Fidèles à leur recette gagnante, les hommes de Walid Regragui ont imposé leur identité footballistique à des puissances mondiales et ajoutent à leur prestigieux tableau de chasse des Portugais auréolés par leur huitième de finale largement dominé (6-1) aux dépens de la Suisse.
La muraille « Rouge et Vert » a fonctionné à merveille et c’était aux Portugais d’essayer de la pénétrer, mais en vain : dézonage, circulation de balle en milieu, passes longues en profondeur ou appels de ballon dans le dos de la défense étaient autant de stratagèmes portugais visant à déséquilibrer le bloc marocain opaque pour créer des failles et les exploiter, mais c’était sans compter sur le métier et la confiance des joueurs du Maroc qui ont rendu stériles les tentatives du Portugal.
Le danger, aussi minime soit-il, venait surtout des balles arrêtées, dont l’une, à la 5e minute, a vu Bounou sortir un bel arrêt face à João Félix qui réussit la tête plongeante, sur un centre fort de Bruno Fernandes dans la surface, vers le premier poteau.
De leur côté, les Marocains omniprésents dans leur zone et solidaires pressaient pour récupérer la balle et aller dans des contre-attaques timides au début, mais qui devenaient plus précises et plus menaçantes au fil des minutes, donnant de la confiance à l’équipe marocaine qui a commencé à s’installer dans la zone adverse et à s’offrir des temps forts qui ont été fructueux.
Ainsi, les Lions de l’Atlas envoient un signe, avec un premier tir marocain cadré de la partie, exécuté par Boufal (36e), avant d’ouvrir le score à trois minutes de la fin du premier-temps (42è), par Youssef En-Nesyri qui, sur un centre lumineux de Attiatallah, saute plus haut que Ruben Dias et le gardien Diogo Costa pour marquer en puissance avec une tête piquée.
Le Portugal n’a pas tardé à réagir et touche le poteau sur un centre de Bruno Fernandes (45e), côté droit, mais ça sera tout et les joueurs marocains rejoignent le vestiaire, avec une avance au score et un ascendant psychologique.
A la reprise, Fernando Santos appelle Cristiano Ronaldo à la rescousse (51e). En revanche, Romain Saïss, valeur sûre de la défense marocaine, est forcé de céder sa place à Achraf Dari, pour blessure. C’était le début d’une série de changements dans les rangs de la sélection nationale, qui reflète l’effort physique consenti par les éléments nationaux, mais aussi la grande confiance de Walid Regargui en ses joueurs, alignés à un moment décisif.
Les Portugais ont tout naturellement jeté tous leur poids dans la bataille pour revenir au score, mais butaient sur une défense marocaine solide. Les plus nettes occasions du Portugal durant cette deuxième mi-temps restent la frappe enroulée du pied gauche de João Félix, magistralement repoussée par Bounou (82e) et l’action de Ronaldo qui, à l’unique fois où il trouve de l’espace, frappe sans contrôle et le portier marocain sauve au sol sur sa gauche en deux temps (90+1e).
Les hommes de Walid Regragui, tenaces en défense, auraient pu donner le coup de grâce, dès la 49e minute sur un coup franc excentré de Hakim Ziyech, repoussé par Diogo Costa au premier poteau, mais surtout vers la fin de la partie, quand, tour à tour, les remplaçants Walid Cheddira (90e) et Zakaria Aboukhlal (90+5), ne négocient pas de la meilleure manière leur face à face avec le gardien portugais.
Les Lions de l’Atlas, réduits à dix après l’expulsion de Cheddira 90+3e et arrivés à ce stade de la compétition avec des blessures et de la fatigue musculaire, ont résisté jusqu’au bout pour entrer dans l’histoire.
La sélection marocaine affrontera pour une place en finale le vainqueur de l’autre quart de finale prévu ce soir entre la France et l’Angleterre.
LODJ avec MAP
La muraille « Rouge et Vert » a fonctionné à merveille et c’était aux Portugais d’essayer de la pénétrer, mais en vain : dézonage, circulation de balle en milieu, passes longues en profondeur ou appels de ballon dans le dos de la défense étaient autant de stratagèmes portugais visant à déséquilibrer le bloc marocain opaque pour créer des failles et les exploiter, mais c’était sans compter sur le métier et la confiance des joueurs du Maroc qui ont rendu stériles les tentatives du Portugal.
Le danger, aussi minime soit-il, venait surtout des balles arrêtées, dont l’une, à la 5e minute, a vu Bounou sortir un bel arrêt face à João Félix qui réussit la tête plongeante, sur un centre fort de Bruno Fernandes dans la surface, vers le premier poteau.
De leur côté, les Marocains omniprésents dans leur zone et solidaires pressaient pour récupérer la balle et aller dans des contre-attaques timides au début, mais qui devenaient plus précises et plus menaçantes au fil des minutes, donnant de la confiance à l’équipe marocaine qui a commencé à s’installer dans la zone adverse et à s’offrir des temps forts qui ont été fructueux.
Ainsi, les Lions de l’Atlas envoient un signe, avec un premier tir marocain cadré de la partie, exécuté par Boufal (36e), avant d’ouvrir le score à trois minutes de la fin du premier-temps (42è), par Youssef En-Nesyri qui, sur un centre lumineux de Attiatallah, saute plus haut que Ruben Dias et le gardien Diogo Costa pour marquer en puissance avec une tête piquée.
Le Portugal n’a pas tardé à réagir et touche le poteau sur un centre de Bruno Fernandes (45e), côté droit, mais ça sera tout et les joueurs marocains rejoignent le vestiaire, avec une avance au score et un ascendant psychologique.
A la reprise, Fernando Santos appelle Cristiano Ronaldo à la rescousse (51e). En revanche, Romain Saïss, valeur sûre de la défense marocaine, est forcé de céder sa place à Achraf Dari, pour blessure. C’était le début d’une série de changements dans les rangs de la sélection nationale, qui reflète l’effort physique consenti par les éléments nationaux, mais aussi la grande confiance de Walid Regargui en ses joueurs, alignés à un moment décisif.
Les Portugais ont tout naturellement jeté tous leur poids dans la bataille pour revenir au score, mais butaient sur une défense marocaine solide. Les plus nettes occasions du Portugal durant cette deuxième mi-temps restent la frappe enroulée du pied gauche de João Félix, magistralement repoussée par Bounou (82e) et l’action de Ronaldo qui, à l’unique fois où il trouve de l’espace, frappe sans contrôle et le portier marocain sauve au sol sur sa gauche en deux temps (90+1e).
Les hommes de Walid Regragui, tenaces en défense, auraient pu donner le coup de grâce, dès la 49e minute sur un coup franc excentré de Hakim Ziyech, repoussé par Diogo Costa au premier poteau, mais surtout vers la fin de la partie, quand, tour à tour, les remplaçants Walid Cheddira (90e) et Zakaria Aboukhlal (90+5), ne négocient pas de la meilleure manière leur face à face avec le gardien portugais.
Les Lions de l’Atlas, réduits à dix après l’expulsion de Cheddira 90+3e et arrivés à ce stade de la compétition avec des blessures et de la fatigue musculaire, ont résisté jusqu’au bout pour entrer dans l’histoire.
La sélection marocaine affrontera pour une place en finale le vainqueur de l’autre quart de finale prévu ce soir entre la France et l’Angleterre.
LODJ avec MAP