Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun

Suis-je l’ombre d’un songe ou l’écho d’un passé,
Un veilleur fatigué que le temps a tracé ?
Suis-je un flot de raison domptant l’onde des peines,
Ou bien ce feu secret qu’un seul soupir enchaîne ?
Mon âme est un désert où grondent mille voix,
Un vent de questions qui ne s’apaise qu’à froid.
Mais qui suis-je ?
Suis-je fils de la nuit ou poète du jour,
Un nom dans l’infini ou l’éclair d’un amour ?
Je scrute dans l’oubli les ruines de mon être,
Espérant y trouver le reflet d’un grand maître.
Mes pas suivent la plume, et ma main suit l’esprit,
Mais mon cœur, indompté, se perd et se replie.
J’interroge l’étoile, le silence, le vent,
Cherchant dans leur lueur un guide omniprésent.
Mais qui suis-je ?
Suis-je cet architecte aux temples invisibles,
Ou ce pèlerin las aux doutes indicibles ?
Si je parle au passé, c’est qu’il me fait présent,
Et que dans son écho je deviens transparent.
Mais qui suis-je ?
Je suis l’homme et l’enfant, le sage et l’insensé,
L’exil et la patrie, la cendre et la beauté.
Mais qu’importe, au fond, de nommer l’inconnu,
Puisque l’être en ce monde n’est qu’un livre non lu ?
Un veilleur fatigué que le temps a tracé ?
Suis-je un flot de raison domptant l’onde des peines,
Ou bien ce feu secret qu’un seul soupir enchaîne ?
Mon âme est un désert où grondent mille voix,
Un vent de questions qui ne s’apaise qu’à froid.
Mais qui suis-je ?
Suis-je fils de la nuit ou poète du jour,
Un nom dans l’infini ou l’éclair d’un amour ?
Je scrute dans l’oubli les ruines de mon être,
Espérant y trouver le reflet d’un grand maître.
Mes pas suivent la plume, et ma main suit l’esprit,
Mais mon cœur, indompté, se perd et se replie.
J’interroge l’étoile, le silence, le vent,
Cherchant dans leur lueur un guide omniprésent.
Mais qui suis-je ?
Suis-je cet architecte aux temples invisibles,
Ou ce pèlerin las aux doutes indicibles ?
Si je parle au passé, c’est qu’il me fait présent,
Et que dans son écho je deviens transparent.
Mais qui suis-je ?
Je suis l’homme et l’enfant, le sage et l’insensé,
L’exil et la patrie, la cendre et la beauté.
Mais qu’importe, au fond, de nommer l’inconnu,
Puisque l’être en ce monde n’est qu’un livre non lu ?
Ce poème explore une quête identitaire empreinte de doutes et de réflexions profondes.
Le narrateur s’interroge sur sa nature, oscillant entre ombre et lumière, raison et passion, mémoire et oubli. Il se perçoit tour à tour comme un écho du passé, un veilleur fatigué, un esprit en errance à la recherche de sens. Son âme, comparée à un désert agité par mille voix, peine à trouver un apaisement. Entre poésie et silence, il cherche un guide, un repère dans l’infini. Est-il architecte d’un monde invisible ou simple pèlerin du doute ? Finalement, il embrasse sa dualité : homme et enfant, sage et insensé, exilé et enraciné. Mais au fond, l’identité demeure insaisissable, un mystère qui échappe aux mots, à l’image d’un livre encore à découvrir.