Une famille de New York a récemment intenté une action en justice contre Meta, la société mère d'Instagram, accusant l'entreprise de créer des produits intentionnellement addictifs pour les mineurs. La plainte a été déposée au nom d'une adolescente de 13 ans, connue sous le pseudonyme AA, qui a commencé à utiliser Instagram à l'âge de 10 ans. Les parents de l'adolescente affirment qu'elle passe en moyenne cinq heures par jour sur l'application, parfois jusqu'à une heure avant de dormir. Les avocats de la famille soutiennent que cette utilisation excessive résulte directement des efforts de Meta pour rendre ses plateformes attrayantes et addictives.
Accusations et preuves révélées
Parmi les accusations portées contre Meta, la plainte met en lumière le design de l'application qui encourage la dépendance. L'une des fonctionnalités les plus critiquées est le flux d'actualités trié par algorithme, qui fonctionne comme une machine à sous en incitant les utilisateurs à rafraîchir continuellement pour obtenir des récompenses imprévisibles.
Des documents internes révèlent que Meta a fait de l'acquisition de jeunes utilisateurs une priorité, cherchant à compenser la baisse de popularité de Facebook et le vieillissement de sa base d'utilisateurs originale. Cependant, l'entreprise aurait ignoré de nombreux rapports internes et externes alertant sur les effets négatifs de ses applications sur les jeunes, notamment l'incitation à une comparaison continue et nuisible avec les autres.
Réponse de Meta et demande de compensation
Malgré les préoccupations croissantes concernant l'impact psychologique des notifications fréquentes et des filtres AI, les mécanismes de vérification de l'âge de Meta se sont révélés inefficaces. On estime que quatre millions d'enfants de moins de 13 ans utilisent les services de Meta en violation de ses règles.
En réponse aux accusations, Meta a publié une déclaration affirmant que ses applications incluent de nombreux outils et fonctionnalités conçus pour protéger les adolescents. Toutefois, la famille demande au moins 5 milliards de dollars en compensation et une interdiction pour Instagram de proposer certaines fonctionnalités clés aux moins de 18 ans.
Ce procès relance le débat sur la responsabilité des entreprises technologiques vis-à-vis des utilisateurs mineurs. Si la justice donne raison à la famille, cela pourrait marquer un tournant significatif et mener à une régulation plus stricte des plateformes sociales pour mieux protéger les jeunes utilisateurs.
Accusations et preuves révélées
Parmi les accusations portées contre Meta, la plainte met en lumière le design de l'application qui encourage la dépendance. L'une des fonctionnalités les plus critiquées est le flux d'actualités trié par algorithme, qui fonctionne comme une machine à sous en incitant les utilisateurs à rafraîchir continuellement pour obtenir des récompenses imprévisibles.
Des documents internes révèlent que Meta a fait de l'acquisition de jeunes utilisateurs une priorité, cherchant à compenser la baisse de popularité de Facebook et le vieillissement de sa base d'utilisateurs originale. Cependant, l'entreprise aurait ignoré de nombreux rapports internes et externes alertant sur les effets négatifs de ses applications sur les jeunes, notamment l'incitation à une comparaison continue et nuisible avec les autres.
Réponse de Meta et demande de compensation
Malgré les préoccupations croissantes concernant l'impact psychologique des notifications fréquentes et des filtres AI, les mécanismes de vérification de l'âge de Meta se sont révélés inefficaces. On estime que quatre millions d'enfants de moins de 13 ans utilisent les services de Meta en violation de ses règles.
En réponse aux accusations, Meta a publié une déclaration affirmant que ses applications incluent de nombreux outils et fonctionnalités conçus pour protéger les adolescents. Toutefois, la famille demande au moins 5 milliards de dollars en compensation et une interdiction pour Instagram de proposer certaines fonctionnalités clés aux moins de 18 ans.
Ce procès relance le débat sur la responsabilité des entreprises technologiques vis-à-vis des utilisateurs mineurs. Si la justice donne raison à la famille, cela pourrait marquer un tournant significatif et mener à une régulation plus stricte des plateformes sociales pour mieux protéger les jeunes utilisateurs.