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Par Majd El Atouabi
C’était l’époque des attroupements de supporters et des effusions de sympathie sur les rives algérienne et marocaine de l’Oued Kiss, frontière naturelle entre les deux pays, au niveau de la région de l’Oriental. C’était le temps du fameux «Khawa Khawa», célèbre slogan devenu cri du coeur des millions d’âmes éclairées qui se trouvent de part et d’autre des frontières et qui aspirent simplement à un avenir exempt de tout risque de guerre, de désolation et de chaos pour l’ensemble de la région.
Ainsi allaient les choses même aux pires heures des relations bilatérales entre le Maroc et l’Algérie, jusqu’à l’avènement du Président Abdelmadjid Tebboune et sa nouvelle ère marquée par un déferlement inédit d’hostilité envers le Royaume. Organisée et nourrie par la junte militaire qui détient les vraies rênes du pouvoir, pour détourner le mécontentement du peuple algérien et son Hirak pacifique vers un ennemi extérieur imaginaire, cette escalade qui dure depuis trois ans semble aujourd’hui produire l’effet voulu par les généraux. Celui de la discorde et de la Fitna entre deux peuples jumeaux qui ont longtemps su préserver leurs relations amicales quasi-familiales des turpitudes politiques.
La parfaite démonstration de cette dangereuse dérive a été donnée lors des Jeux Méditerranéens d’Oran où l’hostilité populaire envers le Maroc était plus que palpable, au gré des huées, des sifflets et autres insultes et quolibets proférés contre nos sportifs et nos symboles nationaux.
Face à un peuple algérien de plus en plus formaté par le discours haineux de ses dirigeants, le peuple marocain, jusqu’ici connu pour sa retenue, semble de plus en plus lassé de snober les attaques et agressions politiques, médiatiques, verbales et parfois physiques des voisins. Et le fameux slogan «Khawa Khawa», qui avait jusqu’à récemment plus d’adeptes que de détracteurs, n’a jamais été aussi inaudible, risquant même de devenir un signe de trahison plutôt que de sagesse et de raison. Triste et inquiétant.
Ainsi allaient les choses même aux pires heures des relations bilatérales entre le Maroc et l’Algérie, jusqu’à l’avènement du Président Abdelmadjid Tebboune et sa nouvelle ère marquée par un déferlement inédit d’hostilité envers le Royaume. Organisée et nourrie par la junte militaire qui détient les vraies rênes du pouvoir, pour détourner le mécontentement du peuple algérien et son Hirak pacifique vers un ennemi extérieur imaginaire, cette escalade qui dure depuis trois ans semble aujourd’hui produire l’effet voulu par les généraux. Celui de la discorde et de la Fitna entre deux peuples jumeaux qui ont longtemps su préserver leurs relations amicales quasi-familiales des turpitudes politiques.
La parfaite démonstration de cette dangereuse dérive a été donnée lors des Jeux Méditerranéens d’Oran où l’hostilité populaire envers le Maroc était plus que palpable, au gré des huées, des sifflets et autres insultes et quolibets proférés contre nos sportifs et nos symboles nationaux.
Face à un peuple algérien de plus en plus formaté par le discours haineux de ses dirigeants, le peuple marocain, jusqu’ici connu pour sa retenue, semble de plus en plus lassé de snober les attaques et agressions politiques, médiatiques, verbales et parfois physiques des voisins. Et le fameux slogan «Khawa Khawa», qui avait jusqu’à récemment plus d’adeptes que de détracteurs, n’a jamais été aussi inaudible, risquant même de devenir un signe de trahison plutôt que de sagesse et de raison. Triste et inquiétant.
Rédigé par Majd EL ATOUABI sur L'opinion