Sujet: La publicité serait-elle diabolisée à raison ? Qu'entend-on par éthique publicitaire ? Est-il du devoir du publicitaire que de tirer la société vers le haut ? Lui doit-on rappeler que la fin ne justifie pas toujours les moyens ? Qu'il existe un coût social corrélé à sa façon de faire ? Qu'une grande visibilité implique plus de devoirs ? Comment le Maroc gère-t-il ce volet qui s'impose à la vue ?
Nous recevons dans le cadre de notre émission " Entre nous " Majda Charkani, jeune marocaine de 25 ans, Doctorante, chercheuse en Marketing.
Pour écouter L'émission, Fichier MP3 en bas de page.
Pour regarder l'émission, Direct en bas de page.
Édito:
Nous sommes cernés de partout, certains pou noircir le trait de ce qui nous prend de prés, de court ou à la gorge, ne vous gênez pas lecteur de mettre la main au verbe plutôt qu’à la pâte, pour multiplier de ces expressions à l’emporte-pièce.
Car il m’importe ici que de m’enquérir et votre volubilité et de votre aptitude, non pas pour exagérer la donne mais de rendre au plus près, moyennant cette besace lexicale que je mets à votre disposition, de combien la publicité vous sert ou vous exaspère, je ne veux pas lecteur m’improviser, ici, en dicteur de dogme qui indiquerait une marche à suivre, biaiser votre jugement, mais la publicité n’est pas une oie blanche, du moins ceux qui en font profession, sont loin de répondre à cette allégorie.
Je peux oser dire en ayant la conviction de ne pas beaucoup me tromper, bien que la conviction soit plus dangereuse que le doute, mais je peux avancer à mes risques et périls que la publicité, est apparentée à quelques réserves près, dans nombre de têtes, des mieux faites à celles bâclées, à une supercherie, que la publicité couve dans ses entrailles cette volonté sournoise de vous extorquer de l’argent, une publicité dont le coût, et par-dessus le marché, et comme qui dirait par sadisme, est rapporté sur ce produit emmitouflé de milles artifices, que l’on vous fourgue, et passez-moi l’expression, au grand Dam de vos précautions.
Car combien de fois, vous êtes-vous laissé berner, embobiner par les fioritures et les scénarios romancés d’un produit que vous avez vite fait de mettre sur un piédestal par le concours des moyens trompe-l’œil, et publicitaires, avant que de vois déchoir et après acquisition cet objet idéalisé que vous êtes prêt après coup et quel coût ? à écrabouiller du pied.
Je suis peut-être cynique pour m’opposer à la bien-pensance, masochiste pour m’attirer la foudre des publicitaires, sadique pour vous rappeler à vos malheurs, mais je jubile à l’idée de poser méchamment un problème, car si la publicité fut une vierge immaculée, nous n’aurions éprouvé nulle besoin de réglementer un monde prédateur qui s’ingénie à affûter ces incisives taillées sur le besoin d’une proie.
J’aurais pu parler braconnage et épargner ce pauvre monde bouc-émissaire, de surplus, animal, mais passons, encore me semble-t-il que le mot « besoin », ici, soit un euphémisme, un délitement de ma verve, car ô combien de fois vous bricole-t-on un besoin de toutes pièces, les vôtres bien sûr, un besoin chimérique, déjà soldé par les soins de votre cœur ramolli, payez en deux ou en mille à votre guise !
Lien Vidéo : https://www.facebook.com/717067299/videos/10159233344342300/
Nous recevons dans le cadre de notre émission " Entre nous " Majda Charkani, jeune marocaine de 25 ans, Doctorante, chercheuse en Marketing.
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Édito:
Nous sommes cernés de partout, certains pou noircir le trait de ce qui nous prend de prés, de court ou à la gorge, ne vous gênez pas lecteur de mettre la main au verbe plutôt qu’à la pâte, pour multiplier de ces expressions à l’emporte-pièce.
Car il m’importe ici que de m’enquérir et votre volubilité et de votre aptitude, non pas pour exagérer la donne mais de rendre au plus près, moyennant cette besace lexicale que je mets à votre disposition, de combien la publicité vous sert ou vous exaspère, je ne veux pas lecteur m’improviser, ici, en dicteur de dogme qui indiquerait une marche à suivre, biaiser votre jugement, mais la publicité n’est pas une oie blanche, du moins ceux qui en font profession, sont loin de répondre à cette allégorie.
Je peux oser dire en ayant la conviction de ne pas beaucoup me tromper, bien que la conviction soit plus dangereuse que le doute, mais je peux avancer à mes risques et périls que la publicité, est apparentée à quelques réserves près, dans nombre de têtes, des mieux faites à celles bâclées, à une supercherie, que la publicité couve dans ses entrailles cette volonté sournoise de vous extorquer de l’argent, une publicité dont le coût, et par-dessus le marché, et comme qui dirait par sadisme, est rapporté sur ce produit emmitouflé de milles artifices, que l’on vous fourgue, et passez-moi l’expression, au grand Dam de vos précautions.
Car combien de fois, vous êtes-vous laissé berner, embobiner par les fioritures et les scénarios romancés d’un produit que vous avez vite fait de mettre sur un piédestal par le concours des moyens trompe-l’œil, et publicitaires, avant que de vois déchoir et après acquisition cet objet idéalisé que vous êtes prêt après coup et quel coût ? à écrabouiller du pied.
Je suis peut-être cynique pour m’opposer à la bien-pensance, masochiste pour m’attirer la foudre des publicitaires, sadique pour vous rappeler à vos malheurs, mais je jubile à l’idée de poser méchamment un problème, car si la publicité fut une vierge immaculée, nous n’aurions éprouvé nulle besoin de réglementer un monde prédateur qui s’ingénie à affûter ces incisives taillées sur le besoin d’une proie.
J’aurais pu parler braconnage et épargner ce pauvre monde bouc-émissaire, de surplus, animal, mais passons, encore me semble-t-il que le mot « besoin », ici, soit un euphémisme, un délitement de ma verve, car ô combien de fois vous bricole-t-on un besoin de toutes pièces, les vôtres bien sûr, un besoin chimérique, déjà soldé par les soins de votre cœur ramolli, payez en deux ou en mille à votre guise !
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Car si vous y pensez bien, la publicité vous vend tout sauf le nécessaire, car le nécessaire est de peu de choses. Le nécessaire est accessoire. Les publicitaires donc sont loin des enfants de chœurs, puis c’est une chose quasi-établie, chose aucune tant soit belle, qui n’ait quelque vice en elle, c’est du vieux français certes, mais toutes proportions gardées, et comme le français, le vice, en tapinois, se regenère, mute, s’adapte, pour vivre. Puis rappelez-vous que la plus belle ruse du diable est de vous faire croire qu’il n’existe pas.
Hicham Aboumerrouane
Hicham Aboumerrouane