Comme anticipé, la CAN 2025 se déroulera au Maroc. Le vote s'est transformé en un soutien massif en raison du dossier solide présenté par le Maroc, incluant des infrastructures sportives, des capacités d'hébergement, des mesures de sécurité, des réseaux routiers, des installations d'accueil et d'entraînement, la stabilité politique, entre autres éléments. Autant de critères que les autres concurrents du royaume (devinez qui?) ne pouvaient pas satisfaire.
Il est préférable d'attendre que nos voisins algériens réalisent les avancées nécessaires avant de soumettre une nouvelle candidature. Ils devraient se préparer pour l'édition de 2029, car la CAN 2027 a déjà été attribuée au trio Kenya-Ouganda-Tanzanie. La patience doit également être considérée comme l'un des critères à respecter...
En plus d'une candidature exemplaire, assortie de toutes les garanties nécessaires, la victoire du Maroc est également celle de son football. La performance de l'équipe nationale au Mondial au Qatar a émerveillé le monde entier. Rien que ce week-end, le Wydad et Berkane ont réussi à se qualifier une fois de plus pour la phase de groupes de la C1 et de la C3. Tout cela est significatif, constituant une remarquable vitrine et témoignant d'une excellente santé du football marocain.
Donc, de manière unanime, l'ensemble de l'Afrique a donné son accord au royaume. En boxe, une telle victoire est qualifiée de K.O. technique, et cela dès le premier round, s'il vous plaît.
Cela témoigne de l'impatience du continent africain à se réunir au Maroc. Parmi les grandes nations du football, notre pays est l'un des rares à n'avoir accueilli qu'une seule édition de la CAN, ce qui est en quelque sorte une exception. C'était en 1988, à une époque où la CAN se déroulait en deux groupes de quatre équipes (huit sélections au total). Autant dire que c'était il y a bien longtemps, presque à l'aube de l'histoire de la compétition.
En 2015, le Maroc avait déjà été choisi pour organiser sa deuxième CAN. Cependant, la menace d'Ebola a surgi, obligeant le royaume à se retirer à la dernière minute, ce qui a été une source de déception pour tous les amateurs de football.
Nous assistons aujourd'hui à une rétribution méritée. La CAN, c'est notre propre Coupe du Monde. Le football marocain a retrouvé sa place parmi les meilleurs du continent grâce aux succès de ses clubs tels que le Wydad, le Raja et Berkane, qui ont remporté de nombreux trophées ces dernières années. Et nous sommes tous conscients de l'importance de la CAN pour le public marocain.
En 2004, la qualification du Maroc pour la finale de la CAN (même si elle a été perdue face à la Tunisie) a engendré des moments de joie rares et exceptionnels. Cela a constitué la plus grande source d'émotion et de communion depuis la Coupe du Monde de 1986, lorsque les Lions avaient réussi à passer le premier tour.
Cependant, la CAN 2004, que le Maroc aurait sans doute mérité de remporter, demeure un moment isolé. Depuis cette édition qui s'est déroulée en Tunisie, les Lions n'ont jamais réussi à atteindre les demi-finales. Nous sommes confrontés à une quête, et le public attend également. En 1976, lorsque le Maroc a remporté la CAN en Ethiopie, le football africain n'était pas encore diffusé à la télévision. C'était une victoire que l'on a seulement "écoutée" à la radio, que l'on n'a pas eu la chance de voir de nos propres yeux, et que le public n'a pas célébrée autant qu'elle le méritait.
Tout cela pour souligner l'importance de la CAN, de la victoire et de la célébration. Il est également essentiel de partager ces moments avec nos amis africains. En attendant 2025, retrouvons-nous dès janvier 2024 pour la CAN en Côte d'Ivoire. Que le meilleur gagne, n'est-ce pas!
Salma LABTAR
Il est préférable d'attendre que nos voisins algériens réalisent les avancées nécessaires avant de soumettre une nouvelle candidature. Ils devraient se préparer pour l'édition de 2029, car la CAN 2027 a déjà été attribuée au trio Kenya-Ouganda-Tanzanie. La patience doit également être considérée comme l'un des critères à respecter...
En plus d'une candidature exemplaire, assortie de toutes les garanties nécessaires, la victoire du Maroc est également celle de son football. La performance de l'équipe nationale au Mondial au Qatar a émerveillé le monde entier. Rien que ce week-end, le Wydad et Berkane ont réussi à se qualifier une fois de plus pour la phase de groupes de la C1 et de la C3. Tout cela est significatif, constituant une remarquable vitrine et témoignant d'une excellente santé du football marocain.
Donc, de manière unanime, l'ensemble de l'Afrique a donné son accord au royaume. En boxe, une telle victoire est qualifiée de K.O. technique, et cela dès le premier round, s'il vous plaît.
Cela témoigne de l'impatience du continent africain à se réunir au Maroc. Parmi les grandes nations du football, notre pays est l'un des rares à n'avoir accueilli qu'une seule édition de la CAN, ce qui est en quelque sorte une exception. C'était en 1988, à une époque où la CAN se déroulait en deux groupes de quatre équipes (huit sélections au total). Autant dire que c'était il y a bien longtemps, presque à l'aube de l'histoire de la compétition.
En 2015, le Maroc avait déjà été choisi pour organiser sa deuxième CAN. Cependant, la menace d'Ebola a surgi, obligeant le royaume à se retirer à la dernière minute, ce qui a été une source de déception pour tous les amateurs de football.
Nous assistons aujourd'hui à une rétribution méritée. La CAN, c'est notre propre Coupe du Monde. Le football marocain a retrouvé sa place parmi les meilleurs du continent grâce aux succès de ses clubs tels que le Wydad, le Raja et Berkane, qui ont remporté de nombreux trophées ces dernières années. Et nous sommes tous conscients de l'importance de la CAN pour le public marocain.
En 2004, la qualification du Maroc pour la finale de la CAN (même si elle a été perdue face à la Tunisie) a engendré des moments de joie rares et exceptionnels. Cela a constitué la plus grande source d'émotion et de communion depuis la Coupe du Monde de 1986, lorsque les Lions avaient réussi à passer le premier tour.
Cependant, la CAN 2004, que le Maroc aurait sans doute mérité de remporter, demeure un moment isolé. Depuis cette édition qui s'est déroulée en Tunisie, les Lions n'ont jamais réussi à atteindre les demi-finales. Nous sommes confrontés à une quête, et le public attend également. En 1976, lorsque le Maroc a remporté la CAN en Ethiopie, le football africain n'était pas encore diffusé à la télévision. C'était une victoire que l'on a seulement "écoutée" à la radio, que l'on n'a pas eu la chance de voir de nos propres yeux, et que le public n'a pas célébrée autant qu'elle le méritait.
Tout cela pour souligner l'importance de la CAN, de la victoire et de la célébration. Il est également essentiel de partager ces moments avec nos amis africains. En attendant 2025, retrouvons-nous dès janvier 2024 pour la CAN en Côte d'Ivoire. Que le meilleur gagne, n'est-ce pas!
Salma LABTAR