Par Aziz Boucetta
Les décisions ont été prises, ici ou ailleurs, et il reste maintenant à nos corps politiques et administratifs de mettre cette partition en musique.
1/ 2030, le monde nous attend. La Fifa s’est prononcée, le Maroc fait partie du trio organisateur (avec les trois pays latino-américains qui organiseront sur leur sol les trois premiers matchs de ce Mondial). Enfin ! Après 5 tentatives infructueuses, nous voilà en position de recevoir le gotha du sport mondial et le gratin des footballeurs et des nations du football.
Avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc (appelé « un autre pays » par nos amis et frères algériens…) attirera les projecteurs du monde, recevra les innombrables fans du sport-roi, et sera au centre du monde.
Une compétition planétaire (le quart des pays du monde, regardés dans près de 200 nations par des milliards de personnes), une portée symbolique incontestable (Afrique-Europe, Islam-chrétienté, Sud-Nord…), une charge géopolitique considérable (l’ouest-méditerranéen)… Bravo !
2/ 2025, l’Afrique nous honore. Le Maroc vient d’être également désigné comme hôte de la très prestigieuse compétition panafricaine de football. On attend de voir comment nos amis et frères désigneront le pays hôte… La candidature marocaine a écrasé les autres qui se sont retirées de la course, après plusieurs mois de vaines tentatives pour peser et démarocaniser. L’Afrique nous encense, à nous de l’honorer. Bravo !
3/ Le code de la famille, et accessoirement la place de la femme au sein de la société. Il s’agit là de faire évoluer la société marocaine. Si on aspire à la modernité, il est important que la loi suive, que l’égalité du genre prime (même si elle sera difficile à atteindre) et que la moitié de la population ait plus de droits.
Il semblerait que le momentum soit idéal car en dépit des inévitables opposants à cette égalité, et si on sait y faire et qu’on veuille vraiment le faire, cette nouvelle moudawana est appelée de leurs vœux par les jeunes générations. Bravo !
1/ 2030, le monde nous attend. La Fifa s’est prononcée, le Maroc fait partie du trio organisateur (avec les trois pays latino-américains qui organiseront sur leur sol les trois premiers matchs de ce Mondial). Enfin ! Après 5 tentatives infructueuses, nous voilà en position de recevoir le gotha du sport mondial et le gratin des footballeurs et des nations du football.
Avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc (appelé « un autre pays » par nos amis et frères algériens…) attirera les projecteurs du monde, recevra les innombrables fans du sport-roi, et sera au centre du monde.
Une compétition planétaire (le quart des pays du monde, regardés dans près de 200 nations par des milliards de personnes), une portée symbolique incontestable (Afrique-Europe, Islam-chrétienté, Sud-Nord…), une charge géopolitique considérable (l’ouest-méditerranéen)… Bravo !
2/ 2025, l’Afrique nous honore. Le Maroc vient d’être également désigné comme hôte de la très prestigieuse compétition panafricaine de football. On attend de voir comment nos amis et frères désigneront le pays hôte… La candidature marocaine a écrasé les autres qui se sont retirées de la course, après plusieurs mois de vaines tentatives pour peser et démarocaniser. L’Afrique nous encense, à nous de l’honorer. Bravo !
3/ Le code de la famille, et accessoirement la place de la femme au sein de la société. Il s’agit là de faire évoluer la société marocaine. Si on aspire à la modernité, il est important que la loi suive, que l’égalité du genre prime (même si elle sera difficile à atteindre) et que la moitié de la population ait plus de droits.
Il semblerait que le momentum soit idéal car en dépit des inévitables opposants à cette égalité, et si on sait y faire et qu’on veuille vraiment le faire, cette nouvelle moudawana est appelée de leurs vœux par les jeunes générations. Bravo !
4/ La reconstruction, de préférence pour des édifices plus solides et plus conformes aux normes. Le séisme a retenti, la...
terre a tremblé, les populations aussi, et les destructions se chiffrent en milliards de dollars. Le Maroc a frémi, puis réagi, et là, il se prépare à agir. Les conditions de vie dans les montagnes et autres zones communément appelées « zones éloignées » changeront, ou devraient. Les autorités élues et désignées devront se prendre par la main et prendre en main, résolument, cet immense chantier. Al Haouz d’après 2023 ne devrait plus être le même, de près ou de loin, que celui d’avant. Bravo !
5/ L’Etat social, et si possible global. Le projet a été lancé, il est en cours de réalisation, avec ses difficultés et ses défaillances, avec ses pièges et ses espérances. L’objectif est que l’ensemble des Marocains soient, dans quelques années, bénéficiaires de couverture médicale et de retraites. L’Etat doit se montrer fort pour que la société devienne, à son tour, forte, comme le veut le Nouveau modèle de développement.
Cinq chantiers, immenses, qui nécessitent une bonne gouvernance, sans galvauder le mot. Le roi a fait le travail en prenant les décisions adéquates et en positionnant le pays comme il se doit. La population, société civile et société tout court, ont montré leurs capacités de mobilisation, leur engagement et leur loyauté à cet étrange pays capable du meilleur mais qui ne se donne pas les moyens de ne plus être seulement « moyen ». L’administration centrale a prouvé ses capacités et son efficacité ; cela doit se poursuivre et se confirmer. La classe politique, aux commandes de l’administration, doit également être en mesure de placer les femmes et les hommes qu’il faut aux places qu’il faut. Et ne pas hésiter à sévir en cas de manquements.
Cinq chantiers qui, menés à terme et réussis, hisseront le royaume au rang des pays émergents. Réellement, véritablement, concrètement, car aujourd’hui, au vu des définitions économiques globalement admises (croissance forte et soutenue, PIB, PIB/Habitant, réforme agraire, épargne…), le Maroc n’en est encore qu’à la « pré-émergence », voire même menacé du piège du revenu intermédiaire.
Or, si le NMD a tracé la voie à suivre, la vraie et juste voie, pour se développer, force est de constater que ses recommandations ne sont aujourd’hui pas vraiment suivies. Les cinq chantiers en cours, bien conduits, bien agencés, avec leurs effets d’entraînement bien conçus et encore mieux calculés, devraient l’y aider. Si le gouvernement se mobilise vraiment. Et que le TAF soit fait.
Rédigé par Aziz Boucetta sur Panorapost
terre a tremblé, les populations aussi, et les destructions se chiffrent en milliards de dollars. Le Maroc a frémi, puis réagi, et là, il se prépare à agir. Les conditions de vie dans les montagnes et autres zones communément appelées « zones éloignées » changeront, ou devraient. Les autorités élues et désignées devront se prendre par la main et prendre en main, résolument, cet immense chantier. Al Haouz d’après 2023 ne devrait plus être le même, de près ou de loin, que celui d’avant. Bravo !
5/ L’Etat social, et si possible global. Le projet a été lancé, il est en cours de réalisation, avec ses difficultés et ses défaillances, avec ses pièges et ses espérances. L’objectif est que l’ensemble des Marocains soient, dans quelques années, bénéficiaires de couverture médicale et de retraites. L’Etat doit se montrer fort pour que la société devienne, à son tour, forte, comme le veut le Nouveau modèle de développement.
Cinq chantiers, immenses, qui nécessitent une bonne gouvernance, sans galvauder le mot. Le roi a fait le travail en prenant les décisions adéquates et en positionnant le pays comme il se doit. La population, société civile et société tout court, ont montré leurs capacités de mobilisation, leur engagement et leur loyauté à cet étrange pays capable du meilleur mais qui ne se donne pas les moyens de ne plus être seulement « moyen ». L’administration centrale a prouvé ses capacités et son efficacité ; cela doit se poursuivre et se confirmer. La classe politique, aux commandes de l’administration, doit également être en mesure de placer les femmes et les hommes qu’il faut aux places qu’il faut. Et ne pas hésiter à sévir en cas de manquements.
Cinq chantiers qui, menés à terme et réussis, hisseront le royaume au rang des pays émergents. Réellement, véritablement, concrètement, car aujourd’hui, au vu des définitions économiques globalement admises (croissance forte et soutenue, PIB, PIB/Habitant, réforme agraire, épargne…), le Maroc n’en est encore qu’à la « pré-émergence », voire même menacé du piège du revenu intermédiaire.
Or, si le NMD a tracé la voie à suivre, la vraie et juste voie, pour se développer, force est de constater que ses recommandations ne sont aujourd’hui pas vraiment suivies. Les cinq chantiers en cours, bien conduits, bien agencés, avec leurs effets d’entraînement bien conçus et encore mieux calculés, devraient l’y aider. Si le gouvernement se mobilise vraiment. Et que le TAF soit fait.
Rédigé par Aziz Boucetta sur Panorapost