Par Farida Moha
Un peu en miroir de Buenos Aires situé à l’autre bout du monde à quelques 10 000 kilomètres du royaume, Rabat est en apothéose. Au slogan « une équipe, un pays, un rêve » de l’avion ramenant l’équipe d’Argentine répond le Marocco « Dima Maghreb » portés tous deux par une immense ferveur populaire animée de joie et de sentiment de revanche de ceux que l’on veut humilier et marginaliser dans la mondialisation des puissants.
Le mondial organisé pour la première fois dans un pays arabe a été en effet perçu comme une arme d’émancipation, de droit à l’existence et de visibilité sur la scène internationale. Le football, véritable marqueur d’une dignité arabe et africaine a servi de vitrine à l’échelle mondiale bousculant une géopolitique de l’entre soi .
Comme un puissant souffle, la joie du peuple marocain s’est déversée dans les rues de Salé et de Rabat où des milliers de jeunes et moins jeunes ont dévalé dans une marée humaine digne des moments historique d’une nation, portant de leur souffle le bus rouge et les membres de l’équipe nationale ivre de bonheur. La magie du football opère à travers les danses échevelées, youyous, concerts ou klaxons avec un peuple tout entier qui communie et retrouve une formidable confiance.
Une magie qui joue son rôle de ciment d’une nation unie qui saura faire face à tous les défis et qui permet de « faire société » au-delà des problèmes du moment .Une magie qui nous dit quelque chose de notre société ,de sa capacité à s’unir, de notre conscience collective, du fait d’être ensemble et de partager des moments de bonheur .
Sans doute faudrait-il pour mieux comprendre ces phénomènes collectifs faire appel aux sociologues pour expliquer « ces puissants moments de catharsis » qui permettent d’expulser les frustrations pour ne garder que le meilleur et qui offre un moment de répit hors du temps .
Pour garder ce meilleur sans doute faudra-t-il pour les politiques garder « le livre ouvert »en optimisant les effets de ce mondial , en donnant toute la place qu’il faut à l’économie du sport et tirant les conclusions sur l’impérieuse nécessité de la formation dans les académies et dans les clubs .
Les victoires de l’équipe de Regragui ne sont pas dues au hasard mais à un travail de fond, à une détermination sans faille , mettant en évidence les qualités de chacun dans un jeu d’intelligence collective et dans le respect des valeurs et du travail. Un système de valeurs que le Maroc a revendiqué lors du 9 ieme forum mondial de l’alliance des civilisations des nations unies qui s’est tenu en novembre dernier à Fès.
Le Maroc qui déclare que pour assurer la paix du monde, il faut chercher ce qui nous rapprochent dans le respect de cultes et des cultures de chaque civilisation et non dans cette obsession de répandre des mœurs comme un rouleau compresseur broyant au passage les pays et états non conformes. En témoigne le moment de réception au Palais Royal, à la salle du Trône, tout un symbole, où Sa Majesté le Roi recevait les joueurs en compagnie de leurs mères a été immensément apprécié, la place des parents et de la mère en particulier étant rehaussée.
Une manière de mettre en avant un mode de vie fondé sur « des racines et des ailes », les racines étant le respect de nos valeurs et les ailes la marque du progrès et d’une modernité accepté collectivement.
Le mondial organisé pour la première fois dans un pays arabe a été en effet perçu comme une arme d’émancipation, de droit à l’existence et de visibilité sur la scène internationale. Le football, véritable marqueur d’une dignité arabe et africaine a servi de vitrine à l’échelle mondiale bousculant une géopolitique de l’entre soi .
Comme un puissant souffle, la joie du peuple marocain s’est déversée dans les rues de Salé et de Rabat où des milliers de jeunes et moins jeunes ont dévalé dans une marée humaine digne des moments historique d’une nation, portant de leur souffle le bus rouge et les membres de l’équipe nationale ivre de bonheur. La magie du football opère à travers les danses échevelées, youyous, concerts ou klaxons avec un peuple tout entier qui communie et retrouve une formidable confiance.
Une magie qui joue son rôle de ciment d’une nation unie qui saura faire face à tous les défis et qui permet de « faire société » au-delà des problèmes du moment .Une magie qui nous dit quelque chose de notre société ,de sa capacité à s’unir, de notre conscience collective, du fait d’être ensemble et de partager des moments de bonheur .
Sans doute faudrait-il pour mieux comprendre ces phénomènes collectifs faire appel aux sociologues pour expliquer « ces puissants moments de catharsis » qui permettent d’expulser les frustrations pour ne garder que le meilleur et qui offre un moment de répit hors du temps .
Pour garder ce meilleur sans doute faudra-t-il pour les politiques garder « le livre ouvert »en optimisant les effets de ce mondial , en donnant toute la place qu’il faut à l’économie du sport et tirant les conclusions sur l’impérieuse nécessité de la formation dans les académies et dans les clubs .
Les victoires de l’équipe de Regragui ne sont pas dues au hasard mais à un travail de fond, à une détermination sans faille , mettant en évidence les qualités de chacun dans un jeu d’intelligence collective et dans le respect des valeurs et du travail. Un système de valeurs que le Maroc a revendiqué lors du 9 ieme forum mondial de l’alliance des civilisations des nations unies qui s’est tenu en novembre dernier à Fès.
Le Maroc qui déclare que pour assurer la paix du monde, il faut chercher ce qui nous rapprochent dans le respect de cultes et des cultures de chaque civilisation et non dans cette obsession de répandre des mœurs comme un rouleau compresseur broyant au passage les pays et états non conformes. En témoigne le moment de réception au Palais Royal, à la salle du Trône, tout un symbole, où Sa Majesté le Roi recevait les joueurs en compagnie de leurs mères a été immensément apprécié, la place des parents et de la mère en particulier étant rehaussée.
Une manière de mettre en avant un mode de vie fondé sur « des racines et des ailes », les racines étant le respect de nos valeurs et les ailes la marque du progrès et d’une modernité accepté collectivement.