Une évolution qui, au titre du troisième trimestre de l’année en cours, cadre parfaitement avec certaines tendances déjà observées auparavant et renseigne aussi sur la réelle portée de l’effet Coronavirus sur les opportunités d’emploi que procure l’économie nationale.
En gros, le constat livré par le département de M. Ahmed Lahlimi fait état d’une certaine exacerbation de la baisse structurelle du taux d’activité sur fond d’un renversement de la tendance baissière du taux de chômage particulièrement parmi les moins de 24 ans , les femmes et les diplômés essentiellement ceux détenteurs de diplômes en qualification et spécialisation professionnelle.
En gros, le constat livré par le département de M. Ahmed Lahlimi fait état d’une certaine exacerbation de la baisse structurelle du taux d’activité sur fond d’un renversement de la tendance baissière du taux de chômage particulièrement parmi les moins de 24 ans , les femmes et les diplômés essentiellement ceux détenteurs de diplômes en qualification et spécialisation professionnelle.
Le taux de chômage grimpe de 3,3 points
En chiffres, les données du HCP révèlent qu’au troisième trimestre de l’année en cours,l’économie nationale a perdu 581.000 postes d’emploi par rapport à celui de 2019, ce qui correspond à une baisse de 5,4% (237.000 postes en milieu urbain et 344.000 en milieu rural).
Du coup, le taux de chômage a grimpé de 3,3 points, entre les troisièmes trimestres de 2019 et de 2020, passant de 9,4% à 12,7%.
Inscrite en nette rupture avec la tendance à la baisse des trois dernières années, cette hausse qualifiée de record a sévi aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain, passant respectivement de 4,5% à 6,8% et de 12,7% à 16,5%. Ce taux a également enregistré une forte hausse parmi les femmes, de 13,9% à 17,6% et parmi les hommes, de 8,0% à 11,4%. Il a connu aussi une forte augmentation parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (5,7 points), passant de 26,7% à 32,3%.
Parallèlement, le taux de chômage des diplômés a, lui aussi, enregistré une hausse de 3,2 points, passant de 15,5% à 18,7%.
Selon le HCP, cette hausse est plus prononcée parmi les détenteurs diplômes en qualification et spécialisation professionnelle (+ 4,9 points avec un taux de 24,8%), de diplômes de techniciens et de cadres moyens (+4,0 points avec un taux de 23,6%) et diplômes de l'enseignement secondaire (+4,0 points avec un taux de 18,3%).
Du coup, le taux de chômage a grimpé de 3,3 points, entre les troisièmes trimestres de 2019 et de 2020, passant de 9,4% à 12,7%.
Inscrite en nette rupture avec la tendance à la baisse des trois dernières années, cette hausse qualifiée de record a sévi aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain, passant respectivement de 4,5% à 6,8% et de 12,7% à 16,5%. Ce taux a également enregistré une forte hausse parmi les femmes, de 13,9% à 17,6% et parmi les hommes, de 8,0% à 11,4%. Il a connu aussi une forte augmentation parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (5,7 points), passant de 26,7% à 32,3%.
Parallèlement, le taux de chômage des diplômés a, lui aussi, enregistré une hausse de 3,2 points, passant de 15,5% à 18,7%.
Selon le HCP, cette hausse est plus prononcée parmi les détenteurs diplômes en qualification et spécialisation professionnelle (+ 4,9 points avec un taux de 24,8%), de diplômes de techniciens et de cadres moyens (+4,0 points avec un taux de 23,6%) et diplômes de l'enseignement secondaire (+4,0 points avec un taux de 18,3%).
Les secteurs les plus touchés
Par activités économiques, la perte d’emploi au cours du troisième trimestre 2020 a concerné la plupart des secteurs quoiqu’ à des degrés différenciés.
Les "services" arrivent en tête du peloton avec une perte de 260.000 postes d’emploi (196.000 en milieu urbain et 64.000 en milieu rural), enregistrant une baisse de 5,2% de l’emploi dans ce secteur ; l’"agriculture forêt et pêche" a perdu 258.000 postes, résultat d’une perte de 260.000 en milieu rural et d’une création de 2.000 en milieu urbain ; l’"industrie y compris l’artisanat" a perdu 61.000 postes, 44.000 en milieu urbain et 17.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 4,8% du volume de l'emploi dans ce secteur. Et ce, au moment où les BTP ont, quand même, pu sauvegarder une stagnation du volume d’emploi moyennant une création de 2.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 1.000 en milieu rural.
Parallèlement et par statut professionnel, les baisses de l’emploi ont touché toutes les catégories dont l'emploi salarial, l’auto emploi et l’emploi non-rémunéré. Telles que déclinées par le HCP, ces baisses se situent respectivement à 157.000 (ou -3%), 264.000 (ou -7%) et 160.000 (ou -10,3%).
Noureddine BATIJE Les "services" arrivent en tête du peloton avec une perte de 260.000 postes d’emploi (196.000 en milieu urbain et 64.000 en milieu rural), enregistrant une baisse de 5,2% de l’emploi dans ce secteur ; l’"agriculture forêt et pêche" a perdu 258.000 postes, résultat d’une perte de 260.000 en milieu rural et d’une création de 2.000 en milieu urbain ; l’"industrie y compris l’artisanat" a perdu 61.000 postes, 44.000 en milieu urbain et 17.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 4,8% du volume de l'emploi dans ce secteur. Et ce, au moment où les BTP ont, quand même, pu sauvegarder une stagnation du volume d’emploi moyennant une création de 2.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 1.000 en milieu rural.
Parallèlement et par statut professionnel, les baisses de l’emploi ont touché toutes les catégories dont l'emploi salarial, l’auto emploi et l’emploi non-rémunéré. Telles que déclinées par le HCP, ces baisses se situent respectivement à 157.000 (ou -3%), 264.000 (ou -7%) et 160.000 (ou -10,3%).
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});