Comme prévu depuis longtemps, Abdelmajid Tebboune, 79 ans, a été réélu à la tête de l’Etat algérien, pour un nouveau mandat de cinq ans, lors du scrutin présidentiel anticipé du 8 septembre.
Pas plus surprenant, le taux de participation aux élections présidentielles algériennes s’est chiffré, officiellement, à quelques 48%, selon les résultats préliminaires annoncés par le président de l'autorité électorale, Mohamed Charfi.
Encore a-t-il fallu prolonger l’ouverture des bureaux de vote d’une heure, les chiffres avancés par des médias, à 17 heures, faisaient plutôt état d’un taux de participation d’à peine 26,12%.
Pas plus surprenant, le taux de participation aux élections présidentielles algériennes s’est chiffré, officiellement, à quelques 48%, selon les résultats préliminaires annoncés par le président de l'autorité électorale, Mohamed Charfi.
Encore a-t-il fallu prolonger l’ouverture des bureaux de vote d’une heure, les chiffres avancés par des médias, à 17 heures, faisaient plutôt état d’un taux de participation d’à peine 26,12%.
Score nord-coréen
Mais là où la junte militaire, qui détient le vrai pouvoir à Alger, a vraiment exagéré la fraude, c’est le score qu’aurait prétendument réalisé Abdelmajid Tebboune : 94,65% ! Les mauvaises habitudes électorales des vielles dictatures ont la vie dure.
Son suivant immédiat, Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans et chef du parti islamiste « Mouvement de la société pour la paix », a récolté 3,17 des voix exprimées, et le troisième et dernier candidat, Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, chef du plus vieux parti d’opposition, le Front des forces socialistes, 2,16%.
Au moins, en décembre 2019, lorsque Tebboune a été élu à la présidence pour la première fois, la fraude était moins flagrante, 58%. Le taux de participation était plus maigre, moins de 40%.
Les effets sociopolitiques du Hirak étaient encore palpables en Algérie et son souvenir assez récent auprès de l’opinion publique internationale. Depuis lors, la rue algérienne est devenue léthargique et les tenants du pouvoir ont regagné en assurance.
Son suivant immédiat, Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans et chef du parti islamiste « Mouvement de la société pour la paix », a récolté 3,17 des voix exprimées, et le troisième et dernier candidat, Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, chef du plus vieux parti d’opposition, le Front des forces socialistes, 2,16%.
Au moins, en décembre 2019, lorsque Tebboune a été élu à la présidence pour la première fois, la fraude était moins flagrante, 58%. Le taux de participation était plus maigre, moins de 40%.
Les effets sociopolitiques du Hirak étaient encore palpables en Algérie et son souvenir assez récent auprès de l’opinion publique internationale. Depuis lors, la rue algérienne est devenue léthargique et les tenants du pouvoir ont regagné en assurance.
Tragi-comédie
Comme les Algériens semblent affectionner particulièrement la tragi-comédie, un communiqué a été publié pour dénoncer les chiffres fantasmagoriques relatifs au scrutin présidentiel annoncés par l'autorité électorale algérienne est signé aussi bien par les deux candidats perdants, Abdelaali Hassani et Youcef Aouchiche, mais également par Abdelmajid Tebboune !
Il faut vraiment que ce soit l’Algérie pour voir un candidat vainqueur de l’élection présidentiel contester les chiffres du scrutin.
Il faut vraiment que ce soit l’Algérie pour voir un candidat vainqueur de l’élection présidentiel contester les chiffres du scrutin.
Les bêtises des uns…
Les Marocains les plus sensibles à la question de l’intégrité territoriale du royaume ne cachent pas leur joie indescriptible, sur les réseaux sociaux, suite à l’annonce ce résultat.
Le long de l’histoire de l’hostilité du régime algérien envers le Maroc, jamais les Marocains n’ont eu affaire à un adversaire aussi médiocre que le duo général Chengriha/président Tebboune. Alors que la diplomatie marocaine multiplie les succès et les avancées, sa consœur algérienne enchaîne les impairs.
A l’exception de la Tunisie, les dirigeants algériens ont réussi le tour de force de se mettre tous les pays voisins à dos. Autant de pays auquel le Maroc a présenté une offre de partenariat gagnant-gagnant à travers son « initiative atlantique pour le Sahel ».
Cerise sur le gâteau, Alger est parvenu à vexer Moscou, son principal fournisseur d’armes, en permettant à des Ukrainiens de croiser le fer avec les mercenaires russes de Wagner aux frontières avec le Mali. Il n'est pourtant pas de bon ton de provoquer l'ours de Sibérie, réputé plutôt rancunier.
Encore quelques efforts de la part du duo comique Tebboune/ Chengriha et le président russe Poutine annoncera, comme Donald Trump, la reconnaissance par la Russie de la marocanité du Sahara.
Le long de l’histoire de l’hostilité du régime algérien envers le Maroc, jamais les Marocains n’ont eu affaire à un adversaire aussi médiocre que le duo général Chengriha/président Tebboune. Alors que la diplomatie marocaine multiplie les succès et les avancées, sa consœur algérienne enchaîne les impairs.
A l’exception de la Tunisie, les dirigeants algériens ont réussi le tour de force de se mettre tous les pays voisins à dos. Autant de pays auquel le Maroc a présenté une offre de partenariat gagnant-gagnant à travers son « initiative atlantique pour le Sahel ».
Cerise sur le gâteau, Alger est parvenu à vexer Moscou, son principal fournisseur d’armes, en permettant à des Ukrainiens de croiser le fer avec les mercenaires russes de Wagner aux frontières avec le Mali. Il n'est pourtant pas de bon ton de provoquer l'ours de Sibérie, réputé plutôt rancunier.
Encore quelques efforts de la part du duo comique Tebboune/ Chengriha et le président russe Poutine annoncera, comme Donald Trump, la reconnaissance par la Russie de la marocanité du Sahara.
… font le bonheur des autres !
Nos plus sincères félicitations, donc, au président Tebboune pour son nouveau mandat, que l’on espère aussi bénéfique pour le Maroc sur le plan diplomatique que l’a été le précédent.
Il suffit que le duo Tebboune/ Chengriha tienne juste le temps suffisant pour permettre au polisario d’achever son processus d’implosion-désintégration, déjà largement entamé.
Si, bien entendu, ledit duo ne se fait pas renverser par l’un des autres clans qui forment la mafia dirigeante à Alger, tous affamés de pouvoir et d’enrichissement rapide et non moins haineux envers le Maroc.
« N’interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur » (Napoléon Bonaparte).
Il suffit que le duo Tebboune/ Chengriha tienne juste le temps suffisant pour permettre au polisario d’achever son processus d’implosion-désintégration, déjà largement entamé.
Si, bien entendu, ledit duo ne se fait pas renverser par l’un des autres clans qui forment la mafia dirigeante à Alger, tous affamés de pouvoir et d’enrichissement rapide et non moins haineux envers le Maroc.
« N’interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur » (Napoléon Bonaparte).