En 2018, le mot "flexitarien" a fait son entrée dans "Le Petit Robert", pour lequel il signifie "qui limite sa consommation de viande, sans être exclusivement végétarien".
La même année, une étude montrait que 9 % des Français étaient flexitariens et que 43 % envisageaient de l'être !
Selon Dr Jean-Paul Curtay, médecin spécialisé en nutrithérapie :
"Manger moins de viande entraîne un double effet santé : on réduit les éléments inflammatoires présents dans la viande ( fer, acide arachidonique, leucine… ) et l'on augmente les végétaux qui apportent des substances protectrices (fibres, vitamines, polyphénols… ) contre de nombreuses maladies"
Mettre plus de végétal au menu présente plusieurs atouts santé, à condition de bien composer son assiette.
Les personnes mangeant peu de céréales complètes et de légumineuses peuvent augmenter petit à petit leur part en réduisant d'autant celle de protéines animales, pour laisser le temps au microbiote de développer les bactéries chargées de les digérer. On peut commencer par les déguster sous forme de soupe, de purée ou de houmous, mieux tolérés.
A savoir : faire tremper les légumineuses avant de les cuire avec du thym, de la sarriette, du cumin ou de l'algue kombu améliore leur digestibilité.
Source : https://www.topsante.com/nutrition-et-recettes/reg...
Ainsi, le flexitarisme insiste sur la variété des aliments consommés. L'idéal est de maximiser la présence de légumes entiers, fruits frais, fruits secs, oléagineux, légumineuses et céréales, de façon notamment à consommer le plus possible de protéines végétales.
Seuls ou en accompagnement de légumineuses, les féculents et céréales (riz, pâtes, quinoa, semoule, boulgour, pain) permettent de faire le plein d'énergie grâce à leurs glucides complexes.