Par Oussama OUASSINI
Par conséquence, le rapport entre ceux déjà à la retraite et ceux qui travaillent va énormément monter et se hisser. Pour preuve :
- En 2005, ce rapport était de 33 personnes à la retraite pour 100 qui travaillaient.
- En 2050, ce rapport sera au-dessus de 50 retraités pour 100 actifs.
Donc les retraites et leurs financements vont être au centre des préoccupations politiques durant les 25 ans avenir.
La démographie est entrain de changer le cours de l'histoire.
Le système actuel des retraites est organisé autour de 3 piliers :
1- La répartition; les actifs payent pour ceux qui sont à la retraite via les prélèvements salaires.
2- La capitalisation, géré par les sociétés individuelles.
3- L’épargne individuelle.
Critiquons, analysons ces 3 points.
- La répartition : les prélèvements sur les salaires vont donc monter d’environ 50 % d’ici 2050. Actuellement, elles sont aux alentours de 20 % du salaire brut. Tout jeune travailleur aura donc intérêt à quitter l'Europe aussi vite qu’il le pourra pour bénéficier instantanément d’une hausse immédiate de son pouvoir d’achat d’environ 30 %. C'est MATHÉMATIQUE.
- La capitalisation. D’après ce que j’ai compris, les sociétés garantissent à ceux qui prennent leurs retraites une pension plus ou moins indexée sur l’inflation. Mais la plupart d'entre elles n’assurent pas elles-mêmes la gestion des retraites mais les arrentent, les amodient et les afferment à des compagnies d’assurance ou des fonds de gestion qui en assument le risque. Ainsi, si la société d’assurances a mal fait ses calculs et ne peut assurer les paiements, alors le risque retombe sur la société de départ.
- L’épargne individuelle. Elle est considérable et elle est nichée, casée et fourrée à 80-90% dans des obligations d'état.
Les points faibles de ces 3 systèmes ?
Par répartition, il est évident que la démographie va poser un problème à terme et la seule solution sera de diminuer le versements des retraites donc du pouvoir d’achat ou retarder l'âge de la retraite à 75 ans (Voir Japon), ce qui risque de créer des remous sociaux.
Par capitalisation d'où l’épargne, c’est à dire pour les points 2 et 3, je crains que le problème ne vienne principalement de l'épargne investie dans le passé. Un pensée aux obligations surtout celle libellées en Euro.
La valeur consolidée de cette épargne baissera d’environ 35 à 50%, et la perspective d’une retraite sur les côtes espagnoles ou portugaises s'estompent, elles font pschitt.
Et bien entendu, le gouvernement choisira, ce moment, pour annoncer que son épargne par répartition va être bloqué pendant les années qui viennent …
Pauvre Européen, pauvre misère…
Que va-t-il faire ?
Il va décider de travailler plus et de consommer moins, pour rebâtir son épargne, comme aux USA actuellement.
L'Europe va avoir une sérieuse récession dans la consommation, et comme par exemple les Allemands importent des produits de consommation de chez les producteurs italiens et français, ces derniers seront touchés, à leurs tours, par réciprocité.
Les entreprises vont donc cesser de passer des commandes de machines-outils à … Siemens, et l'Allemand se retrouvera du coup en temps partiel avec une forte réduction de son salaire.
Ce qui va forcer les européens à consommer encore moins.
Quant à l’Espagne ou le Portugal, le petit hôtel del Sol où il passait ses vacances ferme ses portes. Tous les Européens (90 % des clients) auront décidé d’annuler leurs réservations.
Et ces récessions déclencheront une vraie panique à la BCE puisque l'ensemble des pays de l'UE seront incapables de financer leurs déficits budgétaires qui exploseront à la hausse du fait de la récession. Il faut encore que la BCE finance ces déficits par le biais de la planche à billets, et du coup, le portefeuille des européens diminuera à nouveau de 35 à 50% dû à l'inflation. Et rebelote au problème précèdent.
- En 2005, ce rapport était de 33 personnes à la retraite pour 100 qui travaillaient.
- En 2050, ce rapport sera au-dessus de 50 retraités pour 100 actifs.
Donc les retraites et leurs financements vont être au centre des préoccupations politiques durant les 25 ans avenir.
La démographie est entrain de changer le cours de l'histoire.
Le système actuel des retraites est organisé autour de 3 piliers :
1- La répartition; les actifs payent pour ceux qui sont à la retraite via les prélèvements salaires.
2- La capitalisation, géré par les sociétés individuelles.
3- L’épargne individuelle.
Critiquons, analysons ces 3 points.
- La répartition : les prélèvements sur les salaires vont donc monter d’environ 50 % d’ici 2050. Actuellement, elles sont aux alentours de 20 % du salaire brut. Tout jeune travailleur aura donc intérêt à quitter l'Europe aussi vite qu’il le pourra pour bénéficier instantanément d’une hausse immédiate de son pouvoir d’achat d’environ 30 %. C'est MATHÉMATIQUE.
- La capitalisation. D’après ce que j’ai compris, les sociétés garantissent à ceux qui prennent leurs retraites une pension plus ou moins indexée sur l’inflation. Mais la plupart d'entre elles n’assurent pas elles-mêmes la gestion des retraites mais les arrentent, les amodient et les afferment à des compagnies d’assurance ou des fonds de gestion qui en assument le risque. Ainsi, si la société d’assurances a mal fait ses calculs et ne peut assurer les paiements, alors le risque retombe sur la société de départ.
- L’épargne individuelle. Elle est considérable et elle est nichée, casée et fourrée à 80-90% dans des obligations d'état.
Les points faibles de ces 3 systèmes ?
Par répartition, il est évident que la démographie va poser un problème à terme et la seule solution sera de diminuer le versements des retraites donc du pouvoir d’achat ou retarder l'âge de la retraite à 75 ans (Voir Japon), ce qui risque de créer des remous sociaux.
Par capitalisation d'où l’épargne, c’est à dire pour les points 2 et 3, je crains que le problème ne vienne principalement de l'épargne investie dans le passé. Un pensée aux obligations surtout celle libellées en Euro.
La valeur consolidée de cette épargne baissera d’environ 35 à 50%, et la perspective d’une retraite sur les côtes espagnoles ou portugaises s'estompent, elles font pschitt.
Et bien entendu, le gouvernement choisira, ce moment, pour annoncer que son épargne par répartition va être bloqué pendant les années qui viennent …
Pauvre Européen, pauvre misère…
Que va-t-il faire ?
Il va décider de travailler plus et de consommer moins, pour rebâtir son épargne, comme aux USA actuellement.
L'Europe va avoir une sérieuse récession dans la consommation, et comme par exemple les Allemands importent des produits de consommation de chez les producteurs italiens et français, ces derniers seront touchés, à leurs tours, par réciprocité.
Les entreprises vont donc cesser de passer des commandes de machines-outils à … Siemens, et l'Allemand se retrouvera du coup en temps partiel avec une forte réduction de son salaire.
Ce qui va forcer les européens à consommer encore moins.
Quant à l’Espagne ou le Portugal, le petit hôtel del Sol où il passait ses vacances ferme ses portes. Tous les Européens (90 % des clients) auront décidé d’annuler leurs réservations.
Et ces récessions déclencheront une vraie panique à la BCE puisque l'ensemble des pays de l'UE seront incapables de financer leurs déficits budgétaires qui exploseront à la hausse du fait de la récession. Il faut encore que la BCE finance ces déficits par le biais de la planche à billets, et du coup, le portefeuille des européens diminuera à nouveau de 35 à 50% dû à l'inflation. Et rebelote au problème précèdent.
On peut conclure sans trop de risques de se tromper :
- L’économie européenne sera mauvaise dans tous les secteurs.
- Une pénurie de main d’œuvre se profile à l’horizon. L’Europe va avoir le coût du travail le plus élevé au monde. Aussi par évidence, le prix de l’énergie sera le plus élevé au monde, ce qui pèsera sur les marges et la compétitivité des sociétés. Quid du potentiel industriel européen.
- L’épargne des années de prospérité a été investie dans des obligations où elle est entrain d’être détruite, pour "sauver" le soldat Euro qui est en état de mort clinique.
Conclusion, la rentabilité des sociétés va donc se ratatiner et les temps à venir vont être durs, très durs pour les retraités européens actuels et ceux dans les 20-30 ans avenir. C'est MATHÉMATIQUE
A mon avis, mes chers marocains et marocaines, il vaut mieux pleurer dans son pays qu'en Europe. Au moins, nous avons de l'industrie sur notre sol.
Oussama OUASSINI
L'homme qui murmure aux oreilles des Hommes d'Etat