Que l’on apprécie ou non sa manière de gérer les choses, Medhi Benatia a indéniablement marqué les esprits depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille. En tant que bras droit du président Pablo Longoria, qui ne tarit pas d’éloges à son égard, l’ancien capitaine de l’équipe nationale a joué un rôle clé dans l’évolution du club phocéen.
Depuis 15 mois, Benatia occupe la fonction de directeur du football, un poste qui l’a confronté à de nombreux défis. Il a assumé pleinement les conséquences de ses choix, notamment en ce qui concerne ses prises de position sur l’arbitrage.
Sa position sur l’arbitrage a récemment provoqué une controverse, notamment lors du match contre le LOSC en janvier (1-1, défaite aux tirs au but). Après avoir contesté une décision auprès du quatrième arbitre, il a écopé d’une suspension de trois mois, qu’il considère comme injuste.
Concernant son bilan à la tête du club, l’ex-joueur de la Juventus admet que les six premiers mois ont été difficiles, avec un mercato limité et une situation interne chaotique.
Formé à Marseille, Benatia entretient un lien particulier avec le club. Depuis sa nomination, ce lien s’est encore renforcé.
Enfin, il a évoqué l’importance de la discipline et de l’état d’esprit au sein du club : « Promettre une qualification en Ligue des champions aujourd’hui, c’est impossible. Mais ce que je vois sur le terrain, c’est une équipe avec du caractère, qui me ressemble, qui ressemble à mon entraîneur et à mon président ».
Depuis 15 mois, Benatia occupe la fonction de directeur du football, un poste qui l’a confronté à de nombreux défis. Il a assumé pleinement les conséquences de ses choix, notamment en ce qui concerne ses prises de position sur l’arbitrage.
« Je suis diplomate, mais je dis toujours ce que je pense. Jusqu’au dernier jour, je défendrai l’institution, les joueurs tant qu’ils le méritent, et mon entraîneur. Si l’équipe échoue, ce sera aussi mon échec », a-t-il expliqué, reconnaissant sa « méthode radicale » qui ne fait pas l’unanimité au sein du club.
« À l’OM, certains prennent vite la grosse tête. Moi, je suis direct. Ces personnes ne viennent pas te confronter directement, elles préfèrent agir dans l’ombre pour te nuire », a ajouté l’ex-Lion de l’Atlas.
Sa position sur l’arbitrage a récemment provoqué une controverse, notamment lors du match contre le LOSC en janvier (1-1, défaite aux tirs au but). Après avoir contesté une décision auprès du quatrième arbitre, il a écopé d’une suspension de trois mois, qu’il considère comme injuste.
« Ce match contre Lille… c’est l’une des plus grandes humiliations de ma vie. J’ai simplement voulu calmer mon coach, pas mettre la pression. À la fin, je dis juste au quatrième arbitre : ‘Dites-lui qu’il y avait penalty’. Et pourtant, je suis sanctionné. On ne me traite pas comme les autres », a-t-il insisté.
Concernant son bilan à la tête du club, l’ex-joueur de la Juventus admet que les six premiers mois ont été difficiles, avec un mercato limité et une situation interne chaotique.
« À la fin de la saison, j’ai averti : soit on prend des décisions fortes, soit on fonce droit dans le mur. On a recruté un directeur de la performance, modifié la formation, introduit des séances vidéo, fait appel à un psychologue et développé le ‘player care’. Mais à Marseille, dès qu’on change les choses, on se fait des ennemis », a-t-il précisé.
Formé à Marseille, Benatia entretient un lien particulier avec le club. Depuis sa nomination, ce lien s’est encore renforcé.
« L’OM est un club qui me tient à cœur. Je ne sais pas combien de temps je resterai, sûrement pas longtemps, et je n’ai aucun problème à le dire. C’est usant, physiquement et mentalement. Mais jusqu’au dernier jour, je donnerai tout. Je suis en mission », a-t-il conclu.
Enfin, il a évoqué l’importance de la discipline et de l’état d’esprit au sein du club : « Promettre une qualification en Ligue des champions aujourd’hui, c’est impossible. Mais ce que je vois sur le terrain, c’est une équipe avec du caractère, qui me ressemble, qui ressemble à mon entraîneur et à mon président ».