Une gifle partie de loin...
Le soufflet administré au président Macron laisse pantois plus d’un...s’en suit une réaction à chaud: « C’est un cas isolé ! » dixit Macron.
Une rhétorique, loin d’être de l’avis de tous. Moult voix s’élèvent, crient au déclin français...
Macron, l’allégorie de l’hexagone, humilié et la France avec. Une lecture s’impose, et les grilles amorcées ces temps derniers ne lésinent pas sur la matière.
Suffit-il de rembobiner la machine, appliquer l’oreille aux dires de l’acolyte du gaffeur interrogé un temps avant la gifle .
« Pour Macron, il n’y a pa de culture Française ! » rouspète-t-il, aux aguets de l’apparition du décrié Macron.
Une rengaine faite marque de fabrique du président, catalogué comme un universaliste invétéré, du moins un « souverainiste européen ».
Clin d’œil au « mentor » Attali, qui par extension, nourrirait l’idée d’un gouvernement mondial.
Une France bazardée ?
Passons ! Cette lignée-profane qui récuse une spécificité française se corse d’une autre...plus insigne : Une réécriture de l’histoire.
Un composé corrosif « perpétré » de par la bouche présidentielle, qui fit cabrer une poignée de puristes.
Un chevauchement de « flashs » travaillés par la machine médiatique, distillés au conscient collectif français.
Comme qui dirait que Macron bazarderait la France...n’est-ce pas qu’Alstom connut ce même sort sous la présidence de Holland ? De par le concours de Macron, alors ministre ? Vous diraient-ils...ou presque
C’est dire des comptes faits...d’un prêt-à-penser entretenu à l’égard du président, d’un recoupement, somme toute, factuel qui scelle à jamais le sort présidentiel.
En même temps...
Bien sûr, il sied de soulever cet « en même temps » emblématique, qui s’échine à équilibrer la donne, à réconcilier les contraires comme si tout un devait y trouver son compte...
c’est que tout un entretient les braises de son poêle, que tout un s’y voit et ses convictions...
N’est-ce pas que l’obsolescence du clivage gauche-droite faisait corps avec la candidature du président actuel ?
Que c’est « casser le cou » à toute dualité, puisque pour Macron, toute chose participerait de son contraire ? Ou presque...
Par-delà cette ambiguïté reprochée au président, qui , dit-on, ferait plutôt bon diplomate...
Une ambiguïté à des lieues de la fermeté requise, étoffe du leader, un autre élément s’invite, signifie ce dit « délitement français » : L’affaire des YouTubeurs reçus à l’Élysée.
Une nostalgie royaliste...
Une réflexion s’impose: Comment un Président Jupitérien tombe-t-il si bas...devint d’un abord , d’un verbe facile, alors qu’il fut taxé d’arrogance...
Cet « en même temps » est-il, en définitive, massacreur ?
La chute précéda-t-elle et de loin la gifle en question ?
Une chute pendue à la bouche de tout nostalgique qui conçoit d’un œil guilleret le retour des États-nations, ou États-empires « déclinées », du moins, en « aspirations ».
Un nostalgique qui verrait une France résonner dans « l’éveil » actuel d’une Russie , d’une Chine ou d’une Turquie.
Pourquoi pas la France ? Dirait le nostalgique en passant en revue les Louis, les Henrys, et les Napoléons.
N’est-ce pas que l’assaillant de 28 ans se fit « aider » d’un cri royaliste ? « Mont-joie Saint Denis » dit-il avant de finir et sa main déjà partie : « À bas la Macronie ! »
Comment les médias tirent-ils les ficelles ?
Un jeune d’obédience « extrême-droite ». Un composé qui se nourrit de terminologies médiatisées à n’en plus tenir...pour ne citer que « ensauvagement », « sentiments d’insécurité », « Grand remplacement ».
D’ailleurs, en parlant des médias, ceux-ci ne furent-ils pas macroniens avant même l’avènement de Macron ?
Ne serait-on pas tenté d’y voir, à l’heure qu’il est, une Lepenisation de la machine médiatique ?
Par-delà les médias et leur influence titanesque, la France vit-Elle un essoufflement de la République ?
Une soif des grandeurs ? Certains disent si bien que les Français ne se seraient, au fond, jamais pardonné d’avoir tranché la tête de Louis XVI...
Le monarque-présidentiel comme l’appelle Mélenchon, manquerait-il à radier ce sacrilège ?
N’est-ce pas que cette nostalgie monarchique fut chérie de grandes figures présidentielles telles que Mitterand ou encore Chirac, des dires de Feu SM le Roi Hassan II ?
Alors que tout l’échiquier politique français marque son soutien au président, quelle répercussion cette gifle peut-elle communiquer aux élections à venir ?
De quelle façon les Français entendent-ils protéger la France ? En Votant pour Macron ou contre le gaffeur ?