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Selon l'ANAVI seul 8 pour cent du poulet produit au Maroc est contrôlé
Pour faire baisser les prix, la qualité sacrifiée.
Des vidéos virales circulent à propos de commandes passées par un trafiquant en train de négocier le prix de poulets impropres à la consommation puisque non halal.
Dans cette vidéo on voit comment il est question de préparer ces poulets de manière à ce qu'il n'y ait aucune différence avec le poulet normalement égorgé, halal et de les écouler à des snacks , gargottes et autres restaurants.
Et le héros de cette vidéo se vantait d'écouler régulièrement ses poulets à Casablanca, Mohamedia et Rabat. Il y aurait donc une offre conséquente et une demande pour ces poulets qui permettent aux snacks de faire des bénéfices immédiats aux dépens de la clientèle qui n'a d'yeux que pour du poulet pas cher .Il faut bien préciser qu'avec la conjoncture que tout le monde subit, les consommateurs regardent d'abord les prix et pas forcément la qualité et en général les pauvres bougres sont très heureux de pouvoir se permettre du poulet un peu moins cher que d'ordinaire.
Que des malhonnêtes profitent du filon de ces poulets non- égorgés selon le rite musulman , cela est absolument normal puisque l'appât du gain facile en attire plus d'un , mais où sont les contrôles!?
Vu l'explosion des commandes livrées à domicile depuis le Covid, et pas seulement il est légitime de se poser des questions concernant le poulet qui sert à fabriquer des plats , sandwichs et autres tacos !?
Juste après cette vidéo, on avait appris que l'un de ces trafiquants avait été interpellé à l'entrée de la ville de Kenitra avec plus d'une tonne de ces poulets non égorgés dans la pure tradition.
Selon l'ANAVI seul 8 pour cent du poulet produit au Maroc est contrôlé : un chiffre qui se passe de tout commentaire et qui montre l'ampleur de ce qui peut devenir une catastrophe pour la sécurité sanitaire !
Le problème réside chez les commerçants de gros et de détail qui n'hésitent absolument pas à vendre leurs poules morts , comme s'ils avaient été égorgés selon les règles et une fois cette carcasse de volaille découpée le consommateur ne peut y voir que du feu si des contrôles scrupuleux ne sont pas effectués en amont .
Oui , il n'y a pas mort d'homme mais , encore une fois, où sont les contrôles !?
L'absence de contrôles permanents et rigoureux semble flagrante et cela pose un certain nombre de questions concernant la sécurité sanitaire des aliments proposés à la population vu le non-respect de normes de qualité de la fourche à la fourchette.
Voulez -vous qu'on vous l'enveloppe votre poulet.!?
Hafid Fassi Fihri