Sujet: Quelle place occupe la communication au Maroc ? Comment convaincre de son utilité ? A-t-elle plutôt mauvaise presse ? Et la langue française ? Est-elle laissée pour compte ? Est-elle décriée ? dénigrée ? Est-elle clivante jusqu’à remonter des catégories sociales les unes contre les autres ? Pourquoi parler Français ?
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", Malak Bellahcen, élève en première année Bac, l'une des gagnantes du concours d'éloquence organisé par le Lions Club International.
Pour écouter l'émission, Fichier MP3 en bas de page.
Pour regarder l'émission, Direct en bas de page.
Édito:
Je mets ma main à couper que si si nous acharnions sur cet exercice appelé communément, par le biais d’un mot volé, abusé pour le besoin de faire « in », ne pas manquer à cette marche du temps, qui plaide plutôt pour le versant de nos amis anglophones, qui nous font des mots ramassés, concis, à cette teinte douillette, qui fait vite d’élire place dans nos conduits auditifs, s’immiscer dans les interstices d’une gamme moderne, qui plait par son raccourci vers le nécessaire d’une pensée.
Nous parlons ici du Brainstorming, et peut-être, que par la longueur du propos, du canal emprunté, qui pourfend tant de tournures, de mots superflus peut-être, de fioritures, de gymnastiques désuètes, de gesticulations surfaites, d’une longueur qui traine, et entraine, une abondance française, qui tranche, d’avec le straight to the point, ou le droit au but anglais, peut-être donc que nous illustrons, de par cet antagonisme, les portées verbales de deux cultures qui différent de par leur procédé, leur façon de faire communicationnelle.
Le mot est lâché, mais sans doute devrait-on y accoler, avant que vous perdiez le fil de mon préambule, le mot brainstorming, car ce n’est pas, et loin de moi cette idée, pour faire montre, d’une double culture, du moins linguiste, que je mets sous vos yeux ce mot qui nous étonne de par sa vitesse d’agencer, dans une facilité qui nous laisse coi, deux mots, somme toute., hétérogène. Un montage fait de cerveau d’un côté, de tempête de l’autre.
Mais revenons à l’essentiel, de peur que vous m’accusiez, impatients que vous êtes, de faire preuve d’une piètre communication quant au sujet de la semaine. Si tant est que nous voulions appliquer ce mot de brainstorming, et qui, soit dit en passant, consiste, dans un moindre effort, à énumérer de ces choses qui nous viennent aisément à l’esprit à l’évocation d’un mot. Si tant est que nous soumettions donc le mot « communication » au process du brainstorming, appliqué au contexte marocain, puisque nous y sommes, et que cela nous importe de sonder l’esprit de uns et des autres, de ceux des nôtres, saisir de ces idées qu’ils entretiennent sur Dame communication, il en ressortirait, et cela n’engage que ma personne, de ces mots à la connotation négative qui auraient un penchant prononcé pour le tape-à-l’œil, pour le superflu, pour la vente forcée, pour l’outrecuidance, pour le futile, l’inutile.
In fine, C’est comme qui dirait que la communication serait loin d’occuper la place qui lui échoit, se cantonne à un piètre classement dans les priorités du marocain, que peut-être n’y voit-on aucun intérêt, des allégations appuyés de par le pragmatisme tant vanté de par ceux qui en font profession, de ceux qui ne donnent du crédit qu’au seul acte, de ceux pour qui « communiquer » équivaudrait dans l’excès de leur expression à « tromper ».
Lien vidéo : https://www.facebook.com/717067299/videos/10159202290822300/
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", Malak Bellahcen, élève en première année Bac, l'une des gagnantes du concours d'éloquence organisé par le Lions Club International.
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Édito:
Je mets ma main à couper que si si nous acharnions sur cet exercice appelé communément, par le biais d’un mot volé, abusé pour le besoin de faire « in », ne pas manquer à cette marche du temps, qui plaide plutôt pour le versant de nos amis anglophones, qui nous font des mots ramassés, concis, à cette teinte douillette, qui fait vite d’élire place dans nos conduits auditifs, s’immiscer dans les interstices d’une gamme moderne, qui plait par son raccourci vers le nécessaire d’une pensée.
Nous parlons ici du Brainstorming, et peut-être, que par la longueur du propos, du canal emprunté, qui pourfend tant de tournures, de mots superflus peut-être, de fioritures, de gymnastiques désuètes, de gesticulations surfaites, d’une longueur qui traine, et entraine, une abondance française, qui tranche, d’avec le straight to the point, ou le droit au but anglais, peut-être donc que nous illustrons, de par cet antagonisme, les portées verbales de deux cultures qui différent de par leur procédé, leur façon de faire communicationnelle.
Le mot est lâché, mais sans doute devrait-on y accoler, avant que vous perdiez le fil de mon préambule, le mot brainstorming, car ce n’est pas, et loin de moi cette idée, pour faire montre, d’une double culture, du moins linguiste, que je mets sous vos yeux ce mot qui nous étonne de par sa vitesse d’agencer, dans une facilité qui nous laisse coi, deux mots, somme toute., hétérogène. Un montage fait de cerveau d’un côté, de tempête de l’autre.
Mais revenons à l’essentiel, de peur que vous m’accusiez, impatients que vous êtes, de faire preuve d’une piètre communication quant au sujet de la semaine. Si tant est que nous voulions appliquer ce mot de brainstorming, et qui, soit dit en passant, consiste, dans un moindre effort, à énumérer de ces choses qui nous viennent aisément à l’esprit à l’évocation d’un mot. Si tant est que nous soumettions donc le mot « communication » au process du brainstorming, appliqué au contexte marocain, puisque nous y sommes, et que cela nous importe de sonder l’esprit de uns et des autres, de ceux des nôtres, saisir de ces idées qu’ils entretiennent sur Dame communication, il en ressortirait, et cela n’engage que ma personne, de ces mots à la connotation négative qui auraient un penchant prononcé pour le tape-à-l’œil, pour le superflu, pour la vente forcée, pour l’outrecuidance, pour le futile, l’inutile.
In fine, C’est comme qui dirait que la communication serait loin d’occuper la place qui lui échoit, se cantonne à un piètre classement dans les priorités du marocain, que peut-être n’y voit-on aucun intérêt, des allégations appuyés de par le pragmatisme tant vanté de par ceux qui en font profession, de ceux qui ne donnent du crédit qu’au seul acte, de ceux pour qui « communiquer » équivaudrait dans l’excès de leur expression à « tromper ».
Lien vidéo : https://www.facebook.com/717067299/videos/10159202290822300/
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Vous aurez beau leur prêcher l’éloquence, l’art de parler, et tout votre catéchisme, ils vous enverront, et passez-moi l’expression, balader. Nous pouvons rajouter une couche à ce scepticisme farouche qui s’éprend de la communication, de ses adeptes, y accoler la langue française, qui, semble, compte tenu du contexte que nous subissons peut-être plutôt que nous ne vivons, qui semble donc attiser plus de méfiance, de cynisme, et de dénigrement, surtout de par ceux qui n’en maitrisent pas le circuit.
De ceux qui conçoit que la langue française serait l’allégorie du colonisateur, loin d’être un tribut de guerre, et qui par-là, est combattu jour et nuit.
D’abord qu’est-ce la communication ?
En quoi est-elle utile ?
Comment convaincre les nôtres de son importance ?
Pourquoi a-t-elle, chez nous, mauvaise presse ? A qui la faute ?
Et la langue française tant décriée par certains ?
Comment réconcilier une part de la société avec ?
Pourquoi est-elle contestée par les uns ?
La langue française synonyme d’éducation chez nous ? D’une catégorie sociale ?
Une langue de riche peut être ?
Hicham Aboumerrouane
De ceux qui conçoit que la langue française serait l’allégorie du colonisateur, loin d’être un tribut de guerre, et qui par-là, est combattu jour et nuit.
D’abord qu’est-ce la communication ?
En quoi est-elle utile ?
Comment convaincre les nôtres de son importance ?
Pourquoi a-t-elle, chez nous, mauvaise presse ? A qui la faute ?
Et la langue française tant décriée par certains ?
Comment réconcilier une part de la société avec ?
Pourquoi est-elle contestée par les uns ?
La langue française synonyme d’éducation chez nous ? D’une catégorie sociale ?
Une langue de riche peut être ?
Hicham Aboumerrouane