Dans les premiers segments, Mahjoub Al-Salek partage son parcours et les motivations qui l'ont poussé à créer le Front Polisario. Il souligne l'importance de l'histoire dans la lutte pour l'unité territoriale et la souveraineté nationale. En quittant le Front, il revient à ses racines, embrassant la cause de l'unité territoriale et des droits des Sahraouis. Son récit met en lumière les luttes menées par l'Armée de Libération Marocaine contre le colonialisme français et espagnol.

L'épisode aborde également les luttes identitaires des Sahraouis, exacerbées par leur marginalisation et exclusion. Les manifestations pour la libération du Sahara et les répercussions sur les étudiants sahraouis révèlent une fracture sociale profonde. Les réactions des autorités marocaines, souvent violentes, sont perçues comme des erreurs stratégiques qui ont alimenté le sentiment d'abandon chez les Sahraouis.

L'interaction entre l'Espagne, le Maroc et le Sahara Occidental marocain est un autre point crucial. Les intérêts militaires et politiques de l'Espagne, ainsi que sa position délicate, sont mis en exergue. Le documentaire souligne comment l'Espagne a fini par reconnaître que ses intérêts sont mieux servis par le Maroc que par le Polisario. Ce changement de cap a été influencé par des figures clés du mouvement sahraoui, dont le parcours personnel reflète l'évolution des luttes pour l'indépendance.

L'expérience traumatisante de la torture et de l'emprisonnement vécue par certains Sahraouis est un témoignage poignant de la brutalité du conflit. Les tensions entre le Maroc et l'Algérie, et l'utilisation des Sahraouis comme pions dans ce jeu politique, sont vivement critiquées. Le documentaire appelle à une réintégration des Sahraouis dans la société marocaine comme solution au conflit, soulignant l'importance de leur offrir des conditions de vie dignes et respectueuses.