutien du Polisario, avait accueilli favorablement cette proposition, trahissant ainsi ses véritables motivations géopolitiques. Il est surprenant qu’un diplomate aussi expérimenté que De Mistura ressorte une idée déjà discréditée, sans apporter d'élément nouveau au débat.
L'attitude de De Mistura soulève également des questions sur son impartialité. Alors que le Polisario intensifie ses actions provocatrices, allant jusqu'à se retirer de l'accord de cessez-le-feu de 1991, l'émissaire semble impuissant face à cette radicalisation. Le Maroc, de son côté, reste vigilant, affirmant son droit de légitime défense tout en réitérant son attachement à une solution pacifique sous l'égide de l'ONU. L'incapacité de De Mistura à ramener l'Algérie à la table des négociations, malgré les appels répétés du Conseil de sécurité, constitue un autre échec notable de sa mission.
L'initiative des tables rondes, lancée par son prédécesseur Horst Köhler, avait pourtant permis de rassembler toutes les parties concernées, y compris l'Algérie, pour discuter d'une solution durable au conflit. Mais depuis l'abandon de ce format en 2019, De Mistura n'a pas réussi à le relancer, en partie à cause du retrait d'Alger du processus de dialogue. Cette démission algérienne, couplée à l'indécision de De Mistura, a contribué à l'impasse actuelle.
Ainsi, l'approche de De Mistura, fondée sur une solution désuète et mal adaptée à la réalité actuelle, démontre les limites de son mandat. À un moment où la communauté internationale exprime un soutien croissant à la proposition marocaine d'autonomie, De Mistura apparaît comme un diplomate déconnecté des réalités politiques sur le terrain. Son incapacité à innover ou à rétablir un dialogue efficace entre les parties laisse planer de sérieux doutes quant à sa capacité à mener à bien sa mission.
En effet, l'idée de diviser le Sahara en deux entités distinctes, avec une portion sous souveraineté marocaine et l'autre transformée en un État indépendant, ressuscite une vieille proposition écartée il y a près de vingt ans. Ce plan, rejeté d’emblée par le Maroc et le Polisario, semble ignorer les récentes évolutions politiques marquées par un soutien international croissant à la solution marocaine. Plusieurs pays, en reconnaissant officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara et en ouvrant des consulats dans les provinces du Sud, ont entériné une réalité politique que De Mistura semble ignorer ou sous-estimer.
La réaction marocaine face à cette proposition a été sans équivoque. Le Royaume ne tolérera aucune solution qui remettrait en cause son intégrité territoriale, un principe central à la politique nationale. Cette position ferme a été réitérée par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, lors de sa dernière rencontre avec De Mistura. En dépit de ce rejet clair, l'envoyé onusien persiste à croire que la partition pourrait être une solution "médiane" capable de réconcilier les revendications des deux parties, ignorant les profondes implications de cette suggestion pour la souveraineté du Maroc.
Cette proposition ne fait que raviver le spectre de James Baker, ancien envoyé personnel des Nations Unies, qui avait suggéré une solution similaire au début des années 2000. À l'époque, ce plan avait été rapidement rejeté par le Maroc, qui y voyait une tentative flagrante de diviser son territoire. L'Algérie, principal soutien du Polisario, avait accueilli favorablement cette proposition, trahissant ainsi ses véritables motivations géopolitiques. Il est surprenant qu’un diplomate aussi expérimenté que De Mistura ressorte une idée déjà discréditée, sans apporter d'élément nouveau au débat.
L'attitude de De Mistura soulève également des questions sur son impartialité. Alors que le Polisario intensifie ses actions provocatrices, allant jusqu'à se retirer de l'accord de cessez-le-feu de 1991, l'émissaire semble impuissant face à cette radicalisation. Le Maroc, de son côté, reste vigilant, affirmant son droit de légitime défense tout en réitérant son attachement à une solution pacifique sous l'égide de l'ONU. L'incapacité de De Mistura à ramener l'Algérie à la table des négociations, malgré les appels répétés du Conseil de sécurité, constitue un autre échec notable de sa mission.
L'initiative des tables rondes, lancée par son prédécesseur Horst Köhler, avait pourtant permis de rassembler toutes les parties concernées, y compris l'Algérie, pour discuter d'une solution durable au conflit. Mais depuis l'abandon de ce format en 2019, De Mistura n'a pas réussi à le relancer, en partie à cause du retrait d'Alger du processus de dialogue. Cette démission algérienne, couplée à l'indécision de De Mistura, a contribué à l'impasse actuelle.
Ainsi, l'approche de De Mistura, fondée sur une solution désuète et mal adaptée à la réalité actuelle, démontre les limites de son mandat. À un moment où la communauté internationale exprime un soutien croissant à la proposition marocaine d'autonomie, De Mistura apparaît comme un diplomate déconnecté des réalités politiques sur le terrain. Son incapacité à innover ou à rétablir un dialogue efficace entre les parties laisse planer de sérieux doutes quant à sa capacité à mener à bien sa mission.