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L'Instance responsable de la révision du Code de la famille poursuit la réception des propositions de divers intervenants, en mettant l'accent sur les associations de défense des droits de l'Homme. Parmi celles-ci, une organisation axée sur la protection des droits des hommes vient de soumettre ses recommandations à l'Instance.
D'après le quotidien Al Akhbar du jeudi 14 décembre, l'Association de défense des hommes victimes de violence conjugale, ainsi que l'Association marocaine de défense des droits des pères et des enfants, ont présenté des perspectives divergentes lors de leurs rencontres avec l'Instance chargée de la révision du Code de la famille.
Contrairement à la tendance générale du débat en cours sur la réforme du Code de la famille, l'association de défense des hommes victimes de violence a catégoriquement rejeté certaines propositions, notamment celle concernant la contribution de la femme au patrimoine familial, appelée «Al Kadd wa Siâya». Les deux organisations ont plaidé en faveur de l'activation du rôle de l'arbitre conjugal et du Conseil de la famille, soulignant l'importance de ne pas se limiter aux assistantes sociales et au Conseil des oulémas pour la médiation et la réconciliation.
Les associations ont également appelé à la création d'une cellule de lutte contre la violence faite aux hommes par les femmes dans les commissariats, les hôpitaux et les tribunaux. Elles ont revendiqué que les femmes aisées, telles que les fonctionnaires et les cadres d'affaires, prennent en charge matériellement leurs enfants lorsque le père n'en a pas les moyens. De plus, elles ont demandé l'annulation de la garde des enfants lorsque la mère s'installe à l'étranger sans autorisation paternelle, et elles ont insisté sur le fait que la femme divorcée ne devrait pas emmener ses enfants à l'étranger sans le consentement du père.
Les deux associations ont également exprimé leur opposition à l'égalité en matière d'héritage et conditionné la demande de divorce par la femme, pour cause de discorde, à une durée minimale de deux ans de mariage en présence d'enfants. Une autre revendication concerne le droit du père de consulter les données personnelles de son ex-épouse.
Salma LABTAR
D'après le quotidien Al Akhbar du jeudi 14 décembre, l'Association de défense des hommes victimes de violence conjugale, ainsi que l'Association marocaine de défense des droits des pères et des enfants, ont présenté des perspectives divergentes lors de leurs rencontres avec l'Instance chargée de la révision du Code de la famille.
Contrairement à la tendance générale du débat en cours sur la réforme du Code de la famille, l'association de défense des hommes victimes de violence a catégoriquement rejeté certaines propositions, notamment celle concernant la contribution de la femme au patrimoine familial, appelée «Al Kadd wa Siâya». Les deux organisations ont plaidé en faveur de l'activation du rôle de l'arbitre conjugal et du Conseil de la famille, soulignant l'importance de ne pas se limiter aux assistantes sociales et au Conseil des oulémas pour la médiation et la réconciliation.
Les associations ont également appelé à la création d'une cellule de lutte contre la violence faite aux hommes par les femmes dans les commissariats, les hôpitaux et les tribunaux. Elles ont revendiqué que les femmes aisées, telles que les fonctionnaires et les cadres d'affaires, prennent en charge matériellement leurs enfants lorsque le père n'en a pas les moyens. De plus, elles ont demandé l'annulation de la garde des enfants lorsque la mère s'installe à l'étranger sans autorisation paternelle, et elles ont insisté sur le fait que la femme divorcée ne devrait pas emmener ses enfants à l'étranger sans le consentement du père.
Les deux associations ont également exprimé leur opposition à l'égalité en matière d'héritage et conditionné la demande de divorce par la femme, pour cause de discorde, à une durée minimale de deux ans de mariage en présence d'enfants. Une autre revendication concerne le droit du père de consulter les données personnelles de son ex-épouse.
Salma LABTAR