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Par Mustapha Sehimi
Ce dirigeant conduit une délégation formée de Rachida Dati, présidente du Conseil national LR, Michèle Tabarot, députée, présidente de la Commission nationale d'investiture et Roland Le Greut, sénateur représentant les Français établis hors de France.
Au cours de son séjour, M. Ciotti a été reçu jeudi par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, président du RNI puis il a eu un déjeuner de travail avec Nizar Baraka, ministre de 1’Hydraulique et de l'Eau, Secrétaire général du parti de 1'Istiqlal, avec Ennam Mayara, président de la Chambre des conseillers, ainsi que les parlementaires Khadija Zoumi et Ahmed Zidouh. En fin d'après- midi, il a été reçu à Casablanca par des représentants de son parti LR, durant deux heures.
Manque de considération...
Il s'est félicité du dialogue renoué avec le RNI et le PI, membres tous deux de l'Internationale des Libéraux en relevant qu'ils partageaient avec sa formation un référentiel de valeurs. Il a aussi précisé que cette visite était la première que son parti organisait à l'étranger, le Maroc ayant une place particulière tant pour sa formation que pour la France : une "amitié indestructible, ancestrale même", des liens culturels profonds, humains quelque 60.000 Français au Maroc et une communauté marocaine de plus de 1 500.000 personnes dans l'hexagone, 45.000 étudiants) et économiques un millier d'entreprises dans le Royaume et le premier partenaire économique,...).
M. CIOTTI a tenu à souligner qu'en se rendant au Maroc, il voulait "réparer les erreurs faites" et ce dans un "esprit d'amitié, de fraternité même", par fidélité à notre histoire commune". Il a considéré que doit prévaloir désormais une "volonté de travailler ensemble" pour l'amélioration des relations bilatérales qui connaissent une insupportable "dégradation". Il a expliqué qu'une telle situation était liée à " un manque de respect et de considération du Maroc... ".
Sur la cause nationale des provinces méridionale récupérées, sa position est marquée du seau de la clarté: soutien à la marocanité du Sahara, au processus onusien et à la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie. Il a ajouté qu'une "amitié aussi puissance et forte entre les deux pays ne pouvait pas et ne devait pas être abimé ou altéré".
Un pavé dans la diplomatie française actuelle avec ses ambigüités. Si Paris soutient les résolutions du Conseil de sécurité et le processus de règlement qui y est lié, le président LR estime que d'autres pays européens (Espagne, Allemagne, Pays-Bas, ...) ont adopté une position en faveur du Maroc laquelle devrait être prise en compte par Paris. Il a aussi une position plus marquée dans cette même ligne, en critiquant la politique algérienne du Président Macron, par trop déséquilibrée dans la région, avec Rabat.
Il s'est prononcé pour le dialogue et la coopération avec l'Algérie mais sans que cela se traduise par une minoration et pratiquement une mise sous tension des rapports étroits et historiques avec Rabat.
Au cours de son séjour, M. Ciotti a été reçu jeudi par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, président du RNI puis il a eu un déjeuner de travail avec Nizar Baraka, ministre de 1’Hydraulique et de l'Eau, Secrétaire général du parti de 1'Istiqlal, avec Ennam Mayara, président de la Chambre des conseillers, ainsi que les parlementaires Khadija Zoumi et Ahmed Zidouh. En fin d'après- midi, il a été reçu à Casablanca par des représentants de son parti LR, durant deux heures.
Manque de considération...
Il s'est félicité du dialogue renoué avec le RNI et le PI, membres tous deux de l'Internationale des Libéraux en relevant qu'ils partageaient avec sa formation un référentiel de valeurs. Il a aussi précisé que cette visite était la première que son parti organisait à l'étranger, le Maroc ayant une place particulière tant pour sa formation que pour la France : une "amitié indestructible, ancestrale même", des liens culturels profonds, humains quelque 60.000 Français au Maroc et une communauté marocaine de plus de 1 500.000 personnes dans l'hexagone, 45.000 étudiants) et économiques un millier d'entreprises dans le Royaume et le premier partenaire économique,...).
M. CIOTTI a tenu à souligner qu'en se rendant au Maroc, il voulait "réparer les erreurs faites" et ce dans un "esprit d'amitié, de fraternité même", par fidélité à notre histoire commune". Il a considéré que doit prévaloir désormais une "volonté de travailler ensemble" pour l'amélioration des relations bilatérales qui connaissent une insupportable "dégradation". Il a expliqué qu'une telle situation était liée à " un manque de respect et de considération du Maroc... ".
Sur la cause nationale des provinces méridionale récupérées, sa position est marquée du seau de la clarté: soutien à la marocanité du Sahara, au processus onusien et à la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie. Il a ajouté qu'une "amitié aussi puissance et forte entre les deux pays ne pouvait pas et ne devait pas être abimé ou altéré".
Un pavé dans la diplomatie française actuelle avec ses ambigüités. Si Paris soutient les résolutions du Conseil de sécurité et le processus de règlement qui y est lié, le président LR estime que d'autres pays européens (Espagne, Allemagne, Pays-Bas, ...) ont adopté une position en faveur du Maroc laquelle devrait être prise en compte par Paris. Il a aussi une position plus marquée dans cette même ligne, en critiquant la politique algérienne du Président Macron, par trop déséquilibrée dans la région, avec Rabat.
Il s'est prononcé pour le dialogue et la coopération avec l'Algérie mais sans que cela se traduise par une minoration et pratiquement une mise sous tension des rapports étroits et historiques avec Rabat.
Identité, migration, Islam
Interrogé par le signataire de cette chronique sur" 1'identité" française - un des principes du programme de son parti - et en particulier sur les questions de la migration et de 1’Islam passablement stigmatisantes, M. CIOTTI a tenu à donner des éclairages: une politique migratoire est nécessaire en France et en Europe qui doit veiller à la régulation des flux; les Musulmans en France sont une a communauté qui sa place dans un Etat républicain laïc et qui n'ont rien à voir avec des éléments et des associations instrumentalisant cette religion à des fins politiques.
Des propos complétés par Rachida Dati: "Le Maroc a une politique migratoire exemplaire dans la région et dans le continent. Il est le seul pays à avoir adopté et mis en œuvre une stratégie globale de contrôle. Celle-ci est efficace, faute de quoi des centaines de milliers de migrants irréguliers subsahariens et autres auraient rejoint par tous les moyens les côtés européennes". Une critique d'un certain discours hostile à l'endroit du Royaume.
Une tonalité que l'on retrouve en effet dans des résolutions récurrentes du Parlement européen. Ce sont "des eurodéputés socialistes et de gauche avec les voix des élus du parti macronien Renaissance du président Macron qui se distinguent dans cet état d'esprit..." a conclu M.Ciotti.
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid
Interrogé par le signataire de cette chronique sur" 1'identité" française - un des principes du programme de son parti - et en particulier sur les questions de la migration et de 1’Islam passablement stigmatisantes, M. CIOTTI a tenu à donner des éclairages: une politique migratoire est nécessaire en France et en Europe qui doit veiller à la régulation des flux; les Musulmans en France sont une a communauté qui sa place dans un Etat républicain laïc et qui n'ont rien à voir avec des éléments et des associations instrumentalisant cette religion à des fins politiques.
Des propos complétés par Rachida Dati: "Le Maroc a une politique migratoire exemplaire dans la région et dans le continent. Il est le seul pays à avoir adopté et mis en œuvre une stratégie globale de contrôle. Celle-ci est efficace, faute de quoi des centaines de milliers de migrants irréguliers subsahariens et autres auraient rejoint par tous les moyens les côtés européennes". Une critique d'un certain discours hostile à l'endroit du Royaume.
Une tonalité que l'on retrouve en effet dans des résolutions récurrentes du Parlement européen. Ce sont "des eurodéputés socialistes et de gauche avec les voix des élus du parti macronien Renaissance du président Macron qui se distinguent dans cet état d'esprit..." a conclu M.Ciotti.
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid