Les aéroports de Sydney, Berlin, Amsterdam ainsi que tous les aéroports en Espagne ont été touchés par la même panne, tout comme les compagnies Ryanair, Air France, Delta et United American Airlines. De plus, la Bourse de Londres et la gigantesque compagnie ferroviaire britannique ont signalé dans des avis et des tweets que leurs systèmes étaient paralysés. Cette défaillance a entraîné des retards, des annulations de vols et des opérations en attente.

Les services de santé ont également annoncé que leurs systèmes informatiques étaient hors service, notamment le National Health Service. Les médias n'ont pas été épargnés non plus : SkyNews a rapporté qu'ils n'avaient pas pu continuer leur diffusion en direct.

En réponse à cette panne informatique mondiale, le géant américain a déclaré ce vendredi sur Twitter que l'accès aux applications et aux services Microsoft pouvait poser problème, tout en assurant aux utilisateurs que toutes les équipes étaient mobilisées pour résoudre le problème dans les plus brefs délais.

"Nos services sont en cours d’amélioration tandis que nous continuons à prendre des mesures d’atténuation."

Malgré les messages rassurants de Microsoft, les spécialistes analysent la panne majeure afin de comprendre ce qui s'est passé. Alan Woodward, professeur de cybersécurité à l'université de Surrey en Angleterre, a déclaré au Times que cette panne, qui a paralysé le monde, était "impardonnable".

"La grande question est de savoir comment cela a pu passer les tests. Comment cela a-t-il pu être lancé dans le monde ? C'est tout simplement impardonnable [...] que quelque chose d'aussi intégré, qui peut causer de tels problèmes [...] n'ait pas été testé de manière approfondie avant d'être lancé, sinon ils l'auraient vu."

Chris Stokel-Walker, un journaliste spécialisé dans la technologie, a avancé l'idée que la panne significative de Microsoft était causée par une mise à jour de Crowdstrike Falcon, un outil de détection des menaces informatiques.

ODJ avec euronews