A lire ou à écouter en podcast :
Dans sa quête d'égalité et de justice, Mme Nouzha Skalli, Présidente du Think Tank Awal Houriates et ancienne ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, a présenté lors d'une conférence le mercredi 7 février, sous le thème "Quelles familles pour le Maroc du 21ème siècle", des propositions visant à réformer en profondeur la Moudawana.
Au cœur des préoccupations de Mme Skalli se trouve la question de la garde des enfants. Actuellement, les mères sont souvent laissées seules pour subvenir financièrement aux besoins de leurs enfants, malgré une contribution minimale des pères. Pour remédier à cette injustice, elle préconise un partage équitable du pouvoir de tutelle entre les deux parents, que ce soit en cas de garde attribuée à la mère ou lorsque les parents sont toujours mariés. Elle propose ainsi de mettre fin au monopole masculin sur cette question.
En cas de divorce, la garde est généralement accordée à la mère, mais sous la menace constante de la lui retirer si elle se remarie. Cette situation limite même les possibilités de vie des femmes divorcées, qui renoncent souvent au remariage pour ne pas perdre la garde de leurs enfants. Pour Mme Skalli, il est crucial de revoir ces pratiques et d'établir des relations qui prennent en compte l'intérêt supérieur de l'enfant et l'égalité des droits entre les sexes.
Une enquête de terrain menée sur une année dans différentes régions du Royaume a également révélé la précarité de nombreuses femmes abandonnées avec leurs enfants. Selon Mme Skalli, il est essentiel de reconnaître pleinement la contribution des femmes, que ce soit sur le plan économique ou dans le cadre familial. Trop souvent, leur travail domestique et leur rôle dans l'éducation des enfants restent sous-estimés, occultant ainsi leur véritable contribution à la société.
Mme Skalli a également abordé la question des mères célibataires et la reconnaissance des enfants nés hors mariage, affirmant qu'il s'agit là de questions cruciales nécessitant une réflexion approfondie : "Trop souvent, les femmes se retrouvent abandonnées après avoir reçu des promesses de mariage, laissant les mères célibataires et leurs enfants dans une situation précaire et marginalisée."
Au cœur des préoccupations de Mme Skalli se trouve la question de la garde des enfants. Actuellement, les mères sont souvent laissées seules pour subvenir financièrement aux besoins de leurs enfants, malgré une contribution minimale des pères. Pour remédier à cette injustice, elle préconise un partage équitable du pouvoir de tutelle entre les deux parents, que ce soit en cas de garde attribuée à la mère ou lorsque les parents sont toujours mariés. Elle propose ainsi de mettre fin au monopole masculin sur cette question.
En cas de divorce, la garde est généralement accordée à la mère, mais sous la menace constante de la lui retirer si elle se remarie. Cette situation limite même les possibilités de vie des femmes divorcées, qui renoncent souvent au remariage pour ne pas perdre la garde de leurs enfants. Pour Mme Skalli, il est crucial de revoir ces pratiques et d'établir des relations qui prennent en compte l'intérêt supérieur de l'enfant et l'égalité des droits entre les sexes.
Une enquête de terrain menée sur une année dans différentes régions du Royaume a également révélé la précarité de nombreuses femmes abandonnées avec leurs enfants. Selon Mme Skalli, il est essentiel de reconnaître pleinement la contribution des femmes, que ce soit sur le plan économique ou dans le cadre familial. Trop souvent, leur travail domestique et leur rôle dans l'éducation des enfants restent sous-estimés, occultant ainsi leur véritable contribution à la société.
Mme Skalli a également abordé la question des mères célibataires et la reconnaissance des enfants nés hors mariage, affirmant qu'il s'agit là de questions cruciales nécessitant une réflexion approfondie : "Trop souvent, les femmes se retrouvent abandonnées après avoir reçu des promesses de mariage, laissant les mères célibataires et leurs enfants dans une situation précaire et marginalisée."