Les résultats des élections européennes, qui se sont déroulées le 9 juin, en France, sont tombés comme un couperet : la liste du parti d’extrême droite française, le Rassemblement national (RN), menée par Jordan Bardella, a réussi à rafler 32,4% des voix, selon les instituts de sondage.
Le parti présidentiel, Renaissance, dont la tête de liste est Valéry Hayer, a subi une déconvenue, n’ayant pas pu récolter plus de 15,2% des voix. C’est clairement un vote-sanction contre la politique du président Macron.
Ce dernier a, donc, reconnu la défaite de son camp et on a tiré les conclusions qui s’imposent. Il a annoncé, le soir même des élections européennes, la dissolution de l’assemblée nationale française.
Le parti présidentiel, Renaissance, dont la tête de liste est Valéry Hayer, a subi une déconvenue, n’ayant pas pu récolter plus de 15,2% des voix. C’est clairement un vote-sanction contre la politique du président Macron.
Ce dernier a, donc, reconnu la défaite de son camp et on a tiré les conclusions qui s’imposent. Il a annoncé, le soir même des élections européennes, la dissolution de l’assemblée nationale française.
Des calculs tortueux et des risques réels
Pour certains observateurs, Macron ne s’est pas tiré une balle dans le pied, comme semble le croire la plupart des commentateurs.
Sûrement le président français le moins populaire de toute la Vème république, Macron, néanmoins fin tacticien, prévoirait une majorité RN à la prochaine assemblée nationale, ce qui lui permettrait de balancer au parti de Marine le Pen la patate chaude de la primature pour les trois années à venir, sa piètre gouvernance ayant fait que la France va vraiment très mal et les Français, très déçus et exaspérés.
Sachant que, de toute manière, il ne peut plus personnellement se représenter aux élections présidentielles, Macron aura jusqu’en 2027 pour redynamiser son parti Renaissance et laisser le RN se faire user par l’exercice du pouvoir et perdre, ainsi, sa popularité actuelle.
Si, d’ici là, le président Macron, qui a révélé un caractère fort belliqueux, n’ait pas entraîné la France dans une catastrophe, à travers l’envoi de soldats français sur le front ukrainien.
Sûrement le président français le moins populaire de toute la Vème république, Macron, néanmoins fin tacticien, prévoirait une majorité RN à la prochaine assemblée nationale, ce qui lui permettrait de balancer au parti de Marine le Pen la patate chaude de la primature pour les trois années à venir, sa piètre gouvernance ayant fait que la France va vraiment très mal et les Français, très déçus et exaspérés.
Sachant que, de toute manière, il ne peut plus personnellement se représenter aux élections présidentielles, Macron aura jusqu’en 2027 pour redynamiser son parti Renaissance et laisser le RN se faire user par l’exercice du pouvoir et perdre, ainsi, sa popularité actuelle.
Si, d’ici là, le président Macron, qui a révélé un caractère fort belliqueux, n’ait pas entraîné la France dans une catastrophe, à travers l’envoi de soldats français sur le front ukrainien.