Alors que de nombreuses marques se lancent à corps perdu dans la course à l'électrique, Toyota, connu pour son expertise dans l'hybride, se tient à sa stratégie. Toyoda mise fermement sur les voitures hybrides rechargeables et les modèles à hydrogène, rejetant l'idée que l'électrique soit la seule voie à suivre vers l'avenir de l'automobile.

Alors que les critiques pleuvent sur Toyota pour sa lenteur à adopter les véhicules 100 % électriques, Toyoda persiste et signe. Il est convaincu que les voitures hybrides et celles à pile à combustible à hydrogène représenteront toujours 70 % du marché. Pour justifier cette position, il souligne que près d'un milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'électricité, remettant ainsi en question la faisabilité mondiale d'une transition totale vers l'électrique.

Toyoda, bien que rassurant sur la réduction des émissions de CO2, se défend contre les pressions en affirmant que la technologie motrice doit être déterminée par les consommateurs et le marché, et non par des pouvoirs politiques. Dans un monde où les constructeurs automobiles semblent s'engager massivement dans l'électrification, Toyota se distingue en cherchant à diversifier sa gamme plutôt que de parier tout sur l'électrique, affirmant que cette voie n'est pas nécessairement la meilleure.

Alors que Toyoda se targue de la mission de Toyota de réduire les émissions, il rejette l'idée de se convertir exclusivement à l'électricité ou aux piles à combustible. Une prise de position rare dans l'industrie automobile, mais qui démontre la volonté de Toyota de suivre sa propre voie. Malgré cette résistance affichée, Toyota prévoit tout de même de lancer six nouveaux modèles entièrement électriques d'ici à 2026, dont le Sport Crossover Concept et l'Urban SUV Concept présentés récemment.

En tant qu'amateur passionné de la motorisation thermique, la récente déclaration provocatrice du président de Toyota, Akio Toyoda, résonne profondément avec ma conviction profonde que l'avenir de l'automobile ne réside pas exclusivement dans l'électrification.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes Maroc : seulement 1000 voitures électriques et hybrides vendues par an. Un chiffre dérisoire face à l'effervescence médiatique entourant la révolution électrique. Cette réalité contraste fortement avec la vision monolithique d'une transition imminente vers l'électrification totale.

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Rajouter à cela la rareté des bornes de recharge qui devient un élément central dans ce débat. Alors que les constructeurs électriques promettent un avenir sans émissions, la réalité des infrastructures de recharge demeure un obstacle majeur. Le choix de Toyota de parier sur l'hybride et l'hydrogène, avec une diversification de sa gamme, semble plus pragmatique dans un monde où l'électrique monopolise la conversation.
 

Bien que les médias glorifient souvent la voie électrique en tant que seule trajectoire à embrasser, il ne m'incombe pas de totalement exclure l'éventualité de l'électrification. En revanche, en tant qu'individu d'une rationalité prononcée, je préconise une approche pragmatique et réaliste, maintenant ainsi fermement mes convictions sur un terrain solide.