Mondial 2022 : Un plafond de verre est imposé au "petits" par les arbitres de la FIFA !


Rédigé par le Vendredi 16 Décembre 2022

Tout le monde se concentre, sur les erreurs d'arbitrage qui ont émaillé la demi-finale perdue contre la France. Mais, ils feraient mieux de passer à autre chose !



Il faut savoir que toutes les erreurs d'arbitrage recensées lors de la Coupe du Monde 2022 ont un point commun : Elles ont été commises en faveur des "grandes" équipes contre les "petites".

Certes oui, l'arbitre mexicain du match France-Maroc et la VAR ont fermé les yeux sur un penalty pour Boufal, ainsi qu'un carton rouge pour Achraf Dari. Sinon on aurait vu un autre match.

Beaucoup de personne dans le monde n'en croient pas leurs yeux ! Les arbitres de la Fédération Internationale de Football sont entrain de gâcher l'édition la plus réussite de l'histoire de la Coupe du Monde !

Gianni Infantino et ses collègues nous ont promis autre chose. Ils nous ont promis un spectacle qui valait la peine d'être regardé et des arbitres irréprochables, aidés par la VAR, le hors-jeu semi-automatique ainsi d'un calcul incontestable du temps additionnel.

Cependant, à trois jours de la fin de cette grand-messe planétaire, le bilan est catastrophique. Il y a une tromperie sur la marchandise. La plus grande manifestation footballistique de la planète frustré, déçu et provoqué la colère par des décisions arbitraires qui protège les "grandes nations" et lèsent les "petites".

Les arbitres qui ont été triés sur le volet par la FIFA ont été tout sauf juste. L'interprétation de l'égalité des chances a changé selon les équipes qui jouaient. Si les "grandes nations de foot" affrontaient les "petites équipes" qui "n'ont pas de culture ou d'histoire footballistique", alors que le choix est vite fait et les décisions automatiquement favorables aux "puissances".

Commençons par l'Arabie Saoudite qui a été la première à en payer les frais conte l'Argentine, que Slavko Vincic a sifflé un penalty inexistent pour l'Argentine, qui a été transformé par Lionel Messi, lors du premier match de la poule B. Heureusement pour les Saoudiens qui ont réussi à renverser le score (2-1) et signer la première surprise de la compétition.

Et deux jours plus tard... le Portugal de Cristiano Ronaldo qui faisait son entrée en lice contre le Ghana. Pendant le match qui se dirigeait vers un score nul et vierge, l'arbitre mexicain d'origine marocain, Ismail Elfath, est appelé à la 65e minute par l'arbitre chargé de la VAR, son compatriote Armando Villareal, afin qu'il siffle un penalty en faveur du quintuple Ballon d'or. Une action que même un arbitre des U-13 ne la sifflerait pas. Notons que ce but a changé le cours du match et les Blacks Stars ont fini par céder (3-2).

Ce même Portugal affrontait l’Uruguay lors de la seconde journée. On joue la 91e minute, la Seleção mène 1-0 et les coéquipiers de Luis Suarez courent après le nul, l’arbitre iranien Alireza Faghani siffle une faute de main involontaire et crucifie les espoirs uruguayens.

Il ne faut pas oublier l'erreur monumental de l'arbitre zambien Janny Sikazwe lors du match Belgique-Canada. Grâce à l'intervention de la VAR, on a accordé un penalty logique aux Canadiens à la 9e minute suite à une main de Yannick Ferreira Carrasco, Sikazwe n'a pas sifflé une autre fautes des Diables Rouges dans leur surface, quelques minutes plus tard, commise par Jan Vertonghen sur Tajon Buchanan, signalant un hors-jeu qui n'avait pas lieu d'être car c'est Eden Hazard qui avait manqué une passe en retrait.

Mais, ce sont les erreurs commises lors des deux demi-finales Argentine-Croatie et France-Maroc qui ont été la cause des scandales qui ont secoué cette Coupe du Monde.

La première était dominée par les vice-champions du monde avant que Julian Alvarez ne heurte Dominik Livakovic, le gardien croate. L’arbitre italien Daniele Orsato n’hésite pas une seconde et indique le point de pénalty.
 
«Le penalty encaissé est sûrement un moment clé oui, parce que nous étions bien, nous contrôlions le match, et il y a ce corner que l’arbitre ne nous donne pas, puis ce penalty, qui, pour moi, n’existait pas. Il n’y a pas faute parce qu’il (Julian Alvarez) tire et va percuter notre gardien. C’est clair que ça a beaucoup changé le match», a déclaré Modric après la rencontre remportée 3-0 par les Argentins, qui disputeront, dimanche, la finale contre la France qui a battu le Maroc 2-0.

Cette victoire est entachée d'erreurs arbitrales du Mexicain Cesar Ramos, qui a oublié de siffler deux penaltys flagrants contre les Français. A la 27e minute de jeu, Sofiane Boufal est fauché par le latéral gauche bleu Théo Hernandez dans la surface. L'arbitre mexicain Cesar Ramos, qui a été à deux mètres de l'action a refusé de revenir à la VAR. Il siffle une autre faute contre l'attaquant marocain et lui inflige un carton jaune. Mais, ceci n'est pas tout ! Vers la fin de la première période, Sélim Amallah est mis à terre dans la surface de réparation par Aurélien Tchouméni. De nouveau, l'arbitre mexicain ne consulte pas la VAR et laisse jouer. Oui, les erreurs d'arbitrage peuvent arriver, mais la VAR est normalement instaurée pour les corriger.

Quel est le point commun entre toutes ces bourdes arbitrales ? Elles sont toujours sifflées en faveur des "grandes" contre les "petites". Notons ainsi que depuis le début du Mondial, aucune "petite" nations que ce soit africaine, asiatique ou arabe n'a éliminé une "grande" sur des erreurs d'arbitrage, alors que les cas contraire sont innombrables. Est-ce un hasard ?

Ce n’est certainement pas un hasard. C’est plutôt un mode opératoire qui confirme l’iniquité de l’arbitrage international et de la FIFA, qui devrait briser le silence et reconnaître que les erreurs d’arbitrage ciblent les «petites» équipes et épargnent les «grandes». Cela constituerait un signe suffisamment autoritaire en direction des arbitres pour cesser de favoriser systématiquement les grands.




Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 16 Décembre 2022
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