Bricklin (1974-1975)
La Bricklin SV-1, une automobile canadienne des années 1970, avait pour objectif noble d'être une voiture de sport axée sur la sécurité de ses occupants. Le modèle SV-1, pour Safety Vehicle 1, se distinguait par ses portes papillon s'ouvrant comme des ailes de mouette, un pare-chocs avant massif conçu pour l'absorption des chocs, un grand arceau de sécurité derrière les sièges et des montants latéraux surdimensionnés. Cependant, malgré ces caractéristiques, la réalisation s'est révélée décevante. La marque a utilisé des moteurs V8 5.9 litres provenant de divers constructeurs américains, ce qui a compliqué l'assemblage du véhicule, affecté sa fiabilité et fait grimper son prix. Les coûts ont plus que doublé en deux ans de production. En fin de compte, seules 3 000 unités ont été assemblées, et la marque a laissé une dette de 20 millions de dollars à l'État du Nouveau-Brunswick, son partenaire. La tentative de relance de la marque pour produire un modèle électrique dans les années 2000 est également restée sans suite.
De Lorean
Connu du grand public grâce à son apparition dans la trilogie Retour vers le futur, la De Lorean est un exemple classique de flop automobile. Fondée par John Zachary De Lorean, un ancien employé de General Motors, l'entreprise a fabriqué la DMC-12. Cependant, le véhicule avait un moteur V6 PRV de 2,9 litres avec seulement 130 chevaux, ce qui ne correspondait pas à son look futuriste. En plus de cela, De Lorean a été accusé de trafic de drogue et de gestion financière désastreuse, ternissant l'image de la marque. Seulement 8 742 unités ont été produites, et la renaissance de la marque reste un projet inachevé.
James Dyson et son projet de SUV électrique
La marque anglaise Dyson, célèbre pour ses aspirateurs sans sac, a tenté de révolutionner l'industrie automobile en annonçant en 2016 qu'elle se lancerait dans la conception d'un véhicule électrique. Malgré d'importants investissements et l'embauche d'ingénieurs de renom, l'aventure s'est terminée en raison des perspectives de marché défavorables et du manque d'investisseurs.
Edsel
Ford a créé la marque Edsel en 1957 pour concurrencer les autres marques du groupe, mais elle n'a pas réussi à trouver son public. Les ventes ont chuté rapidement en raison de la conception peu attrayante de ses véhicules et de leurs prix élevés par rapport aux modèles Ford et Mercury, vendus beaucoup moins cher. Edsel a finalement coûté à Ford 2 milliards de dollars.
Facel Vega (1954-1964)
Facel Vega, une marque de luxe française créée en 1954, avait l'élégance de ses carrosseries et la puissance de moteurs V8 imposants fournis par Chrysler. Malheureusement, la fiabilité mécanique désastreuse de la "petite" Facelia a dissuadé les acheteurs et conduit à la faillite de la marque.
Marussia (2007-2014)
Marussia, une marque russe, avait l'ambition de commercialiser une supercar russe autour de 100 000 €. Cependant, des problèmes de production et de qualité l'ont conduite à la faillite en 2014.
Maybach Zeppelin DS8
Maybach, une marque allemande d'automobiles de luxe, a tenté de rivaliser avec Rolls-Royce mais n'a réussi à réaliser que 10 % de ses objectifs commerciaux. En 2015, la marque est devenue Mercedes-Maybach, qui fabrique désormais des versions ultra-luxueuses de modèles Mercedes.
Mega Track
Le constructeur français Mega, créé en 1992, souhaitait compléter sa gamme de véhicules conventionnels, mais ses tentatives dans le segment des Supercars avec les modèles Mega Track et Monte Carlo n'ont pas été couronnées de succès.
MPM (2015-2021)
La marque automobile française MPM n'a produit qu'un modèle, la berline PS160. Malgré un prix attractif, des problèmes de qualité de fabrication et d'homologation ont entravé le succès du modèle.
Qoros 3 City SUV
Fondée en Chine, la marque Qoros avait des ambitions mondiales, mais ses ventes en Chine et en Europe n'ont pas décollé, et la marque a été mise en vente en 2017.
Saturn (1982-2010)
Saturn a été créé par General Motors en 1982 pour rivaliser avec les constructeurs automobiles japonais, mais n'a pas réussi à évoluer avec le marché. En 2010, malgré la vente de plus d'un million de véhicules, la marque a été abandonnée.
Scion (2003-2016)
Créée par Toyota pour séduire une clientèle jeune en Amérique du Nord, la marque Scion a connu un succès initial, mais ses ventes ont chuté après la crise financière de 2008.
Spyker
Spyker, une marque hollandaise d'automobiles de luxe, a fait faillite en 2014 en raison de coûts de développement élevés et d'une acquisition malavisée de Saab en 2010.
Tucker (1947-1949)
La Tucker a été un exemple de la manière dont une entreprise innovante peut échouer. Preston Tucker avait conçu une voiture révolutionnaire avec un moteur arrière à six cylindres, une suspension indépendante, des freins à disques, un troisième phare central pivotant et un pare-brise qui se détachait en cas de choc. Cependant, la Commission de surveillance de la Bourse américaine l'a poursuivi pour publicité mensongère, tentative de fraude et escroquerie publique, ce qui a ruiné la réputation de la société. Seuls 50 exemplaires ont été produits.
TVR (1947-2012)
La marque britannique TVR a connu des hauts et des bas. Après une première période de production réussie, la marque a cessé son activité en 2012 en raison d'un lancement malheureux de la TVR Sagaris. Cependant, elle a connu une renaissance en 2017 avec la présentation d'une nouvelle TVR Griffith, bien que sa production ait été retardée.
Vector
Vector, une marque américaine de supercars, a été lancée dans les années 1970 avec l'ambition de produire les véhicules les plus rapides du marché. Cependant, la piètre qualité de construction a déçu les clients, et seuls 17 véhicules ont été assemblés de 1989 à 1993.
Venturi Fetish
La marque Venturi a eu deux vies : l'une visant à concurrencer Porsche et Ferrari, et l'autre se concentrant sur les véhicules électriques. La production de la Venturi Fetish, la première supercar électrique au monde, s'est révélée coûteuse, et la marque a cessé ses activités commerciales en 2015.
Ces exemples illustrent comment l'industrie automobile peut être impitoyable, même pour les marques avec de grandes ambitions. La concurrence féroce, les erreurs de conception et les évolutions du marché ont conduit à ces flops mémorables dans le monde de l'automobile.
La Bricklin SV-1, une automobile canadienne des années 1970, avait pour objectif noble d'être une voiture de sport axée sur la sécurité de ses occupants. Le modèle SV-1, pour Safety Vehicle 1, se distinguait par ses portes papillon s'ouvrant comme des ailes de mouette, un pare-chocs avant massif conçu pour l'absorption des chocs, un grand arceau de sécurité derrière les sièges et des montants latéraux surdimensionnés. Cependant, malgré ces caractéristiques, la réalisation s'est révélée décevante. La marque a utilisé des moteurs V8 5.9 litres provenant de divers constructeurs américains, ce qui a compliqué l'assemblage du véhicule, affecté sa fiabilité et fait grimper son prix. Les coûts ont plus que doublé en deux ans de production. En fin de compte, seules 3 000 unités ont été assemblées, et la marque a laissé une dette de 20 millions de dollars à l'État du Nouveau-Brunswick, son partenaire. La tentative de relance de la marque pour produire un modèle électrique dans les années 2000 est également restée sans suite.
De Lorean
Connu du grand public grâce à son apparition dans la trilogie Retour vers le futur, la De Lorean est un exemple classique de flop automobile. Fondée par John Zachary De Lorean, un ancien employé de General Motors, l'entreprise a fabriqué la DMC-12. Cependant, le véhicule avait un moteur V6 PRV de 2,9 litres avec seulement 130 chevaux, ce qui ne correspondait pas à son look futuriste. En plus de cela, De Lorean a été accusé de trafic de drogue et de gestion financière désastreuse, ternissant l'image de la marque. Seulement 8 742 unités ont été produites, et la renaissance de la marque reste un projet inachevé.
James Dyson et son projet de SUV électrique
La marque anglaise Dyson, célèbre pour ses aspirateurs sans sac, a tenté de révolutionner l'industrie automobile en annonçant en 2016 qu'elle se lancerait dans la conception d'un véhicule électrique. Malgré d'importants investissements et l'embauche d'ingénieurs de renom, l'aventure s'est terminée en raison des perspectives de marché défavorables et du manque d'investisseurs.
Edsel
Ford a créé la marque Edsel en 1957 pour concurrencer les autres marques du groupe, mais elle n'a pas réussi à trouver son public. Les ventes ont chuté rapidement en raison de la conception peu attrayante de ses véhicules et de leurs prix élevés par rapport aux modèles Ford et Mercury, vendus beaucoup moins cher. Edsel a finalement coûté à Ford 2 milliards de dollars.
Facel Vega (1954-1964)
Facel Vega, une marque de luxe française créée en 1954, avait l'élégance de ses carrosseries et la puissance de moteurs V8 imposants fournis par Chrysler. Malheureusement, la fiabilité mécanique désastreuse de la "petite" Facelia a dissuadé les acheteurs et conduit à la faillite de la marque.
Marussia (2007-2014)
Marussia, une marque russe, avait l'ambition de commercialiser une supercar russe autour de 100 000 €. Cependant, des problèmes de production et de qualité l'ont conduite à la faillite en 2014.
Maybach Zeppelin DS8
Maybach, une marque allemande d'automobiles de luxe, a tenté de rivaliser avec Rolls-Royce mais n'a réussi à réaliser que 10 % de ses objectifs commerciaux. En 2015, la marque est devenue Mercedes-Maybach, qui fabrique désormais des versions ultra-luxueuses de modèles Mercedes.
Mega Track
Le constructeur français Mega, créé en 1992, souhaitait compléter sa gamme de véhicules conventionnels, mais ses tentatives dans le segment des Supercars avec les modèles Mega Track et Monte Carlo n'ont pas été couronnées de succès.
MPM (2015-2021)
La marque automobile française MPM n'a produit qu'un modèle, la berline PS160. Malgré un prix attractif, des problèmes de qualité de fabrication et d'homologation ont entravé le succès du modèle.
Qoros 3 City SUV
Fondée en Chine, la marque Qoros avait des ambitions mondiales, mais ses ventes en Chine et en Europe n'ont pas décollé, et la marque a été mise en vente en 2017.
Saturn (1982-2010)
Saturn a été créé par General Motors en 1982 pour rivaliser avec les constructeurs automobiles japonais, mais n'a pas réussi à évoluer avec le marché. En 2010, malgré la vente de plus d'un million de véhicules, la marque a été abandonnée.
Scion (2003-2016)
Créée par Toyota pour séduire une clientèle jeune en Amérique du Nord, la marque Scion a connu un succès initial, mais ses ventes ont chuté après la crise financière de 2008.
Spyker
Spyker, une marque hollandaise d'automobiles de luxe, a fait faillite en 2014 en raison de coûts de développement élevés et d'une acquisition malavisée de Saab en 2010.
Tucker (1947-1949)
La Tucker a été un exemple de la manière dont une entreprise innovante peut échouer. Preston Tucker avait conçu une voiture révolutionnaire avec un moteur arrière à six cylindres, une suspension indépendante, des freins à disques, un troisième phare central pivotant et un pare-brise qui se détachait en cas de choc. Cependant, la Commission de surveillance de la Bourse américaine l'a poursuivi pour publicité mensongère, tentative de fraude et escroquerie publique, ce qui a ruiné la réputation de la société. Seuls 50 exemplaires ont été produits.
TVR (1947-2012)
La marque britannique TVR a connu des hauts et des bas. Après une première période de production réussie, la marque a cessé son activité en 2012 en raison d'un lancement malheureux de la TVR Sagaris. Cependant, elle a connu une renaissance en 2017 avec la présentation d'une nouvelle TVR Griffith, bien que sa production ait été retardée.
Vector
Vector, une marque américaine de supercars, a été lancée dans les années 1970 avec l'ambition de produire les véhicules les plus rapides du marché. Cependant, la piètre qualité de construction a déçu les clients, et seuls 17 véhicules ont été assemblés de 1989 à 1993.
Venturi Fetish
La marque Venturi a eu deux vies : l'une visant à concurrencer Porsche et Ferrari, et l'autre se concentrant sur les véhicules électriques. La production de la Venturi Fetish, la première supercar électrique au monde, s'est révélée coûteuse, et la marque a cessé ses activités commerciales en 2015.
Ces exemples illustrent comment l'industrie automobile peut être impitoyable, même pour les marques avec de grandes ambitions. La concurrence féroce, les erreurs de conception et les évolutions du marché ont conduit à ces flops mémorables dans le monde de l'automobile.