QUESTION: Vous avez écrit une page de l'histoire du football marocain...
REPONSE: "Un grand bravo aux joueurs, ils ont fait quelque chose d'extraordinaire. Dans la débauche d'énergie, dans l'envie de ne pas lâcher ce match... On est tombé sur une des meilleures équipes du monde en termes de possession, et ils nous ont fait mal. On savait qu'ils allaient nous faire courir, on aurait voulu gagner le match sur le terrain... mais aux tirs au but, avec l'un des meilleurs gardiens du monde, on savait qu'on avait plus de chances de passer. On a réussi à créer une famille, on sent qu'on a un peuple derrière nous. Si vous m'aviez dit avant de commencer qu'on aurait joué la Croatie, la Belgique et l'Espagne sans perdre un match, j'aurai signé".
Q: Votre plan a consisté à priver Sergio Busquets de ballons?
R: "C'est exactement ça. On a accepté de ne pas avoir la possession. Pas par peur. Mais on a l'humilité de dire qu'on n'est pas encore la France, l'Allemagne ou l'Angleterre pour rivaliser avec eux en termes de possession... Et encore, même ces nations n'ont pas réussi à leur prendre le ballon. Personne n'a réussi. Moi, je ne suis pas un magicien. On a travaillé durant quatre jours sur ce schéma de jeu. On savait que Busquets, Gavi, Pedri, c'était la clé. Nos attaquants, nos milieux ont parfaitement fermé les angles de passes. Il fallait juste savoir combien de temps on allait tenir. Le plan de jeu a été respecté, on est arrivé aux tirs au but, et après c'est la loterie".
Q: Vous êtes désormais la seule nation du continent africain encore en lice...
R: "On essaie d'être une locomotive en Afrique. Le continent avance, le Maroc a fait beaucoup d'efforts. Je suis arrivé en 2013, et depuis, j'ai vu les stades évoluer, la fédération a fait d'énormes efforts, sa Majesté à mis énormément de moyens. Maintenant, on a des terrains de haut niveau, on a eu des formations de cadres, on a trois ou quatre joueurs issus de la formation Mohammed VI... Il n'y a pas de surprises. Maintenant, il ne faut pas s'endormir, il faut continuer. Moi, je suis un bon exemple: je suis un produit local. J'ai passé mes diplômes en France, mais c'est mon pays d'origine qui m'a donné ma chance. Il fallait rendre à la fédération ce qu'ils m'ont offert, la confiance qu’ils m'ont donné de pouvoir grandir au Maroc en tant que coach".
LODJ avec AFP
REPONSE: "Un grand bravo aux joueurs, ils ont fait quelque chose d'extraordinaire. Dans la débauche d'énergie, dans l'envie de ne pas lâcher ce match... On est tombé sur une des meilleures équipes du monde en termes de possession, et ils nous ont fait mal. On savait qu'ils allaient nous faire courir, on aurait voulu gagner le match sur le terrain... mais aux tirs au but, avec l'un des meilleurs gardiens du monde, on savait qu'on avait plus de chances de passer. On a réussi à créer une famille, on sent qu'on a un peuple derrière nous. Si vous m'aviez dit avant de commencer qu'on aurait joué la Croatie, la Belgique et l'Espagne sans perdre un match, j'aurai signé".
Q: Votre plan a consisté à priver Sergio Busquets de ballons?
R: "C'est exactement ça. On a accepté de ne pas avoir la possession. Pas par peur. Mais on a l'humilité de dire qu'on n'est pas encore la France, l'Allemagne ou l'Angleterre pour rivaliser avec eux en termes de possession... Et encore, même ces nations n'ont pas réussi à leur prendre le ballon. Personne n'a réussi. Moi, je ne suis pas un magicien. On a travaillé durant quatre jours sur ce schéma de jeu. On savait que Busquets, Gavi, Pedri, c'était la clé. Nos attaquants, nos milieux ont parfaitement fermé les angles de passes. Il fallait juste savoir combien de temps on allait tenir. Le plan de jeu a été respecté, on est arrivé aux tirs au but, et après c'est la loterie".
Q: Vous êtes désormais la seule nation du continent africain encore en lice...
R: "On essaie d'être une locomotive en Afrique. Le continent avance, le Maroc a fait beaucoup d'efforts. Je suis arrivé en 2013, et depuis, j'ai vu les stades évoluer, la fédération a fait d'énormes efforts, sa Majesté à mis énormément de moyens. Maintenant, on a des terrains de haut niveau, on a eu des formations de cadres, on a trois ou quatre joueurs issus de la formation Mohammed VI... Il n'y a pas de surprises. Maintenant, il ne faut pas s'endormir, il faut continuer. Moi, je suis un bon exemple: je suis un produit local. J'ai passé mes diplômes en France, mais c'est mon pays d'origine qui m'a donné ma chance. Il fallait rendre à la fédération ce qu'ils m'ont offert, la confiance qu’ils m'ont donné de pouvoir grandir au Maroc en tant que coach".
LODJ avec AFP